29.01.2014 Views

La Souveraineté de Dieu.

Arthur Walkington Pink est un pasteur ét écrivain calviniste né à Nottingham le 1er avril 1886. Il devint chrétien au début du XXe siècle. L'influence de son père joue un rôle important dans sa conversion. Le verset 12 du chapitre 14 du livre des Proverbes provoque sa conversion et l'amène à s'éloigner de la théosophie. Le Dieu Souverain était à l'œuvre pour le délivrer de ce système philosophique et le former pour un ministère spécifique. Le terme théosophie fait référence à un système philosophique ésotérique à travers lequel l'Homme tente de connaître « le Divin » et les mystères de la Vérité. La théosophie (theosophia - en grec: theos, divin et sophia, sagesse) a été fondée par des auteurs de l'Antiquité. L'origine du terme se trouve chez les philosophes d'Alexandrie, les philalèthes (en grec: phil, qui aime et aletheia, la vérité). Le terme en tant que tel date du IIIe siècle de l'ère chrétienne et fait son apparition avec Ammonios Saccas et ses disciples, qui fondèrent le système théosophique éclectique. La méthode consiste, d'une part, à raisonner en termes d'analogies — on appelait les disciples d'Ammonios Saccas les « analogistes » en raison de leur habitude d'interpréter les légendes, mythes et contes sacrés selon une logique d'analogie et de correspondance — et d'autre part, à connaître l'expérience du divin par l'extase spirituelle et l'intuition directe. Avec la théosophie l'homme s'élève vers Dieu, tandis que selon les Saintes Écritures c'est Dieu qui s'abaisse vers l'homme.

Arthur Walkington Pink est un pasteur ét écrivain calviniste né à Nottingham le 1er avril 1886. Il devint chrétien au début du XXe siècle. L'influence de son père joue un rôle important dans sa conversion. Le verset 12 du chapitre 14 du livre des Proverbes provoque sa conversion et l'amène à s'éloigner de la théosophie. Le Dieu Souverain était à l'œuvre pour le délivrer de ce système philosophique et le former pour un ministère spécifique.



Le terme théosophie fait référence à un système philosophique ésotérique à travers lequel l'Homme tente de connaître « le Divin » et les mystères de la Vérité. La théosophie (theosophia - en grec: theos, divin et sophia, sagesse) a été fondée par des auteurs de l'Antiquité. L'origine du terme se trouve chez les philosophes d'Alexandrie, les philalèthes (en grec: phil, qui aime et aletheia, la vérité). Le terme en tant que tel date du IIIe siècle de l'ère chrétienne et fait son apparition avec Ammonios Saccas et ses disciples, qui fondèrent le système théosophique éclectique. La méthode consiste, d'une part, à raisonner en termes d'analogies — on appelait les disciples d'Ammonios Saccas les « analogistes » en raison de leur habitude d'interpréter les légendes, mythes et contes sacrés selon une logique d'analogie et de correspondance — et d'autre part, à connaître l'expérience du divin par l'extase spirituelle et l'intuition directe. Avec la théosophie l'homme s'élève vers Dieu, tandis que selon les Saintes Écritures c'est Dieu qui s'abaisse vers l'homme.

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

plus une grâce.» Ce qui revient à dire que la grâce et les œuvres<br />

s'opposent, qu'elles n'ont rien en commun et, comme l'eau et l'huile,<br />

ne se mélangeront jamais. Ainsi l'idée <strong>de</strong> la prévision d'une qualité<br />

présente chez les élus, ou d'une action méritoire quelconque<br />

accomplie par eux, est totalement exclue. «Un reste selon l'élection <strong>de</strong><br />

la grâce» signifie un choix inconditionnel provenant <strong>de</strong> la faveur<br />

souveraine <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>; en un mot, il s'agit d'une élection absolument<br />

gratuite.<br />

3. «Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n'y a ni<br />

beaucoup <strong>de</strong> sages selon la chair, ni beaucoup <strong>de</strong> puissants, ni<br />

beaucoup <strong>de</strong> nobles. Mais <strong>Dieu</strong> a choisi les choses folles du mon<strong>de</strong> pour<br />

confondre les sages; <strong>Dieu</strong> a choisi les choses faibles du mon<strong>de</strong> pour<br />

confondre les fortes; et <strong>Dieu</strong> a choisi les choses viles du mon<strong>de</strong> et celles<br />

qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire au néant celles qui<br />

sont, afin que nulle chair ne se glorifie <strong>de</strong>vant <strong>Dieu</strong>» (1 Cor 1:26-29). A<br />

trois reprises ce passage fait mention du choix <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> et tout choix<br />

exige nécessairement une sélection; certains sont pris, d'autres<br />

laissés. <strong>Dieu</strong> lui-même procè<strong>de</strong> à ce choix. Le nombre <strong>de</strong>s élus est<br />

défini - «il n'y a [pas] beaucoup <strong>de</strong> sages».<br />

Les objets <strong>de</strong> son choix sont les choses faibles <strong>de</strong> ce mon<strong>de</strong>, les choses<br />

viles du mon<strong>de</strong> et celles qu'on méprise. Mais pourquoi? Pour<br />

démontrer et glorifier sa grâce. De même que ses pensées, les voies <strong>de</strong><br />

<strong>Dieu</strong> diffèrent totalement <strong>de</strong> celles <strong>de</strong> l'homme. Pour l'esprit charnel<br />

une sélection aurait dû s'opérer parmi les rangs <strong>de</strong>s personnes riches<br />

et influentes, aimables et cultivées, pour permettre au christianisme<br />

62

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!