1 - base TEMIS
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) Attitudes en fonction du problème du relogement.<br />
Les responsables locaux, face à des problèmes de restructuration urbaine,<br />
ont comme préoccupation majeure le relogement des habitants. Ils repèrent<br />
1'intérêt de la loi de juillet 1970 de ce point de vue par rapport à la<br />
, procédure de Rénovation Urbaine.<br />
Les responsables nationaux reconnaissent que la Rénovation Urbaine s'est<br />
soldée par un échec quant aux problèmes du relogement. Ils rappellent<br />
qu'en 1958, au début de la Rénovation Urbaine, il avait été prévu, par<br />
un décret du 4 juin 1959, que le problème du relogement devait s'inscrire<br />
en termes clairs dans le bilan dé l'opération, mais que l'Administration<br />
des Finances a eu suffisamment d'influence pour qu'un tel décret ne soit<br />
jamais appliqué. En ce sens, la loi du 10 juillet 1970 est jugée comme un<br />
juste retour aux sources puisqu'elle autorise des opérations d'aménagement<br />
urbanistique préservant le relogement en reconstruisant sur du tissu<br />
urbain des logements par catégories de besoins.<br />
Pour les responsables locaux, le problème du relogement est souvent<br />
présenté comme un préalable à toute décision d'aménagement urbain.<br />
En d'autres termes, la décision qu'ils prennent à cet égard est affectée<br />
directement par les possibilités de'relogement sur lesquelles ils peuvent<br />
compter. Ces possibilités s'expriment en termes quantitatifs (nombre de<br />
logements, capacité des logements) et qualitatifs (promotion des familles,<br />
possibilités de relogement différentes selon les populations concernées.<br />
L'ensemble de ces décisions est fortement lié à des considérations sociopolitiques<br />
locales.<br />
Cas n° 5 - A Troyest le premier ilôt sélectionné par les responsables<br />
locaux pour faire l'objet d'une déclaration d'insalubrité<br />
a été choisi en grande partie à cause de sa faible dimension<br />
(60 logements) ce qui permettait de ne pas dépasser les<br />
capacités de relogement dans l'environnement immédiat.<br />
c) Attitudes en fonction des dimensions des opérations concernées.<br />
Les principaux acteurs ont en général tendance à assimiler les opérations<br />
de Résorption de l'habitat insalubre à des opérations ponctuelles par<br />
comparaison aux actions de Rénovation dont le caractère "urbanistique"<br />
serait plus marqué.<br />
3.