1 - base TEMIS

Cas n° 5 6 - La Mairie d'Argenteuil souligne que, lorsque dans les cités
de transit il y a de nouveaux logements qui sont mis à la
disposition, en particulier par LOGIREP, de populations
transplantées, il serait souhaitable d'effectuer un "panachage"
des populations, notamment en ce qui concerne Argenteuilt
pour éviter une concentration trop importante de
travailleurs nord-africains principalement. Mai's elle remarque
que ceci ne dépend pas de son pouvoir mais de celui
de la Préfecture, en particulier pour les cités de transit ;
elle n'a pas réussi, jusqu'ici, à obtenir l'accord de la
Préfecture pour qu'un panachage systématique des populations
d'origine différente, française y compris, puisse être
effectué.
Cas n° S 7 - On peut également citer l'exemple LOGIREM à Marseille où
le taux de la population étrangère est trop important.
Il est de 15 à 20 % de familles, ce qui signifié au niveau
des enfants, 35 à 40 % dans les écoles. Ensuite, on risque
de récréer des ghettos et lorsque les familles françaises
partent, on ne peut pas mettre à la place des familles
étrangères. Les efforts de relogement sont actuellement
faits sur les H.L.M. neufs, mais il est curieux de constater
qu'en ce qui concerne les H.L.M. anciens, ceux-ci sont
fermés de fait à l'intégration des familles étrangères.
Dans un cas comme Marseille, sur les 15 % de familles
étrangères, il conviendrait qu'il n'y ait que la moitié de
Nord-Africains ; mais les contraintes sont telles qu'il
n'en est rien. Pour ce problème de relogement, on notera
l'obstacle de la complexité des procédures d'une part,
et de l'inadaptation du parc des logements (loyers trop
élevés et implantation ne permettant pas les brassages)
d'autre part.
57.
Ce dernier exemple fait ressortir les problèmes de l'adaptation de
l'offre à la demande en matière de logement. Ce point de vue est
exprimé de la façon suivante par un responsable troyen :
"II est nécessaire d'avoir une politique qualitative du relogement.
En fait, il y a toute une étude à conduire du marché du logement. Il
n'y a pas, à proprement parler, de crise du logement ; et pourtant
il y a encore des demandes. C'est que l'offre n'est pas qualitativement
adaptée à la demande".