1 - base TEMIS

Troisième constatation :
L'ensemble des constatations précédentes se traduit tout naturellement
par l'existence d'une constellation de mini-actions locales
qu'il est à la fois très difficile d'appréhender et de généraliser.
Quatrième constatation :
Cette situation est inquiétante si l'on admet que, dans l'avenir, au fur
et à mesure que les opérations de Résorption d'habitat insalubre vont se
multiplier, des besoins de plus en plus pressants vont se manifester en
matière socio-éducative en amont et en aval de la procédure prévue par la
loi d'une part, et en nombre de personnes touchées d'autre part. L'absence
de cette action socio-éducative a pour effet de réduire considérablement
l'efficacité de la Résorption de l'habitat insalubre dans la mesure où,
sans elle, le risque est grand que les relogements se traduisent par un
simple transfert d'insalubrité. Il convient, en effet, de préciser que
l'acception correcte de la notion d'action socio-éducative - celle qui
est ici adoptée - prend en compte l'ensemble des diverses dimensions de
cette action, c'est-à-dire qu'elle concerne : l'information, l'évaluation
quantitative et qualitative des besoins, l'adaptation quantitative et
qualitative des offres de logements à la demande, les actions de sensibilisation
et de formation, les processus d'insertion, etc ...
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