L’écriture "Je voudrais vous dire" Monsieur le ministre <strong>de</strong> l'Agriculture, Vous qui nous imposez <strong>les</strong> lois, <strong>les</strong> mises aux normes, <strong>la</strong> productivité, le respect <strong>de</strong> l'environnement, Messieurs <strong>les</strong> techniciens, vous qui valorisez vos matières premières : l’aliment ou <strong>les</strong> produits phytosanitaires sans aucune négociation possible. Croyez-vous que nous puissions toujours subir, sans rechigner ? Nous n'avons pas le droit <strong>de</strong> dire, ni même <strong>de</strong> penser, que <strong>de</strong>main on s’arrête. Non ! Les prélèvements <strong>de</strong>s emprunts sur le relevé <strong>de</strong> compte savent nous remettre à notre p<strong>la</strong>ce. Mais, me direz vous, vous avez choisi. C'est exact, mais pas à ce prix. La morosité et l'amertume s'installent jour après jour. Aucune assurance d’une meilleure reconnaissance du fruit <strong>de</strong> notre travail. Continuer à compter, pour ne pas s'effondrer. Comment, messieurs, voulez vous, que nous nous épanouissions dans notre métier, que nous donnions <strong>la</strong> vocation à nos jeunes, que nous maintenions notre idéal, que nous travaillions à notre juste valeur ? Nous aussi, nous avons envie <strong>de</strong> faire <strong>la</strong> grasse matinée, <strong>de</strong> ne pas courir après le temps, <strong>de</strong> nous épanouir tout simplement, en préservant notre métier. Messieurs <strong>les</strong> voisins, que <strong>la</strong> proximité <strong>de</strong> nos biens dérange et qui voulez vous approprier nos <strong>terre</strong>s pour enrichir votre patrimoine et vous donner <strong>de</strong>s airs <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur, c'est à vous aujourd'hui que je m’adresse. Faut-il vous rappeler que <strong>les</strong> agriculteurs ont besoin <strong>de</strong> leurs <strong>terre</strong>s pour vous apporter <strong>la</strong> nourriture qui vous fait vivre ? Nous <strong>les</strong> agriculteurs travaillons sept jours sur sept, ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s ou pas, <strong>de</strong>vons assumer nos astreintes, sans nous p<strong>la</strong>indre, subir <strong>les</strong> prix imposés à nos produits, <strong>les</strong> augmentations <strong>de</strong> charges, <strong>les</strong> intrants. Comment gar<strong>de</strong>r espoir, dans le désespoir, en l’attente d’un changement ? Nous aspirons à enfin trouver <strong>la</strong> reconnaissance que nous attendons tous, dans notre petit espace. Nous voulons continuer à nous émerveiller au spectacle <strong>de</strong>s vaches <strong>la</strong>itières pâturant l'herbe <strong>de</strong> l'enclos, admirer <strong>la</strong> nature s'épanouir au lever du soleil pendant que <strong>la</strong> traite se déroule. Nous rendre au travail en siff<strong>la</strong>nt, ne plus y aller contraints et forcés. Nous épanouir dans ce que nous faisons. 108
Est-ce beaucoup <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r ? Dites-moi comment rester positive, trouver mon équilibre et contribuer à l'avenir du mon<strong>de</strong> agricole ? Valérie 109
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LES MOTS DE LA TERRE Paroles d’ag
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Sommaire LE LIEU DE VIE ...........
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et des animaux leur ont fait choisi
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ferment pour recevoir les bateaux s
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Nous en avons hérité des parents
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de nature, mon exploitation l'est a
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Claire : Pour parler de mon attache
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La famille Autour de vous, parmi vo
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Valérie : Ma petite famille est co
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préparent tranquillement, on profi
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Yolande, jour de départ des lapins
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Claire, un samedi en mai 7h45 Le r
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Je remonte nettoyer les chambres, a
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Les voilà qui arrivent, chacune de
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endez-vous. Je descends à la cuisi
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sur le tracteur, je téléphone ave
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Valérie : Ces vacances sont bien m
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La succession Pierre : La successio
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Valérie : L’absence de successio
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dans les prairies humides, ailleurs
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