une évolution quantitative positive. Il en est <strong>de</strong> même pour le ratio par habitant.3.2. Des insuffisances, faib<strong>les</strong>ses et limites du PRODESSDes investigations, il est ressorti un certain nombre <strong>de</strong> faib<strong>les</strong>ses qui constituent autant <strong>de</strong>limites aux effets attendus du PRODESS.3.2.1. Au plan institutionnel : à ce niveau on peut noter : La concentration <strong>de</strong>s sages-femmes dans <strong>les</strong> gran<strong>de</strong>s agglomérations, ayant pourconséquence la discrimination <strong>de</strong>s femmes vivant en milieu rural : el<strong>les</strong> sont laisséespour compte ainsi et ne bénéficient pas <strong>de</strong> soins obstétricaux provenant <strong>de</strong> personnelsqualifiés. Les risques encourus par <strong>les</strong> CSREF par rapport à leur pérennité : le Gouvernement apris <strong>de</strong>s me<strong>sur</strong>es tel<strong>les</strong> que la gratuité <strong>de</strong> la césarienne, la gratuité <strong>de</strong> la prise en chargedu paludisme et la gratuité <strong>de</strong>s moustiquaires imprégnées d‟insectici<strong>de</strong>s pour <strong>les</strong>femmes enceinte…. Toutes ces me<strong>sur</strong>es constituent un manque à gagner pour cesstructures si la compensation n‟est pas as<strong>sur</strong>ée. De ce fait, el<strong>les</strong> peuvent faire baisser larecette <strong>de</strong> la structure et menacer sa pérennité. Cela a <strong>de</strong>s répercutions directes <strong>sur</strong> lasanté <strong>de</strong>s femmes.3.2.2. Au plan <strong>de</strong> la santé <strong>de</strong> la reproductionIl ressort <strong>de</strong> la revue documentaire :- la stagnation du taux d‟utilisation <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> contraception chez <strong>les</strong> femmes (<strong>de</strong>5% à 6%) ;- le faible rôle du secteur public dans l‟approvisionnement <strong>de</strong> contraceptifs (39% <strong>de</strong>sachats) ;- la faible disponibilité <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> contraception <strong>de</strong> longue durée (stérilets) <strong>sur</strong> leterrain.A l‟analyse, on se rend compte que cette stagnation du taux d‟utilisation <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong>contraception chez <strong>les</strong> femmes est un indicateur important qui prouve que plusieurs femmesn‟observent pas encore un espacement <strong>de</strong>s naissances. Il se trouve que <strong>les</strong> grossessesrapprochées jouent <strong>sur</strong> l‟état <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> la femme et l‟empêchent <strong>de</strong> s‟épanouir.‣ La faible évolution du taux <strong>de</strong> couverture en consultation prénatale (<strong>de</strong> 48% à 51%) etdu taux d‟augmentation <strong>de</strong>s accouchements assistés (8%) atteste que jusque là, unefrange importante <strong>de</strong> femmes reste réticente par rapport à l‟utilisation <strong>de</strong>s services <strong>de</strong>santé.‣ Le faible recours aux consultations postnata<strong>les</strong> (64% <strong>de</strong>s femmes ne consultent pas) : ilpose un problème sérieux et s‟explique soit par l‟ignorance, soit par le mauvais accueil,soit par <strong>les</strong> difficultés <strong>de</strong> prise en charge.‣ La persistance <strong>de</strong> l‟excision : en 2001 lors <strong>de</strong> l‟EDSM Ŕ III, 92% <strong>de</strong>s femmes ont étéexcisées et la plupart <strong>de</strong>s femmes ont prévu d‟exciser leurs fil<strong>les</strong>. Selon <strong>les</strong> résultats <strong>de</strong>l‟EDSM-IV en 2006, un peu plus <strong>de</strong> huit femmes <strong>sur</strong> dix ont déclaré avoir été excisées.106
