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françois-pierre goy les sources manuscrites de la musique pour luth ...

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En revanche, trois pièces seulement sont entièrement <strong>de</strong> sa<br />

main : un petit prelu<strong>de</strong> <strong>pour</strong> théorbe, noté sous <strong>les</strong> exemp<strong>les</strong> <strong>de</strong><br />

basse continue <strong>de</strong> A (f. v), et <strong>pour</strong> <strong>luth</strong>, un brandle (f. )<br />

et une seraband [<strong>de</strong> Merville ( ) ] (f. v) en accord Radke , non<br />

numérotés (ils ne font pas partie <strong>de</strong>s pièces <strong>pour</strong> consort). Il<br />

copie correctement, d'une écriture plus petite, et aussi plus<br />

"mo<strong>de</strong>rne" que celle <strong>de</strong> A — le i remp<strong>la</strong>ce, <strong>pour</strong> <strong>la</strong> huitième case,<br />

le y encore utilisé par A —, mais moins calligraphiée. On lui<br />

doit aussi <strong>les</strong> indications re<strong>la</strong>tives à l'accord, f. et v,<br />

celle du f. étant <strong>de</strong> <strong>la</strong> main <strong>de</strong> A.<br />

C a entré <strong>les</strong> pièces 27–32 (f. v– ), toutes en accord ,<br />

et qui ne sont plus <strong>de</strong>s arrangements <strong>de</strong> pièces solistes, mais<br />

<strong>de</strong>s œuvres écrites directement <strong>pour</strong> consort, comme le montrent<br />

<strong>les</strong> silences prévus dans <strong>la</strong> partie <strong>de</strong> <strong>luth</strong>, qui ne peut en aucun<br />

cas être considérée comme autonome. Le premier treble double à<br />

l'unisson ou à l'octave supérieure le superius du <strong>luth</strong>, le second<br />

a une partie indépendante. La basse <strong>de</strong> viole et <strong>la</strong> basse<br />

continue, dont <strong>les</strong> parties sont à nouveau i<strong>de</strong>ntiques, é<strong>la</strong>borent<br />

<strong>la</strong> ligne <strong>de</strong> basse du <strong>luth</strong> (l'Ex. 0 montre l'[Almaine], n° 30).<br />

Les n° 28 et 32 sont attribués respectivement à "Mr Birchingshaw"<br />

et "J: B:", c'est-à-dire le compositeur et théoricien John<br />

Birchensha (mort en ), auquel Christopher D. S. Field attribue<br />

l'ensemble <strong>de</strong>s six pièces ( ) , qui ont été renumérotées <strong>de</strong> 1 à<br />

6 dans un ordre différent <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> copie.<br />

L'écriture <strong>de</strong> C est proche <strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux autres rédacteurs<br />

par <strong>la</strong> forme <strong>de</strong>s lettres, mais ses ornements lui sont<br />

propres. Les ratures peu nombreuses semblent provenir au moins<br />

autant <strong>de</strong> remaniements du texte que <strong>de</strong> <strong>la</strong> correction <strong>de</strong> fautes,<br />

et il est probable que C connaissait l'instrument et sa notation<br />

mieux que A.<br />

Il semble que l'on puisse attribuer aux mêmes mains l'ensemble<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> copie <strong>de</strong>s cinq recueils. La partie <strong>de</strong> lyra-viol est<br />

sans conteste <strong>de</strong> <strong>la</strong> main <strong>de</strong> A, avec quelques annotations dues à<br />

I: In<strong>de</strong>x <strong>de</strong>s noms In<strong>de</strong>x <strong>de</strong>s titres

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