1 - base TEMIS

Dans cette ville, les opérations de Résorption de l'habitat insalubre
sont assez avancées et ont été prises sous un angle global par les
collectivités locales en collaboration avec la Préfecture. De ce point
de vue, on peut dire qu'il s'agit d'une prise en charge politique du
problème. Par rapport à cette situation, la D.D.E. semble bien intégrée
dans le processus jouant son rôle de support et de conseiller technique
des décideurs dans le cadre des compétences qui lui sont imparties.
La ville est caractérisée par la délimitation d'un vaste secteur
sauvegardé ("le Bouchon de Champagne"). C'est à l'intérieur de ce
secteur qu'on rencontre les plus fortes concentrations d'insalubrité
et qu'ont été localisées les plus fortes opérations de résorption.
L'action de résorption se trouve de ce fait intégrée et programmée
dans un plan d'ensemble. Cette réalité combinée au fait que le délégué
du G.I.P. se trouve être le Directeur Départemental de l'Equipement
contribue à fondre l'action de résorption dans la politique d'aménagement
urbain. Dans cette situation, la D.D.E. joue un rôle très actif
et très déterminant dans la Résorption de l'habitat insalubre, même si,
en dernier recours, la décision appartient aux élus. Pour les collectivités
locales, l'aide de la D.D.E. est appréciée (notamment quant
auxdioix des secteurs d'intervention et à l'étude des esquisses) même
si son rôle est parfois jugé ambigu. Il est considéré comme particulièrement
naturel en matière d'attribution de primes et de programmation
des constructions. Les responsables de la D.D.E. voient principalement
leur rôle dans l'incitation des collectivités locales et
l'intégration de leur action à la politique urbaine, l'obtention
des crédits (position privilégiée du Directeur en tant que délégué
du G.I.P.), la programmation des constructions.
Dans ce département, il convient de distinguer entre l'opération
d'Argenteuil, où il existe depuis son démarrage une très étroite
collaboration entre la collectivité locale et la Sous-Préfecture,
et les autres opérations qui, bien que nombreuses, sont moins
avancées et moins importantes mais promues le plus souvent par les
services de la Préfecture. Il semble néanmoins que les collectivités
locales de gauche se sentent plus vivement concernées par l'application
de la Résorption de l'habitat insalubre que les autres.
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