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surtout de Comités de Gestion Scolaire (CGS). Toutes ces structures visent à contribuer à laprise en compte du genre dans l‟éducation de base.Au niveau central, les ministères de l‟éducation, en reconnaissance des compétences des ONGà atteindre les couches les plus défavorisées notamment les filles et leurs familles des zonesrurales, ont renforcé le partenariat avec ces organisations. Les partenaires les plus sollicitésdans le domaine de la scolarisation de la fille seraient les bureaux UNICEF, UNESCO, lesONG internationales et les antennes nationales FAWE associées souvent dans des actions dedémonstration, de sensibilisation et de formation au genre.A l‟intention des cibles qui n‟ont pas bénéficié de l‟éducation formelle de base, l‟Etat a mis enplace dans le cadre du PRODEC, des CED, CAF, CAFE et CEI.Les CED visent à travers un curriculum alternatif dispensé dans les langues nationales duMali et incluant des modules adaptés au milieu, à assurer aux groupes cibles qu‟ils visent lesconnaissances de base et les compétences pré- professionnelles et à leur permettre unemeilleure insertion dans la vie active.Les CAF sont des centres d‟alphabétisation pour les adultes sont essentiellement implantéspar les projets de développement rural. Les CAF appartiennent aux communautés.Les jeunes filles déscolarisées sont prises en charge dans les CAFE (Centres d‟ApprentissageFéminins) Les CAFE assurent l‟alphabétisation initiale et sa consolidation pour les jeunesfemmes et les filles non scolarisées. Celles-ci y apprennent aussi un métier.Il convient de souligner que les salaires des éducateurs des CED et des écolescommunautaires sont partiellement pris en charge par l‟Etat.Les CAF et les CED sont sous l‟autorité administrative des Maires et l‟autorité technique desDCAP. Il faut noter que toutes ces structures développent dans leurs activités des séancesadaptées d‟animation et de sensibilisation à la problématique du genre, de la scolarisation desfilles et de la promotion des femmes.‣ Les activités entreprises pour améliorer la réussite scolaire et réduire les inégalités.A ce niveau, comme on l‟a noté, la question relative aux infrastructures scolaires constitue ungrand défi. Dans l‟enseignement fondamental, l‟insuffisance des infrastructures oblige denombreux enfants à parcourir des kilomètres pour se rendre à l‟école avec ce que celacomporte de risques pour les filles, de fatigue et de faim pour les enfants. Cette situationinflue négativement sur l‟accès et les résultats scolaires des enfants. Elle peut être la caused‟une fréquentation irrégulière et d‟abandon de l‟école.Dans le milieu urbain, les classes sont pléthoriques et sont souvent caractérisées parl‟insuffisance du personnel, la double division, la double vacation et les résultats scolairesmédiocres.68
Des efforts sont donc fournis pour rapprocher l‟école des populations, notamment dans leszones rurales pour répondre à l‟objectif, une école ou un CED pour chaque village.De nombreuses actions sont menées pour améliorer les performances et réduire les inégalités.On peut citer notamment:- La création (à la DNEB) de la caisse de développement scolaire pour booster le tauxde scolarisation des filles par la création d‟AGR pour les mères des filles scolarisées.- La formation des enseignants en stratégie de réduction des redoublements ;- Les cours de rattrapage pour favoriser la réussite des filles au concours d‟entrée dansles IFM ;- La multiplication des cantines dans les zones défavorisées ;- L‟organisation de cours de ré- médiation et des cours de vacances ;- L‟application de la parité filles/garçons au moment du recrutement.Malgré l‟amélioration de la couverture éducative dans le pays, les disparités entre filles etgarçons ne se réduisent que très peu comme le montrent les tableaux ci-après :Tableau n° 12 / Effectif des élèves dans l’enseignement primaireUnité : NombreNom de zone Groupe de 2003 Ŕ 2004 2004 - 2005 2005- 2006 2006 - 2007 2007-2008Pop.Kayes Fille 68 869 79 906 86 783 91 750 99 427Garçon 106 782 123 319 132 070 137 667 145 515Total 175 651 203 225 218 853 229 417 244 943Koulikoro Fille 106 376 116 373 123 740 134 175 143 063Garçon 155 286 167 828 174 265 184 424 191 982Total 261 662 284 201 298 005 318 599 335 045Sikasso Fille 111 354 119 129 130 867 144 347 156 101Garçon 155 185 164 053 174 705 189 223 202 346Total 266 539 283 182 305 572 333 570 358 447Ségou Fille 87 206 94 540 104 253 113 883 123 987Garçon 123 338 132 551 142 118 151 523 159 924Total 210 544 227 091 246 371 265 406 283 911Mopti Fille 61 628 65 692 73 700 159 100 85 737Garçon 70 636 72 284 77 391 78 927 84 954Total 132 264 137 976 151 091 80 173 170 691Tombouctou Fille 20 461 22 046 24 172 26 101 27 992Garçon 24 557 25 798 27 581 29 436 31 218Total 45 018 47 844 51 753 55 537 59 210Gao Fille 24698 26 956 29 698 32 659 34 389Garçon 30 723 32 532 34 412 37 119 39 763Total 55 421 59 308 64 110 69 778 74.152Kidal Fille 120 427 127 575 1 902 2 105 2 298Garçon 126 022 1 331 574 2 630 2 638 2 976Total 246 449 259 149 4 532 4 743 5 274Bamako Fille 1 237 1 523 133 478 138 602 144 049Garçon 2 006 2 404 136 214 142 204 146 604Total 3 243 3 927 269 692 280 806 290 653Fille 602 256 653 740 708 593 762 549 817 364Garçon 794 535 852 163 901 386 95 407 1 005 673MaliTotal 1 396 791 1 505 903 1 609 979 1 716 956 1 823 037Source: Education-MEN-CPS-MEN-AS69
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Au niveau national, d‟après le r
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