1 - base TEMIS

Il est évident que la continuation de telles actions rencontre actuellement
deux questions : •
- quelle est la capacité du Ministère des Affaires Sociales, autorité de
tutelle du F.A.S. à augmenter ces subventions ?
- comment apprécier les résultats de ces actions au moyen d'indicateurs
simples et pertinents afin de mieux distribuer les subventions entre
les différentes associations ?
Cas n° 69 - II faut rappeler que si les dotations du FAS ont été portées
~~-~—~~~ fa 93 millions de francs en 1969 à 150 millions de francs en
1972, on peut estimer que 2/3 de ce budget est actuellement
utilisé à des opérations de construction, ce qui fait que
seulement 1/3 est réservé aux subventions pour l'action socioéducative
pour les travailleurs migrants.
3. Quelques constatations sur l'action socio-éducative.
Première constatation :
Le problème de l'action socio-éducative paraît, en l'état actuel des choses,
très confus dans l'esprit des responsables locaux et des collectivités
locales en particulier. Si la plupart sont favorables à ces actions qu'ils
reconnaissent comme indispensables pour "faciliter" ces opérations de
résorption de l'habitat insalubre,
- d'une part on ne rencontre que peu d'actions sur le terrain qui traduisent
une volonté réelle d'application concrète et qu'il existe peu ou pas du
tout de participation financière des collectivités locales à ces actions ;
- d'autre part, la signification même du terme "faciliter" est ambiguë :
pour les uns, il s'agit d'actions de type "persuasion", pour d'autres,
d'actions de promotion sociale, pour d'autres enfin, de manipulations
politiques.
Deuxième constatation :
Sur le plan national, comme sur le plan local, il ne paraît pas exister actuellement
de philosophie commune sur à la fois :
- le contenu de ces actions socio-éducatives, rapportées à une définition
claire des objectifs ;
- 1s moyens et leur évolution quant à l'étendue et à la qualité des actions
socio-éducatives ;
- la responsabilisation des partenaires locaux à ce sujet.
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