27.06.2013 Views

françois-pierre goy les sources manuscrites de la musique pour luth ...

françois-pierre goy les sources manuscrites de la musique pour luth ...

françois-pierre goy les sources manuscrites de la musique pour luth ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

(GB-Cfm Mus. Ms. 688), rédigé fin 1637, probablement à Hambourg,<br />

où Lowther dit avoir commencé l'étu<strong>de</strong> du <strong>luth</strong>. Mersenne parle<br />

certes déjà <strong>de</strong> <strong>luth</strong>s à onze rangs en , mais l'illustration<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> p. réserve ce nombre au "Tuorbe", dont l'auteur dit plus<br />

loin qu'il est "plustost vn Luth à double manche qu'vn Tuorbe"<br />

(p. [bis]), et même si "l'on peut aussi bien adiouster un onziesme<br />

rang [au Luth], comme au Tuorbe" (p. ), tous ses exemp<strong>les</strong><br />

sont <strong>pour</strong> dix rangs seulement.<br />

Selon Burwell, ce onzième chœur a été ajouté <strong>pour</strong> remp<strong>la</strong>cer<br />

<strong>la</strong> troisième case du sixième chœur, inaccessible quand <strong>la</strong><br />

main gauche doit jouer "en bas du manche" (c'est-à-dire dans <strong>les</strong><br />

positions élevées), et <strong>pour</strong> cette raison <strong>les</strong> "bons maîtres du<br />

<strong>luth</strong>" n'y mettent que <strong>la</strong> doublure aiguë ( ) . Mais cette affirmation<br />

est doublement suspecte : non seulement on ne <strong>la</strong> retrouve nulle<br />

part ailleurs — Talbot dit bien : "Il porte rangs dont <strong>les</strong><br />

plus graves sont doub<strong>les</strong> (accordés en ves) <strong>les</strong> trois suivants<br />

<strong>de</strong>s unissons doub<strong>les</strong>, <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux premiers simp<strong>les</strong> = en tout 0<br />

cor<strong>de</strong>s" ( ) , et Mouton fait parfois jouer <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux cor<strong>de</strong>s du chœur<br />

séparément —, mais surtout elle est démentie par <strong>la</strong> <strong>musique</strong>, où<br />

l'octave grave est souvent indispensable. De plus, Burwell donne<br />

plus loin une autre explication à l'omission <strong>de</strong> cette basse,<br />

dont le son trop puissant étoufferait celui <strong>de</strong>s autres cor<strong>de</strong>s ( ) .<br />

Ce particu<strong>la</strong>risme ne reflète probablement que <strong>la</strong> pratique <strong>de</strong><br />

l'auteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> et peut-être <strong>de</strong> quelques isolés.<br />

L'usage d'un <strong>de</strong>uxième chœur simple, autre point sur lequel<br />

ce <strong>luth</strong> diffère du précé<strong>de</strong>nt, est au contraire général, mais il<br />

n'est pas possible <strong>de</strong> savoir quand cette innovation a été introduite.<br />

Selon Burwell, <strong>les</strong> causes en seraient <strong>la</strong> difficulté d'accor<strong>de</strong>r<br />

ce chœur à l'unisson — le frottement <strong>de</strong>s cor<strong>de</strong>s fausses<br />

étouffant le son <strong>de</strong>s autres — et l'exécution plus aisée <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Ca<strong>de</strong>nce ( ) sur <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux premiers chœurs quand ils sont tous <strong>de</strong>ux<br />

simp<strong>les</strong> ( ) .<br />

II: 0 In<strong>de</strong>x <strong>de</strong>s noms In<strong>de</strong>x <strong>de</strong>s titres

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!