en compte, afin de différencier les territoires selon qu’ils sont sur des trajectoires ascendantesou descendantes. Enfin, le poids re<strong>la</strong>tif au sein de <strong>la</strong> commune des quartiers présentant desdifficultés doit être un élément permettant de les c<strong>la</strong>sser dans <strong>la</strong> catégorie des territoires cibles.Le pilotage de <strong>la</strong> réforme au niveau national, selon des modalités qui restent à définir, garantitl’égalité de traitement des territoires, avec un dispositif de consultation du niveau local afin deprocéder aux ajustements nécessaires. Ainsi, l’identification au niveau national des « territoirescibles » doit faire l’objet d’un aller-retour avec les acteurs locaux pour valider ou ajuster les contoursdes quartiers, sans que ce<strong>la</strong> ait pour effet d’aller à l’encontre de l’objectif de resserrement de <strong>la</strong>géographie prioritaire.Si un petit nombre d’indicateurs doit être retenu pour fixer <strong>la</strong> liste des territoires, afin deconserver <strong>la</strong> lisibilité de <strong>la</strong> réforme, des indicateurs qualitatifs et quantitatifs complémentairesdoivent être prévus pour observer les quartiers et leur évolution. Ces indicateurs doivent aiderà <strong>la</strong> définition des périmètres d’action thématiques, au suivi et à l’évaluation des projets parthématique (éducation, sécurité, santé, etc.) et des contrats. Ils doivent être mesurables, lisibleset comparables dans le temps et dans l’espace pour faciliter l’observation des évolutions, doncde <strong>la</strong> réduction ou de l’accroissement des écarts par rapport au niveau national et au reste del’agglomération.1.3.2 – La graduation de l’intervention de l’EtatUne fois les territoires cibles identifiés, <strong>la</strong> question de <strong>la</strong> graduation de l’intervention de l’Etatse pose. L’Etat, mais aussi <strong>la</strong> région, le département et l’établissement public de coopérationintercommunale (EPCI), doivent graduer leur intervention financière en fonction de <strong>la</strong> gravité de<strong>la</strong> situation, du nombre de personnes concernées, du niveau de richesse du territoire (celui de<strong>la</strong> commune et/ou de l’EPCI) avec, autant que possible, une modu<strong>la</strong>tion en fonction du projetaffiché dans le contrat et de <strong>la</strong> solidarité intercommunale déjà à l’œuvre.Si le groupe de travail souhaite encourager <strong>la</strong> solidarité d’agglomération, il n’est pas parvenuà définir de façon consensuelle une mesure de <strong>la</strong> richesse des communes ou de <strong>la</strong> solidaritéintercommunale. L’effort fiscal ou le potentiel fiscal ont été mentionnés comme autant d’élémentsqui permettent d’appréhender les ressources des communes, leur capacité d’intervention. Lescritères évoqués, PFIA (potentiel fiscal intercommunal agrégé) ou CIF (coefficient d’intégrationfiscale) ne sont cependant pas apparus complètement satisfaisants bien qu’utiles. Unmécanisme de bonus-malus pourrait être mis en p<strong>la</strong>ce, tout en étant vigi<strong>la</strong>nt sur ses éventuelseffets pervers : un malus adressé à une agglomération qui ne serait pas solidaire de sesterritoires en difficultés risquerait de pénaliser davantage ces quartiers. De plus, <strong>la</strong> solidaritéintercommunale ne s’apprécie pas uniquement à travers les flux financiers (comme <strong>la</strong> dotationde solidarité communautaire, par exemple), mais également par l’importance des politiquesd’agglomération qui y sont déployées (transport, par exemple). La mission confiée à FrançoisPupponi doit permettre d’explorer des pistes dans ce sens.1.3.3 - La transition entre l’ancienne et <strong>la</strong> nouvelle géographie prioritaireUne évolution progressive entre l’ancienne et <strong>la</strong> nouvelle géographie est nécessaire pour lesterritoires actuellement dans <strong>la</strong> géographie prioritaire, mais qui seront c<strong>la</strong>ssés demain dans lesterritoires de veille.Pour ne pas être brutale, <strong>la</strong> sortie de ces territoires pourrait se faire en sifflet, avec une baisseprogressive des crédits de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>. Toutefois, les modalités précises n’ont pas étéétablies par les participants au groupe de travail, notamment en ce qui concerne <strong>la</strong> durée decette transition, <strong>la</strong> question de l’inscription dans le contrat de <strong>la</strong> mobilisation du droit communpour ces territoires ou celle de <strong>la</strong> mise en œuvre d’un re<strong>la</strong>is par <strong>la</strong> solidarité locale (régionale,départementale ou intercommunale).De <strong>la</strong> même manière, un mécanisme de sortie en sifflet pourrait être mis en p<strong>la</strong>ce pour lepatrimoine des bailleurs qui ne serait plus de facto éligible à l’abattement de 30% de <strong>la</strong> TFPB.rapport de synthèse de <strong>la</strong> concertation 8
1.3.4 – Le cas particulier des territoires ultra-marinsLes territoires ultra-marins sont éligibles à <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> et doivent pouvoir être pleinementpris en compte dans le cadre de sa réforme. Il est cependant nécessaire d’adapter les principesqui <strong>la</strong> fondent (une géographie resserrée, l’emboitement des territoires cibles, des périmètresd’action thématiques et des territoires de veille) aux réalités ultra-marines. Au-delà decaractéristiques géographiques singulières (effets de l’insu<strong>la</strong>rité, exposition aux risques naturels),il convient de prendre <strong>la</strong> mesure de leurs situations démographiques particulières (distinguer lesterritoires en transition des territoires en forte croissance, notamment du fait de l’ampleur desflux migratoires) et de leurs conséquences urbaines (déficit de logements, essor de l’habitatspontané). La politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> doit par conséquent être é<strong>la</strong>borée en prenant en compte cesparamètres et l’impératif méthodologique de <strong>la</strong> penser à l’échelle régionale.Par ailleurs, à l’exception de <strong>la</strong> Réunion, qui peut s’appuyer sur des données statistiques infracommunalescomparables à celles qui sont disponibles en métropole, les territoires ultra-marinsne disposent pas des outils de l’INSEE indispensables pour établir des statistiques à l’échelledes quartiers de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>. Dans l’attente de <strong>la</strong> nécessaire mise à niveau de cesdonnées, une approche locale des indicateurs sociaux et urbains doit être privilégiée, pourdessiner les contours d’une géographie prioritaire adaptée aux réalités de chaque territoire.Outre des critères démographiques (part des jeunes, part des familles monoparentales…) etsociaux (taux de chômage…), des indicateurs permettant d’évaluer <strong>la</strong> situation de l’habitatHLM et de l’habitat ancien dégradé, ainsi que <strong>la</strong> présence et <strong>la</strong> densité de l’habitat insalubre etspontané, doivent être mobilisés.Compte tenu de <strong>la</strong> rapidité des mutations démographiques auxquelles les territoires ultra-marinssont exposés et de leurs conséquences sur <strong>la</strong> concentration de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion, les conditions devie (logement, transports, équipements publics), l’emploi, l’éducation, ou <strong>la</strong> santé, <strong>la</strong> géographieprioritaire doit être actualisée au cours de <strong>la</strong> vie du contrat, à mi-parcours.rapport de synthèse de <strong>la</strong> concertation 9
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AnnexeListe des contributeursCette
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