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La Souveraineté de Dieu.

Arthur Walkington Pink est un pasteur ét écrivain calviniste né à Nottingham le 1er avril 1886. Il devint chrétien au début du XXe siècle. L'influence de son père joue un rôle important dans sa conversion. Le verset 12 du chapitre 14 du livre des Proverbes provoque sa conversion et l'amène à s'éloigner de la théosophie. Le Dieu Souverain était à l'œuvre pour le délivrer de ce système philosophique et le former pour un ministère spécifique. Le terme théosophie fait référence à un système philosophique ésotérique à travers lequel l'Homme tente de connaître « le Divin » et les mystères de la Vérité. La théosophie (theosophia - en grec: theos, divin et sophia, sagesse) a été fondée par des auteurs de l'Antiquité. L'origine du terme se trouve chez les philosophes d'Alexandrie, les philalèthes (en grec: phil, qui aime et aletheia, la vérité). Le terme en tant que tel date du IIIe siècle de l'ère chrétienne et fait son apparition avec Ammonios Saccas et ses disciples, qui fondèrent le système théosophique éclectique. La méthode consiste, d'une part, à raisonner en termes d'analogies — on appelait les disciples d'Ammonios Saccas les « analogistes » en raison de leur habitude d'interpréter les légendes, mythes et contes sacrés selon une logique d'analogie et de correspondance — et d'autre part, à connaître l'expérience du divin par l'extase spirituelle et l'intuition directe. Avec la théosophie l'homme s'élève vers Dieu, tandis que selon les Saintes Écritures c'est Dieu qui s'abaisse vers l'homme.

Arthur Walkington Pink est un pasteur ét écrivain calviniste né à Nottingham le 1er avril 1886. Il devint chrétien au début du XXe siècle. L'influence de son père joue un rôle important dans sa conversion. Le verset 12 du chapitre 14 du livre des Proverbes provoque sa conversion et l'amène à s'éloigner de la théosophie. Le Dieu Souverain était à l'œuvre pour le délivrer de ce système philosophique et le former pour un ministère spécifique.



Le terme théosophie fait référence à un système philosophique ésotérique à travers lequel l'Homme tente de connaître « le Divin » et les mystères de la Vérité. La théosophie (theosophia - en grec: theos, divin et sophia, sagesse) a été fondée par des auteurs de l'Antiquité. L'origine du terme se trouve chez les philosophes d'Alexandrie, les philalèthes (en grec: phil, qui aime et aletheia, la vérité). Le terme en tant que tel date du IIIe siècle de l'ère chrétienne et fait son apparition avec Ammonios Saccas et ses disciples, qui fondèrent le système théosophique éclectique. La méthode consiste, d'une part, à raisonner en termes d'analogies — on appelait les disciples d'Ammonios Saccas les « analogistes » en raison de leur habitude d'interpréter les légendes, mythes et contes sacrés selon une logique d'analogie et de correspondance — et d'autre part, à connaître l'expérience du divin par l'extase spirituelle et l'intuition directe. Avec la théosophie l'homme s'élève vers Dieu, tandis que selon les Saintes Écritures c'est Dieu qui s'abaisse vers l'homme.

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d'une joie profon<strong>de</strong>s), se révéla <strong>de</strong> façon suprême et parfaite chez le<br />

Seigneur Jésus-Christ. Il nous a laissé en toutes choses un exemple à<br />

suivre. Mais cette constatation est-elle valable en rapport avec la<br />

première attitu<strong>de</strong> mentionnée? Les mots «une crainte respectueuse»<br />

peuvent-ils se référer à la personne unique <strong>de</strong> Jésus? «<strong>La</strong> crainte<br />

respectueuse», ne l'oublions pas, ne signifie pas une terreur servile,<br />

mais plutôt la soumission et le respect d'un fils envers son père.<br />

Rappelons-nous également que «<strong>La</strong> crainte <strong>de</strong> l'Eternel est le<br />

commencement <strong>de</strong> la science.» Ne serait-il pas alors étrange si aucune<br />

mention d'une telle «crainte respectueuse» ne figurait en rapport avec<br />

celui qui incarne la sagesse? Hébreux 5:7 est un passage merveilleux<br />

et précieux: «C'est lui qui, dans les jours <strong>de</strong> sa chair, ayant présenté<br />

avec <strong>de</strong> grands cris et avec larmes <strong>de</strong>s prières et <strong>de</strong>s supplications à<br />

celui qui pouvait le sauver <strong>de</strong> la mort, et ayant été exaucé à cause <strong>de</strong> sa<br />

piété...» («piété» signifie «crainte respectueuse»). «<strong>La</strong> crainte<br />

respectueuse», elle seule, amena le Seigneur Jésus à «se soumettre» à<br />

Marie et Joseph dans son enfance. Dans le passage <strong>de</strong> Luc 4:16, «II se<br />

rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra<br />

dans le synagogue le jour du sabbat», Jésus ne manifeste-t-il pas une<br />

crainte respectueuse - soumission filiale et respect envers <strong>Dieu</strong>? Cette<br />

«crainte respectueuse» ne poussa-t-elle pas le Fils incarné à déclarer au<br />

moment <strong>de</strong> la tentation, «II est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton <strong>Dieu</strong>,<br />

et tu le serviras lui seul»? Cette «crainte respectueuse» ne ramena-t-elle<br />

pas à dire au lépreux, «Va te montrer au sacrificateur, et présente<br />

l'offran<strong>de</strong> que Moïse a prescrite»? (Mat 8:4) Mais pourquoi multiplier les<br />

illustrations?<br />

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