françois-pierre goy les sources manuscrites de la musique pour luth ...

à cette catégorie les quelques pièces qui figurent dans le manuscrit
en une seule version, soit pour mandore (p. , , , f.
III), soit en notation ordinaire (p. – ( ) , ), soit pour luth
(p. ).
A (p. , , , , , – , – , – , 0– , – ,
– , , , , , , , , , , 0– , , , –
, , , , , f. I, XIII–XIV) n'a écrit que pour mandore
ou "en musique". De sa main sont tous les exercices de contrepoint,
et les premières versions des transcriptions, ainsi que
quelques pièces isolées. Dans ses commentaires, particulièrement
difficiles à déchiffrer, il mêle l'allemand et le français, qu'il
utilise notamment pour les termes techniques : intervalles, valeurs
de notes, noms d'accords. Il est possible que les phrases
entièrement en français reproduisent des conseils donnés par ses
maîtres et que l'usage de l'allemand corresponde à ses commentaires
personnels a posteriori.
A est vraisemblablement Anton von Schermar ( 0 - ), patricien
d'Ulm, érudit (il s'intéressait aux sciences, à l'histoire,
à l'histoire naturelle, aux mathématiques, à la théologie,
aux arts), écrivain et fondateur de la Schermar'sche Bibliothek,
qui voyagea beaucoup dans sa jeunesse a . Cependant, la comparaison
de l'écriture de A avec celle de Schermar dans le manuscrit
en notation ordinaire D-Usch Ms. Misc. 0a-b ( 0) n'apporte
qu'un élément en faveur de cette hypothèse : les clés représentées
par des lettres (g pour la clé de sol). Dans les titres,
on ne retrouve pas dans Misc. 0a-b le r si caractéristique de
l'écriture de A. Mais il est possible que l'écriture du jeune
Schermar ait évolué pendant les cinq ou six ans qui séparent les
deux manuscrits.
On retrouve la main de A, assez malhabile au début de -
D-Us (nombreuses ratures), dans D-Usch Ms. Misc. b (f.
[ – ], [ ], [ ], [ v– ] et [ 0– ]).
B, qui a entièrement rédigé le petit manuscrit pour mandore
à quatre chœurs D-Usch Ms. Misc. a, n'apparaît que dans la
première partie de -D-Us , jusqu'à la p. (p. , , – ,
0, , – , – , – 0, , , , , 0, , – , ,
, , , et f. II, IV–XII). La belle écriture très lisible
de ses titres et commentaires contraste avec celle, assez grossière,
de son élève, et sa notation musicale est fiable, bien que
la présentation manque parfois de soin.
Index des noms Index des titres
I: