1 - base TEMIS

1. Les comportements des responsables au plan départemental
L'analyse fait ressortir avec force deux types de comportements qui
s'identifient assez précisément à l'appartenance soit administrative
(D.D.E., G.I.P., Préfecture), soit politique (collectivités locales)
des intéressés :
Les responsables administratifs repèrent assez aisément, semble-t-il,
les sources de financement spécifiques à la résorption de l'habitat
insalubre (P.R.I. et 65/30 principalement). Sources de financement
et procédures de la loi de juillet 1970 sont assez clairement liées
les unes aux autres. Le domaine d'application en est; de ce fait,
identifié d'une manière relativement précise quant aux types d'habitats,
de populations, d'urbanismes. En ce sens, ils se conforment à leurs
responsabilités d'exécutants de la loi et des divers règlements qui
leur proviennent des administrations centrales.
Les responsables des collectivités locales - on Ta déjà vu à plusieurs
reprises - sont avant tout sensibles à la présence ou non de moyens
financiers pour les aider à résoudre les problèmes dont ils ont la
responsabilité auprès de leurs populations. Dans ce contexte, les
sources nouvelles de financement ainsi apparues ne sont pas identifiées
par rapport à la procédure et au dispositif législatif auxquels elles
se rattachent mais comme moyen venant s'ajouter à ceux déjà disponibles
au plan local pour l'action d'aménagement urbain en général. En d'autres
termes, il s'agit beaucoup plus pour eux d'épuiser les chances d'améliorer
globalement leur capacité financière d'intervention que de respecter
l'orthodoxie d'emploi des procédures financières établies au
plan national. Les problèmes de montages à trouver pour permettre, dans
ces conditions, l'adaptation des textes à leur emploi, ne sont pas
pour autant ignorés : les responsables des collectivités locales tés
attribuent ce rôle spécifique à l'Administration Publique.
Cette mise en parallèle de ces deux séries d'acteurs fait ressortir deux
catégories de raisonnement, deux univers de références différents. Il en
résulte des risques de malentendus, de mauvaises communications, de
conflits, qui peuvent avoir des effets négatifs dans la mise en oeuvre
des opérations de résorption d'habitat insalubre.
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