1 - base TEMIS
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CHAPITRE VI<br />
LES PROBLEMES DE FINANCEMENT<br />
Comme on le verra plus loin, il est difficile d'obtenir une image claire<br />
des procédures et dispositions financières accompagnant la Résorption de<br />
l'Habitat Insalubre à partir de la réalité telle qu'elle est apparue<br />
dans l'investigation sur le plan départemental. Il paraît donc nécessaire<br />
de présenter un résumé très bref et schématique de la situation en la<br />
matière et ceci à partir de documents officiels existant au plan national.<br />
Officiellement, les moyens financiers mis à disposition de l'action de la<br />
résorption de l'habitat insalubre sont regroupés en trois catégories :<br />
- Le P.R.I. (Programme Spécial pour la Résorption de l'Habitat Insalubre)<br />
qui se présente sous la forme de dotations de logements aidés (Primes<br />
H.L.M., P.L.R.). Ce programmé sert à financer la construction de foyers,<br />
de cités de transit (à hauteur de 45 %) et de logements définitifs,<br />
strictement affectés au logement des personnes provenant de l'habitat<br />
insalubre. Il est à noter que ce programme est en progression rapide<br />
(4.000 en 1970, 8.200 en 1971 et 12.100 en 1972). Il est également à<br />
noter que les responsables nationaux ne souhaitent qu'il soit fait<br />
appel à ce programme que lorsque les autres moyens ont été épuisés<br />
(parc de logements existants, dotations départementales normales d'H.L.M.,<br />
logeemnts réservés par le F.A.S.).<br />
- Le chapitre 65/30, qui est un chapitre du budget du M.A.T.E.L.T., vise<br />
à financer la construction de cités de transit et à subventionner les<br />
opérations de résorption. La première est financée à concurrence de 55 % (1)<br />
dans le cas de cités définitives (car 45 % sont assurés par un prêt de<br />
la Caisse des Prêts aux organismes H.L.M. au taux de 1 % sur 5 ans),<br />
les secondes sont couvertes par 1'Etat à 70 ou 80 % du déficit de 1'opération<br />
selon l'importance de la population étrangère de la commune,<br />
et à 100 % dans le cas des.bidonvilles. Il est à noter que les crédits<br />
du chapitre 65/30 sont également en progression rapide (en 1970 : 25<br />
millions dans la loi de Finances portés à 53,5 millions en fin d'année ;<br />
en 1971 : 97,5 millions ; en 1972 : 125,8 millions) mais que, pour la<br />
première fois en 1972, les démandes ont dépassé les crédits disponibles.<br />
(1) Ces 55 % sont soit répartis entre la collectivité locale et l'Etat<br />
(70 % à la charge de l'Etat s'il y a moins de 8 % d'étrangers sur la<br />
. commune, 80 % dans les autres cas), soit à la charge de l'Etat seul<br />
lorsqu'il s'agit de résorption de bidonvilles.<br />
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