1 - base TEMIS

c) L'action_sbçio-éduçative_"intégrante", qui peut constituer une voie
irii3Tânë"intrë"TiI"dëûx"typis"prIcidëmment décrits. Elle cherche à
dépasser le simple stade de l'apprentissage auprès de la famille pour
faciliter l'intégration dans le nouveau logement pour déboucher sur
un but promotionnel : ceci signifie le passage par une prise de conscience
au niveau de l'individu de sa propre condition sociale en vue de lui
permettre ultérieurement des engagements de personne responsable
dans le cadre de la vie active.
Cas n° 65 - L'association L.P.S. qui a un statut juridique totalement
indépendant se réclame de cette tendance*. Elle apprécie
particulièrement en ce sens la circulaire du 27 avril 1972
(circulaire qui précise elle-même les instructions de la
circulaire du 27 août 1971). Elle gère 7.750 familles dans
la région parisienne.
Il est vraisemblable que si, dans l'avenir, l'action socio-éducative tend
à s'amplifier, il existera une concurrence réelle entre ces trois types
d'action socio-éducative à l'intérieur de laquelle les prises de position
de l'Administration, au moyen de circulaires d'une part, et de l'attribution
des subventions d'autre part, joueront un rôle déterminant (cf.-les mouvements
récents occasionnés par les restrictions de crédits frappant LPS).
2. Le champ des actions socio-éducatives et les moyens disponibles
Les seules expériences d'animation socio-éducative qui ont été recensées
portent sur l'animation en cité de transit mais ceci est loin de correspondre
aux besoins réels. En fonction des étapes du déroulement de la procédure
de Résorption de l'habitat insalubre, on peut distinguer trois niveaux
d'animation socio-éducative :
1er niveau : Animation dans le quartier à démolir.
Il s'agirait d'une r animation en amont de la procédure de Résorption d'habitat
insalubre qui permettrait de préparer les populations à la connaissance des
événements qu'ellesvont. vivre et aiderait les autorités à mieux appréhender
la complexité des situations locales par une meilleure connaissance des
besoins. Cette "préparation à l'action" viserait à la fois à préparer les
habitants du quartier à résorber et à informer les responsables sur les
besoins ressentis.
65.