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1 - base TEMIS

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Cas n° 9 - Les responsables de la collectivité locale de la métropole<br />

Nord illustrent bien ce propos lorsqu'ils disent que la loi,<br />

du fait des dispositions "draconniennee" qu'elle comporte,<br />

a des effets de véritable spoliation lorsqu'elle s'applique<br />

à autre chose que des bidonvilles. A ce titre, ces responsables<br />

regrettent de ne pouvoir utiliser les •procédures classiques<br />

telles que celles prévues dans les actions de Rénovation.<br />

A l'inverse, les responsables reconnaissent l'insuffisance des moyens<br />

d'intervention prévus par les procédures Rénovation Urbaine, une fois<br />

les décisions prises", et ceci par opposition aux moyens plus efficaces<br />

que l'on peut mobiliser après la déclaration d'insalubrité.<br />

Cas n° 10 - A Pontoise, il y a en cours une opération de Rénovation qui<br />

est une opération pilote sur le plan national dans un quartier<br />

sur un financement purement ANAH. Il n'y a donc pas eu de<br />

déclaration d'insalubrité. Le maire a réussi à "vider les<br />

locaux" mais il n'a pas de moyens juridiques pour empêcher<br />

que les locaux soient réhabités, bien que ce phénomène se<br />

produise pour un immeuble au moins dont le propriétaire est<br />

Algérien. Le maire, devant cette situation, se tourne vers<br />

la Préfecture pour demander son intervention mais celle-ci<br />

répond que, compte-tenu de la procédure engagée, elle ne<br />

peut rien faire.<br />

2. Examen des critères d'utilisation de la procédure de Résorption de l'habitat<br />

insalubre par rapport aux autres.<br />

L'ensemble des réactions des responsables traduit l'existence de trois<br />

critères de choix de valeur très inégale :<br />

-Le premier critère, de loin Je plus déterminant, est affaire de circonstances<br />

: l'existence de crédits. Rappelons que ce phénomène est d'autant<br />

plus ressenti qu'il coïncide avec la disparition des crédits de Rénovation<br />

urbaine. A l'extrême, certains responsables locaux, bien qu'hostiles à<br />

l'application de la loi Vivien, y font appel pour disposer des ressources<br />

financières qui y sont attachées.<br />

Référence : Cas n° 4.<br />

5.

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