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classification internationale des handicaps et santé mentale - ctnerhi

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« Pour m<strong>et</strong>tre à l’épreuve toutes ces théories concurrentes, nous avons besoin<br />

d’un modèle maniable pour le handicap (disablement) lui-même, qui soit opérationnel<br />

pour cadrer les questions de recherche dans les différentes disciplines par ceux qui<br />

adhèrent à <strong>des</strong> théories explicatives différentes » (p. 1173-1174).<br />

Après un développement historique, les auteurs envisagent<br />

l’avenir :<br />

« En fait, dans le futur prévisible, les politiques du handicap (disablement) seront<br />

déchirées par un combat interne entre deux stratégies politiques antagonistes. La première<br />

caractérise les personnes handicapées (disabled people) comme un groupe social<br />

minoritaire qui doit rechercher ses droits civiques de base <strong>et</strong> combattre contre la discrimination...<br />

La seconde insiste pour dire que le handicap (disablement) est un phénomène<br />

humain universel... La version révisée de la CIDIH... incorpore l’universalisme<br />

comme principe conducteur » (p. 1179).<br />

En s’appuyant sur les travaux d’Irving Zola, ils concluent :<br />

« Plutôt que d’identifier <strong>des</strong> besoins spéciaux qui requièrent une attention spéciale<br />

(<strong>et</strong> une législation spéciale, <strong>des</strong> agences spéciales <strong>et</strong> <strong>des</strong> experts spéciaux), nous<br />

avons besoin de voir que toutes les personnes ont <strong>des</strong> besoins qui varient de manière<br />

grossièrement prévisible dans le cours de leur vie. La politique de l’incapacité n’est<br />

donc pas une politique pour quelque groupe minoritaire, c’est une politique pour<br />

tous » (p. 1182).<br />

Le cadre de la CIH révisée<br />

La <strong>classification</strong> devient une <strong>des</strong>cription générale du fonctionnement<br />

humain, présentée de manière neutre. De ce cadre se déduit un<br />

autre, les limitations de fonctionnement, grâce à l’usage de « qualificateurs<br />

» qui indiquent la sévérité <strong>des</strong> limitations, le besoin d’aide <strong>et</strong><br />

l’eff<strong>et</strong> de l’environnement (« facilitateur » ou obstacle).<br />

La <strong>classification</strong> conserve trois niveaux, celui <strong>des</strong> organes <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

fonctions (scindé en deux sous-chapitres), celui <strong>des</strong> activités <strong>et</strong> celui<br />

de la participation. À ces niveaux s’ajoute une liste de facteurs contextuels,<br />

dont on nous dit qu’elle est incomplète dans la mesure où elle<br />

n’inclut pas les facteurs personnels. Sur chaque niveau, les difficultés<br />

s’expriment par <strong>des</strong> limitations, sauf au premier niveau où est<br />

conservé le terme de déficience. La décision n’est pas encore prise<br />

d’adopter ou non un terme générique pour désigner l’ensemble <strong>des</strong><br />

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