1 - base TEMIS

55.
- le projet de rénovation de l'ilôt du Gros Raisin qui,
par bien des côtés, représentait une opération suicide
pour les habitants, a été conduit par voie de presse
et la prise de quelques contacts avec les habitants.
Cela a donc été fait de manière assez impersonnelle.
Néanmoins, il ne semble pas qu'il y ait eu de gros
problèmes. Il s'agissait d'une population très sousprolétarisée
et essentiellement de gens âgés.
- En ce qui concerne l'ilôt opérationnel, l'opinion a été
informée par voie de presse et la conduite de réunions
notamment avec les commerçants. Cette opération s'est
conduite de façon très aisée car l'ensemble des habitants
y ont aisément décelé leurs intérêts.
Par ailleurs, ces attitudes des responsables locaux sont souvent
perçues par les fonctionnaires comme un frein au développement des
actions de résorption d'habitat insalubre.
Cas n° '54 - Dans 'le Nord, les responsables de la D.D.E. trouvent
qu'il est très difficile, voite impossible, de faire
sortir les déclarations d'insalubrité pour les immeubles
pour lesquels des mutations sont proposées. En effet, on se
heurte à la résistance des collectivités locales. Elles
craignent le caractère brutal de la décision. Tout se passe
comme si, ne sachant pas quand l'on pourra remplacer l'habitat
actuel, on préfère garder ce que l'on a.
Ce problème se trouve parfois exprimé au niveau de la D.U.P. ; celle-ci
devant nécessairement comporter les offres de relogement risque
de ne pouvoir être prise qu'à la fin du processus, c'est-à-dire
lorsque ces offres sont connues. Devant cette situation, certains
responsables de l'administration sont tentés de dissocier la D.U.P.
proprement dite des offres de relogement qu'ils consignent dans une
note annexe donnant des orientations de relogement sans précision complémentaire.
2. Les problèmes de relogemerit en matière de logement définitif.
21. Il apparaît que la possibilité d'utiliser les crédits en matière de
relogement de la meilleure façon possible, notamment pour des crédits
P.R.I., apparaît très liée à la prise en compte du problème du relogement
dès le point de départ de l'opération. Cette nécessité est
généralement soulignée par tous les responsables, notamment au niveau
national. Elle découle assez naturellement du type des opérations
de résorption d'habitat insalubre, nécessairement complexes au niveau
de l'ajustement entre les besoins détectés et les possibilités du
marché. Elle est, par ailleurs, d'autant plus forte que les responsables
locaux doivent mobiliser plusieurs possibilités de logement et
ne pas se contenter de s'en remettre au programme P.R.I.