1 - base TEMIS
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d) Au niveau des procédures de règlement des indemnités, il convient<br />
de signaler un problème d'ordre administratif qui peut, à l'occasion,<br />
gêner, voire bloquer, le déroulement des opérations : dans le paiement<br />
des subventions, les établissements publics ne peuvent payer les prix<br />
de vente qu'après publication des actes de vente. Il en résulte des<br />
lenteurs à payer les gens, ce qui est fort dommageable dans la mesure<br />
où ceux-ci en ont besoin pour se reloger (très souvent, les gens<br />
souhaitent se reloger dans de l'accession à la propriété).<br />
Dans un cas signalé, il semble que le Ministère des Finances ait<br />
autorisé à payer 50 % au vu d'un compromis de vente dont le modèle<br />
avait été rédigé par le responsable administratif. Malheureusement,<br />
cet assouplissement n'est intervenu que pour les offices d'H.L.M.<br />
et n'a pas été étendu aux collectivités locales.<br />
e) II apparaît qu'il existe un problême financier aigu dans le cas de<br />
restauration d'immeubles anciens inscrits dans les opérations de<br />
résorption d'habitat insalubre. Dans ce cas, en effet, ainsi que<br />
le montre l'exemple de Grenoble, si le souci majeur est de maintenir<br />
en place les populations, il ne saurait être question d'utiliser des<br />
systèmes de prêt qui risqueraient de provoquer le mouvement inverse.<br />
Il faut donc des subventions qui apparaissent seules en mesure de<br />
répondre aux objectifs poursuivis. Dans la situation présente, on<br />
rappellera que la subvention de l'A.N.A.H. ne couvre que 30 % pour<br />
les travaux ponctuels et 50 % pour les travaux groupés. Il conviendrait<br />
donc de trouver les ressources complémentaires indispensables<br />
pour assurer la réussite de telles opérations. Il faut préciser,<br />
d'ailleurs, que les propriétaires occupants ne sont pas, en principe,<br />
couverts par le régime de subvention de l'A.N.A.H. De ce fait, certains<br />
responsables nationaux souhaitent que les crédits du 65/30 leur soient<br />
ouverts. Bien entendu, les évolutions de cette nature suscitent<br />
actuellement l'hostilité de la part du Ministère des Finances.<br />
A cet égard, on fait souvent remarquer que ces opérations sont coûteuses<br />
d'un point de vue strictement économique. Sur ce point, on peut s'interroger<br />
:<br />
- Prend-on toujours en considération les coûts non seulement économiques<br />
mais également sociaux pour la collectivité des opérations plus<br />
drastiques de destruction d'ilôts entiers ou de rénovation urbaine ?<br />
Il ne semble pas qu'il existe des études comparatives permettant<br />
d'éclairer ce problème. Le développement très systématique de la<br />
politique de restauration et d'amélioration de l'habitat pratiqué<br />
en Angleterre pourrait éventuellement fournir des indications précieuses<br />
à cet égard.<br />
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