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Les actions initiées à ce niveau ont eu pour conséquences :- l‟amélioration des opportunités d‟emploi (formation, travail) ;- une meilleure acceptation et une meilleure compréhension de la planificationfamiliale ;- la création en milieu rural des emplois de sages-femmes et d‟infirmièresobstétriciennes.L‟utilisation des fonds PPTE a permis de faire un recrutement important de sages-femmes,d‟infirmières obstétriciennes et de médecins en direction des zones rurales qui connaissentune pénurie chronique. Elle a également contribué à l‟amélioration de l‟accès à des servicesde qualité et à temps en matière de santé de la reproduction. L‟augmentation du recours à l‟accouchement assisté aux premier et deuxième niveauxde soins par des mesures incitatives : aux différents niveaux (centres de santécommunautaires et de référence, hôpitaux régionaux) des mesures incitatives ont étéprises pour encourager les femmes à venir accoucher dans ces structures. Ainsi lemaximum de chance de survie est donné à l‟enfant et à la mère. Le recours àl‟accouchement assisté a l‟avantage de réduire considérablement la mortalitématernelle et néonatale. Plus tôt la femme en travail est examinée, plus les risques decomplication et de décès maternel et néonatal sont évités.Le tableau ci-après donne la situation en ce qui concerne les accouchements assistés en 2008.Tableau n° 16/ Accouchements assistés en structures à tous les niveaux 2008 (% région)Régions CSCOM CSREF CSCOM/CSREFKayes 48 3 51Koulikoro 60 5 64Sikasso 62 4 67Ségou 53 7 61Mopti 40 2 42Tombouctou 31 11 43Gao 18 6 23Kidal 25 10 35Bamako 68 27 95Mali Moyenne 53 8 61Source : Bulletin Statistique Unicef 2008La moyenne générale pour la Mali est passable (61%) le nombre d‟accouchements assistésreste faible pour les Régions du nord : Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal (entre 23 et 43%),au même moment, les autres Régions enregistrent un taux variant entre (51 et 67%). La lutte contre les mutilations génitales féminines : le Gouvernement et les PartenairesTechniques et Financiers ont mis en œuvre un certain nombre de mesures pour luttercontre les mutilations génitales. Cependant, les résultats enregistrés sont très mitigés, lephénomène persiste aussi bien dans les agglomérations urbaines que dans le milieurural.96
(4) La création d’un cadre de réflexion sur la corrélation entre la pauvreté et l’accèsaux services de santéLa pauvreté est un phénomène généralisé au Mali (64% et 21% de la population totalevivent respectivement dans la pauvreté et l‟extrême pauvreté) et la maladie constitue l‟undes facteurs de risque les plus importants de la pauvreté. Les femmes constituentl‟essentiel du contingent : or il est établi que plus les personnes sont pauvres, moins ellesont accès aux services de santé, plus elles sont malades, moins elles s‟épanouissent.C‟est tout cela qui a motivé l‟organisation de journées de réflexion approfondie sur lacorrélation entre pauvreté et accès aux services de santé.(5) Le renforcement de la collaboration au niveau stratégiqueLes actions mises en œuvre dans ce cadre ont permis entre autres :‣ de renforcer le plaidoyer pour la synergie et la complémentarité des actions entreles trois ministères :- Promotion de la Femme, de l‟Enfant et de la Famille ;- Développement Social et Personnes Agées ;- Santé ;‣ de renforcer les capacités de planification et de monitoring du Ministère duDéveloppement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées et celui chargé dela Promotion de la Femmes en vue d‟obtenir des plans cohérents précis et justes.‣ de développer un mécanisme permanent de coordination des activités des troisministères : Ministère de la Santé et Ministère du Développement Social, de laSolidarité et des Personnes Agées, Ministère chargé de la Promotion de la FemmeCe renforcement du niveau stratégique a permis aux trois départements d‟être plus précis dansleurs actions, de toucher le maximum de femmes en milieu rural par le financement desactivités génératrices de revenus, le renforcement des capacités des organisations féminines etdes groupements de femmes.2.2.2. Les résultats enregistrésLe Programme de Développement Sanitaire et Social (PRODESS) est un programmed'investissement du secteur socio-sanitaire. Il a été lancé en mars 1999 pour une durée totalede dix ans, subdivisée en deux phases quinquennales. Dans le cadre de la présente étude, larevue documentaire et les interviews ont permis de faire un certain nombre de constats enrapport avec l‟amélioration des conditions de vie des femmes : L‟élargissement de l'accès aux soins de santé et aux services de référence /évacuation :soins obstétricaux d‟urgence. Ce service a consisté surtout en l‟extension du système deréférence à d‟autres centres de santé et en des actions visant la fonctionnalité desstructures existantes.Nonobstant les acquis, certains problèmes persistent en l‟occurrence, le nonrecouvrement des coûts, le mauvais entretien des ambulances et les difficultésd‟application de la référence/évacuation liées au comportement du personnel soignant(non respect des quotas …)97
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