La pratique <strong>de</strong> l‟excision varie <strong>de</strong> manière importante en fonction <strong>de</strong>s régions et <strong>de</strong>l‟appartenance ethnique. C‟est dans <strong>les</strong> régions <strong>de</strong> Kidal, Gao et Tombouctou que <strong>les</strong>proportions <strong>de</strong> femmes excisées sont <strong>de</strong> loin, <strong>les</strong> plus faib<strong>les</strong> (respectivement 0,9%,1,8%, et 44%). Dans cel<strong>les</strong> <strong>de</strong> Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et dans le District <strong>de</strong>Bamako, la quasi-totalité <strong>de</strong>s femmes ont été excisées. L‟excision est une pratiquerépandue chez <strong>les</strong> Bambara et <strong>les</strong> Malinké (98% <strong>de</strong>s femmes sont excisées), <strong>les</strong>Sarakolé/Soninké (97%), <strong>les</strong> Peulh (94%) et <strong>les</strong> Sénoufo/Minianka (93%). À l‟opposé,dans <strong>de</strong>ux groupes ethniques, <strong>les</strong> Sonrhaï et <strong>les</strong> Tamasheks, la prévalence <strong>de</strong> l‟excisionest faible. Une faible proportion <strong>de</strong> femmes ont déclaré qu‟el<strong>les</strong> n‟avaient pasl‟intention <strong>de</strong> faire exciser leurs fil<strong>les</strong> (10%). En outre, 76% se sont déclarées en faveurdu maintien <strong>de</strong> cette pratique. Chez <strong>les</strong> hommes, cette proportion est <strong>de</strong> 70%.En 2006 (EDSM IV), 85% <strong>de</strong>s femmes ont déclaré avoir subi la pratique <strong>de</strong> l‟excision. Celamontre que l‟excision reste une pratique très répandue au Mali. Par rapport à la précé<strong>de</strong>nteenquête, on constate une diminution <strong>de</strong> cette proportion (92% en 2001 contre 85%).Cependant, la comparaison <strong>de</strong>s proportions <strong>de</strong> femmes excisées en 2001 et en 2006 doit êtreinterprétée avec pru<strong>de</strong>nce à cause <strong>de</strong>s fausses déclarations.Tableau n° 29/ Prévalence <strong>de</strong> l’excision et intervenants (Associations, ONG et Servicestechniques) <strong>de</strong> lutte contre la pratique <strong>de</strong> l’excision au Mali en 2008Unité : nombrePrévalence <strong>de</strong>IntervenantsRégionl’excision Associations / ONG Services TotalTechniquesKayes 98,3 24 16 400Koulikoro 97,4 27 21 48Sikasso 94,7 41 17 58Ségou 92,2 22 23 45Mopti 75,4 25 29 54Tombouctou 44,0 21 19 40Gao 1,8 9 18 27Kidal 0,9 2 6 8Bamako 92,6 92 18 110Total 85,2 263 167 430Source : PNLE, Etu<strong>de</strong> <strong>sur</strong> la cartographie <strong>de</strong>s intervenants dans le domaine <strong>de</strong> l’excision au MaliL‟enquête sondage met en évi<strong>de</strong>nce la perception <strong>de</strong> la population par rapport à la réductiondu nombre <strong>de</strong> cas <strong>de</strong>s maladies liées à la santé <strong>de</strong> la reproduction (cf. tableau n°23).Tableau n° 30/ Perception <strong>de</strong> la population cible par rapport à la baisse <strong>de</strong> cas <strong>de</strong>s maladiesliées à la santé <strong>de</strong> la reproduction suivant <strong>les</strong> régionsRégionFemmes etfil<strong>les</strong>bénéficiairesBaisse <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> maladies liées à la santé <strong>de</strong> la reproductionFemmesmembres <strong>de</strong>sASACO et <strong>de</strong>sComités <strong>de</strong>gestionResponsab<strong>les</strong>(MPFEF,MDSSPA,MS)Responsab<strong>les</strong>d'ONGFémininesTotalenquêté %TotalBamako 73 8 4 3 88 100 88 %Gao 71 10 5 5 91 100 91 %Kayes 71 9 4 3 87 100 87 %Mopti 77 8 4 4 93 100 93 %Sikasso 73 8 5 6 92 100 92 %107
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