Total 365 43 22 21 451 500 90,2Source : Etu<strong>de</strong> d’impact du PRODESS <strong>sur</strong> <strong>les</strong> <strong>conditions</strong> <strong>de</strong> <strong>vie</strong> <strong>de</strong>s femmes, Enquêtes <strong>RECOFEM</strong>/CEDREF, 2010.3.2.3. Au plan socioéconomique et culturel L‟augmentation du prix moyen <strong>de</strong>s ordonnances dans le secteur public : il est passé <strong>de</strong>1 200 FCFA en 1998 à 1 700 FCFA en 2001. A ce niveau <strong>les</strong> femmes sont <strong>sur</strong>toutconcernées car plus <strong>les</strong> médicaments sont chers, moins <strong>les</strong> femmes ont <strong>les</strong> moyens <strong>de</strong><strong>les</strong> acheter et <strong>sur</strong>tout qu‟el<strong>les</strong> sont <strong>les</strong> plus concernées par la santé <strong>de</strong> la reproduction.Il s‟ensuit que la faib<strong>les</strong>se du pouvoir d‟achat constitue une entrave à l‟accès <strong>de</strong>sfemmes aux soins. En milieu rural, la majeure partie <strong>de</strong>s femmes financent leurs soinsà partir <strong>de</strong>s bénéfices obtenus <strong>de</strong>s activités génératrices <strong>de</strong> revenus. La non prise <strong>de</strong> la décision par la femme <strong>de</strong> se rendre en milieu hospitalier : <strong>de</strong> façonpratique, <strong>les</strong> femmes en milieu rural ont du mal à se déci<strong>de</strong>r seu<strong>les</strong> <strong>de</strong> se rendre enmilieu hospitalier. El<strong>les</strong> se réfèrent toujours à l‟avis <strong>de</strong> leurs conjoints. De ce fait,el<strong>les</strong> risquent d‟accuser du retard avant <strong>de</strong> se rendre à l‟hôpital. Ce qui pourrait avoir<strong>de</strong>s conséquences très graves car plus tôt la femme est examinée moins <strong>les</strong>complications sont graves. L‟existence <strong>de</strong> tabous et interdits dans notre société : l‟excision, dans notre société estconsidérée comme un sujet tabou. Dans certains milieux, on pense que si la femmen‟est pas excisée, cela augmente considérablement ses désirs sexuels. Dans cesmilieux <strong>les</strong> femmes sont <strong>de</strong> ferventes partisanes <strong>de</strong> l‟excision.Dans certains milieux traditionnels, il est formellement interdit à la femme enceinte<strong>de</strong> sortir le crépuscule. Or, il se trouve que c‟est le moment idéal pour elle <strong>de</strong> faire dusport. De plus, certains aliments sont interdits à la femme quand elle est enceinte danscertains milieux. La plupart du temps, il s‟agit d‟aliments très riches en nutrimentsdont la femme a <strong>sur</strong>tout besoin. Le caractère très limité du financement du PRODESS consacré aux activitésgénératrices <strong>de</strong> revenus : plus le financement <strong>de</strong>s activités génératrices pour le secteur<strong>de</strong> la santé est limité, plus <strong>les</strong> femmes ont <strong>de</strong>s difficultés à faire face aux problèmes <strong>de</strong>santé. Il se trouve que seulement 66 activités génératrices <strong>de</strong> revenus ont bénéficié <strong>de</strong>financement.Encadré n°03 : Extrait du discours du Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Banque Mondiale à la conférence <strong>de</strong>Beijing, 15 septembre 1995En juin <strong>de</strong>rnier, à l’occasion <strong>de</strong> mon premier voyage en tant que Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Banque, lepremier pays dans lequel ma femme et moi nous sommes rendus a été le Mali, en Afrique <strong>de</strong>l’Ouest. Alors que nous nous trouvions dans le village <strong>de</strong> Koro-Koro, à une heure environ ausud <strong>de</strong> la capitale, un bébé est né, une petite fille. Depuis, j’ai souvent repensé à elle et à la<strong>vie</strong> qui l’attend.Elle a à peine une chance <strong>sur</strong> quatre d’aller à l’école. Elle souffrira probablement d’unretard <strong>de</strong> croissance pour cause <strong>de</strong> malnutrition chronique. Vers l’âge <strong>de</strong> six ans, elle subiracertainement une mutilation sexuelle, effectuée brutalement. Lorsqu’elle se mariera, sansdoute à un très jeune âge, ce sont 20 années <strong>de</strong> procréation qui l’atten<strong>de</strong>nt avec <strong>de</strong>s risques108
