1 - base TEMIS

45.
En conclusion, l'éventail des professions est un assez
fidèle reflet du visage présenté par un quartier à une
population de faible niveau d'instruction qui doitaccepter
des emplois peu qualifiés et mal rémunérés.
- par revenus :
De manière générale, les revenus sont bas :
5,4 % des personnes disposent de plus de 1.500 F/mois
22.3 % entre 1.000 et 1.500 F par mois
41.4 % entre 700 et 1.000 F par mois
30,9 % ont moins de 700 F. par mois.
ce qui apparaît très différent de la répartition des
revenus pour l'ensemble de la population active française.
Il est important de préciser que ce cas n'est qu'une illustration et
qu'il ne prétend pas être représentatif de toutes les situations locales
existantes.
Les acteurs locaux ont tendance à classer en trois catégories les types
de populations principalement rencontrées dans l'habitat insalubre qui
ont chacune leurs caractéristiques propres et posent des problèmes de
nature et de difficulté différentes :
1. Les populafrions âgées, caractérisées par la faiblesse des moyens
et l'impossibilité du déplacement pour des raisons affectives d'attachement
au quartier et d'intégration au milieu ambiant.
2. Les populations étrangères, caractérisées par leur mobilité, leur
taux élevé de "célibataires", leurs difficultés d'intégration culturelle.
3. .Les fami1 les dites "lourdes", caractérisées par leur dominante asociale
et leur considérable dépendance.
De l'avis général, dans les opérations de résorption d'habitat insalubre,
ce sont les populations étrangères qui semblent poser le moins de difficultés
d'intégration.
Au niveau de son application, la loi - et plus particulièrement certaines
de ses dispositions déjà analysées par ailleurs - se heurte à des difficultés
amplifiées par les caractéristiques de ce milieu auquel elle
s'applique.