02.09.2013 Views

Stabilité des talus : 2. Déblais et remblais

Stabilité des talus : 2. Déblais et remblais

Stabilité des talus : 2. Déblais et remblais

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

I I<br />

Profondeur «gale à— Pas d'éperons Profondeur égale à_*_<br />

2 4<br />

a) Reseaudeco ule ment<br />

..I.<br />

t>) Surface piézom<strong>et</strong>nquelprofondeur <strong>des</strong> éperons — I<br />

Fig. 21. — Étude théorique <strong>des</strong> éperons drainants à l'aide <strong>des</strong><br />

hypothèses de Dupuit.<br />

158<br />

On remarque que pour la valeur —=1/2, le rabattement<br />

peut être estimé satisfaisant, puisque près du 3/4 du débit<br />

est capte par le drain, pour — = 1, on arrive à près de 95%.<br />

La figure 21 schématise la surface de l'écoulement dans<br />

deux cas. On r<strong>et</strong>iendra, d'une manière générale, que<br />

l'espacement <strong>des</strong> éperons doit être au plus égale au double<br />

de leur profondeur.<br />

Drains subhorizontaux<br />

Ce sont <strong>des</strong> tubes crépines, placés à l'intérieur de forages<br />

horizontaux (fig. 22). Ils servent donc à drainer le <strong>talus</strong><br />

dans sa masse, puisque leur longueur peut atteindre <strong>et</strong><br />

même dépasser 100 m. Il est difficile de connaître la forme<br />

exacte de la nappe rabattue, <strong>et</strong> donc de donner une théorie<br />

pour dimensionner un tel système drainant. Cependant,<br />

pour le cas où l'infiltration est la principale alimentation<br />

de la nappe, <strong>et</strong> si le substratum est à l'infini, on peut<br />

appliquer la théorie <strong>des</strong> lignes de puits. C<strong>et</strong>te théorie<br />

montre qu'une ligne de puits est équivalente à une tranchée<br />

drainante, <strong>et</strong> que le caractère ponctuel <strong>des</strong> puits<br />

entraîne une perte de charge complémentaire importante.<br />

Soit à leur écartement, q l'infiltration par mètre <strong>et</strong> d la<br />

hauteur au-<strong>des</strong>sus <strong>des</strong> drains à laquelle se stabilise la<br />

nappe. Chaque drain doit débiter Q = aq.<br />

On applique la formule du rabattement d'une lignede puits<br />

parallèle à une ligne de source, en constatant que le<br />

rabattement entre l'alimentation (surface de la nappe<br />

libre) <strong>et</strong> le puits est précisément égal à d (G. Schneebeli,<br />

1966). On a donc :<br />

soit :<br />

2 TTK \ a a /<br />

Le rayon <strong>des</strong> drains subhorizontaux est pratiquement<br />

constant, <strong>et</strong> de l'ordre de 50 mm. On ne peut donc jouer<br />

que sur leur espacement. Celui-ci doit rester faible, si l'on<br />

ne veut pas augmenter considérablement les pertes de<br />

charge au niveau <strong>des</strong> drains <strong>et</strong> en conséquence diminuer<br />

l'efficacité du drainage. Il faut aussi noter que les tubes<br />

utilisés sont peu crépines (quelques %), ce qui augmente<br />

encore ces pertes. On peut à partir de c<strong>et</strong>te formule choisir<br />

l'espacement <strong>des</strong> drains. Mais on peut aussi remarquer la<br />

parfaite analogie <strong>des</strong> drains dans ces conditions avec <strong>des</strong><br />

pointes filtrantes. Dans ce cas, on sait que l'espacement<br />

doit rester faible, inférieur à 5 m, <strong>et</strong> le plus souvent de<br />

l'ordre de quelques mètres. C<strong>et</strong> ordre de grandeur paraît<br />

correct. Pour le préciser, on dispose d'abaques (fig. 23).<br />

Pour l'alimentation arrière, le problème est plus complexe<br />

(V. I. Aravin, S. N. Numerov, 1965). Si on assimile le<br />

drain à un plan drainant, la longueur théorique devrait être<br />

faible. En eff<strong>et</strong>, il est facile de démontrer que le cas le plus<br />

défavorable est celui où le substratum imperméable est au<br />

niveau du drain. Le réseau d'écoulement est représenté<br />

sur la figure 24, il est constitué de paraboles homofocales<br />

<strong>et</strong> la surface libre a pour équation :<br />

q : débit de la nappe.<br />

X<br />

= K<br />

2c7<br />

h ~<br />

La zone drainante a pour longueur x = i~rz •

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!