<strong>de</strong> décès terriblement élevés lors <strong>de</strong> l’accouchement, environ 1 <strong>sur</strong> 20. Elle sera censéecultiver l’essentiel <strong>de</strong> ce que consomme sa famille, mais sera la <strong>de</strong>rnière à se mettre à table.C’est à elle qu’incomberont l’éducation et le soin <strong>de</strong>s enfants, mais il lui faudra parcourirplusieurs kilomètres par jour pour se procurer du bois <strong>de</strong> feu et <strong>de</strong> l’eau. Et si, un jour, elleest rémunérée pour son travail, elle gagnera probablement un tiers <strong>de</strong> moins qu’un hommeayant le même emploi.La dure réalité est qu’en dépit <strong>de</strong>s progrès accomplis ces 20 <strong>de</strong>rnières années, <strong>les</strong> femmes,plus que leur homologues <strong>de</strong> l’autre sexe, risquent d’être mal nourries, sous-éduquées,<strong>sur</strong>chargées <strong>de</strong> travail et sous-payées. El<strong>les</strong> risquent encore davantage d’être pauvres,comme en témoigne le fait que, <strong>sur</strong> 1,3 milliard <strong>de</strong> personnes ayant 1 dollar ou moins parjour pour vivre, 70 % sont <strong>de</strong>s femmes. Part du secteur <strong>de</strong> la santé dans le budget nationalTableau n° 31/ Part <strong>de</strong> la santé dans le budget nationalAnnée 2003 2004 2005 2006 2007 2008En % du budget10,07 10,65 10,15 10,40 10,80 11,16nationalSource : MEF-CSLP/DNB_BEComparée à d‟autres secteurs comme l‟Education, l‟Agriculture, la Défense, la part <strong>de</strong> laSanté, un secteur stratégique, reste relativement faible. En plus, son évolution est très timi<strong>de</strong>.Tout cela fait que la capacité <strong>de</strong> soutien du Ministère à la santé maternelle et infantile restetrès mitigée.3.2.4. Au plan organisationnelLes constats sont <strong>les</strong> suivants : La faible qualité <strong>de</strong>s services offerts en corrélation, en partie, avec la stagnation dutaux d‟utilisation <strong>de</strong>s services peut s‟expliquer par le mauvais accueil ou lecomportement du personnel, le coût élevé <strong>de</strong>s prestations, <strong>les</strong> ruptures <strong>de</strong> stocks <strong>de</strong>médicaments. Ces différents aspects doivent être corrigés pour améliorer la qualité<strong>de</strong>s services et augmenter leur taux d‟utilisation. Le mauvais accueil dans <strong>les</strong>formations sanitaires peut décourager <strong>les</strong> femmes et <strong>les</strong> faire déserter. Quant auxcoûts très élevés <strong>de</strong>s prestations et <strong>les</strong> ruptures fréquentes <strong>de</strong> médicaments, ilsconstituent un frein pour la prise en charge <strong>de</strong>s femmes qui sont <strong>les</strong> plus vulnérab<strong>les</strong>. La faible disponibilité <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> contraception entraîne une stagnation du tauxd‟utilisation <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> contraception chez <strong>les</strong> femmes (<strong>de</strong> 5% à 6%) et le faiblerôle du secteur public dans l‟approvisionnement <strong>de</strong>s contraceptifs (39% <strong>de</strong>s achats).On a assisté à une faible disponibilité <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> contraception <strong>de</strong> longue durée(stérilets) <strong>sur</strong> le terrain. La stagnation du taux d‟utilisation <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong>contraception chez la femme va jouer <strong>sur</strong> l‟espacement <strong>de</strong>s naissances et favoriser <strong>les</strong>grossesses rapprochées, ayant <strong>de</strong>s effets négatifs <strong>sur</strong> leur état <strong>de</strong> santé et leurépanouissement.109
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