1 - base TEMIS

Il faut toutefois préciser, pour éclairer pleinement ce débat, que du
point de vue des responsables locaux, les modalités de participation
financière de l'Etat sont beaucoup plus favorables dans le cas des
cités provisoires (100 %) que dans le cas des cités définitives (cf.
tableau page 58).
Une cinquième constatation, relevée par certains, concerne les réticences
rencontrées au niveau des sociétés H.L.M. qui ne sont pas propriétaires des
terrains et qui se font souvent "tirer 1'oreille" pour réaliser ce genre
d'opérations : la société H.L.M. reçoit le financement et est le promoteur
mais c'est ensuite confié à une association pour la gestion des cités de
transit ou des foyers. D'une façon générale, on peut considérer qu'une
société d'H.L.M. bien implantée dans un département se refuse à faire
ces types d'opérations
4, Quelques possibilités pour l'amélioration du système de relogement.
La question a été soulevée de savoir si la loi de juillet 1970 avait été
faite pour le relogement ou pour le "délogement". Actuellement, l'optique
du "délogement" semble malheureusement l'emporter sur celle du relogement.
Face à cette situation, il faut d'abord remarquer la difficulté rencontrée
dans la connaissance des logements disponibles. Toute action efficace en matière
de relogement suppose une connaissance très bonne de l'ensemble du
parc de logements disponibles. Dans la pratique, cette information existe
rarement et de manière très insuffisante, ce qui réduit d'autant la marge
de liberté des responsables locaux dans la programmation du relogement,
tant d'un point de vue quantitatif que qualitatif. Par conséquent, une
première amélioration serait obtenue si un effort était plus systématiquement
conduit pour identifier le parc des logements existants. '.
Pour trouver sa pleine efficacité, un tel effort demanderait à être complété
par une semblable connaissance des besoins exacts des populations concernées
tant, là encore, d'un point de vue qualitatif que d'un point de vue quantitatif.
Compte-tenu de la diversité des acteurs qui interviennent sur ce problème,
la préoccupation de coordination apparaît particulièrement importante.
Elle permettrait de réunir l'ensemble des informations nécessaires sur les
disponibilités, les opérations projetées et autoriserait, par conséquent,
la mise en oeuvre d'une véritable programmation des actions affectant le
patrimoine construit. Pour certains, cette coordination pourrait prendre
la forme d'une association regroupant les partenaires concernés ainsi
(1) Sur ce problème particulier des cités de transit, on pourra également se reporter
aux études réalisées par ailleurs et notamment :
- "Le logement des étrangers" (BUTALD)
- Les bulletins du G.I.P.
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