Numéro 66 - Café pédagogique
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Education musicale<br />
- François Jarraud -<br />
- A la Une : Nouveaux programmes en TMD et au collège<br />
Dans l'éditorial publié sur Educnet, Vincent Maestracci, doyen du groupe des enseignements<br />
artistiques de l'Inspection générale, annonce plusieurs refontes de programmes. Les nouveaux<br />
programmes des classes à horaire aménagés musicales devrait être publié ce trimestre. La<br />
série Techniques de la musique et de la danse devrait être rénovée à l'horizon 2007 : " le<br />
monde de la musique, celui des métiers et des techniques qui l’entourent, a considérablement<br />
bougé. Il est plus que temps d’en tirer les conséquences en rénovant profondément l’ensemble<br />
de la filière afin qu’elle accueille enfin des élèves dont les projets, sans viser le<br />
professionnalisme en interprétation musicale ou chorégraphie, nécessitent une pratique et<br />
une culture musicale ou chorégraphique solides et polyvalentes inscrites dans une formation<br />
générale qui le soit tout autant".<br />
Enfin la réforme des programmes du collège est signifiée : " il s’agira bien d’en renforcer la<br />
structuration pour souligner plus fortement ce qui relève d’une part des objectifs de<br />
formation, d’autre part des modalités pédagogiques permettant de les atteindre".<br />
http://www.educnet.education.fr/musique/index.htm<br />
Pour le prof<br />
- La musique s'écoute<br />
"Il est intéressant de s’arrêter un instant sur la présence pour la première fois au programme<br />
d’une œuvre relevant des traditions non écrites occidentales et contemporaines, en l’espèce<br />
une chanson de Jimi Hendrix, Purple Haze. Si cette présence dans le programme de série L<br />
est cette année « accompagnée » pour alimenter l’étude des relations du savant au populaire,<br />
elle n’en ouvre pas moins de nouvelles perspectives pour l’approche de l’étude analytique de<br />
la musique en l’absence de trace écrite. Avec Hendrix, toute étude sur partition est vaine,<br />
celles qui existent ne donnant qu’une bien piètre idée de ce que contient la musique. Seule<br />
l’écoute est une référence fiable. Mais quelle écoute ? Celle de l’interprétation sauvage qu’il<br />
en donne en clôture du festival de Woodstock et juste après un Star Spangled Banner<br />
d’anthologie ? Celle de son premier album, plus propre et retenue, claire et produite avec la<br />
précision du studio ? Si la réponse n’existe pas, la question s’impose… comme pour nombre<br />
des œuvres des répertoires classiques. Car, convenons-en, l’analyse académique, la<br />
musicologie savante plus généralement s’est jusqu’à présent trop peu occupée de cette<br />
dimension pourtant essentielle aujourd’hui de l’interprétation de la musique. Or la musique,<br />
et particulièrement pour l’immense majorité de nos élèves, s’écoute bien avant de se lire ou<br />
de se jouer… Alors, travailler sur Hendrix ne nous donnerait-il pas quelques précieuses