Comprendre les traumatismes vécus dans les pensionnats indiens ...

scorbut, notamment l’aspirine, la gelée
de pétrole et le sirop contre la toux fait à
partir de sapin baumier et de miel;
• plus de 100 espèces de plants cultivés
aujourd’hui l’ont d’abord été par les
Autocthones. Le maïs, la courge et la
pomme de terre font partie des plants
les plus connus qui poussent maintenant
partout dans le monde. Les Hurons
cultivaient 17 variétés de maïs et huit
variétés de courge. (Le maïs soufflé et le
sirop de maïs sont devenus des aliments
très appréciés à notre époque);
• le riz sauvage est en fait une céréale
que les Européens appelaient à tort riz
en raison de sa forme ressemblant à
celle du riz. Il s’agissait d’un met délicat
particulièrement prisé, souvent offert en
cadeau ou gage d’amitié;
• les jeux comme la crosse et les fléchettes
de pelouse ont été inventés par les
Premières Nations;
• la gomme à mâcher était faite à l’origine
de gomme d’épinette;
• le soda au gingembre était à l’origine un
remède contre les maux d’estomac, il est
toujours largement utilisé comme tonique
et comme boisson gazeuse;
• les tournesols étaient cultivés pour la
valeur nutritive de leurs graines.
12 Voir également la section II : Pensionnats.
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Premières Nations et pensionnats12 Des pensionnats ont été établis dans
toutes les provinces et tous les territoires,
à l’exception de l’Île-du-Prince-Édouard et
du Nouveau-Brunswick, afin d’assimiler les
enfants « indiens » à la société canadienne.
En 1900, 48 % des enfants des Premières
Nations âgés de six à quinze ans étaient
inscrits dans ces écoles (Dickason, 2002).
Selon le Projet de collecte de données
sur les pensionnats indiens (PI) (INAC,
1998), on estime que de 105 000 à
107 000 Autochtones ayant fréquenté ces
pensionnats étaient toujours vivants en 1991.
De ce nombre, 80 % étaient des Indiens
inscrits, 6 % étaient des Indiens non inscrits,
9 %, des Métis, et 5 %, des Inuits.