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Télécharger - Délégation interministérielle à la ville

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La mobilisation du droit commun« La politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> (…) doit se donner comme priorité <strong>la</strong> mobilisation et <strong>la</strong> transformationdes politiques de droit commun (…). Si le droit commun agissait, <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> pourraitredevenir une politique spécifique supplémentaire et non pas suppléante. » (profession banlieue)« La mobilisation du droit commun au service des territoires est <strong>la</strong> contribution <strong>la</strong> plus fondamentaleet durable que peuvent faire les institutions publiques à <strong>la</strong> résolution des problèmes. Malgré desefforts récents, le « compte n’y est pas » dans <strong>la</strong> prise en compte par les services de droit commun desterritoires et des popu<strong>la</strong>tions fragiles. Cet enjeu –identifié dès l’origine de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> –concerne le fonctionnement de l’administration dans son ensemble et donc dépasse le périmètre duseul ministère de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>. » (communauté urbaine du Grand Lyon)« En dehors du comité interministériel des <strong>ville</strong>s, les ministères « de droit commun » se sont jusqu’àaujourd’hui peu mobilisés voire même désengagés des quartiers prioritaires. Si l’on considère que <strong>la</strong>situation de ces quartiers résulte avant tout de l’échec des politiques sectorielles. Il conviendrait derenforcer le pouvoir d’injonction de l’Etat afin que l’intervention des différents ministères (culture,sport, éducation nationale, emploi, etc.) s’impose en direction de ces territoires à un niveau adaptéaux difficultés rencontrées. » (<strong>ville</strong> de Bègles)« En conclusion, nous considérons que <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> doit devenir une politique structurelle.En effet, il existera toujours des quartiers qui auront un rôle d’accueil des popu<strong>la</strong>tions modesteset précaires et l’exercice de ce rôle nécessite une politique publique qui intègre des moyens et desobjectifs, pour promouvoir des parcours positifs, être attentifs à ce que les écarts entre les territoiresne se creusent pas. » (ViennAgglo)« Une meilleure mobilisation du droit commun, si elle est associée à une baisse des crédits spécifiquesrelevant de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>, nous éloignerait de nos objectifs. La politique doit conserver sesmoyens propres pour continuer à avoir du sens. » (<strong>ville</strong> de Lanester)« Sans une affectation équitable des moyens de droit commun, <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> ne pourramener qu’une politique de rattrapage qui ne répondra qu’imparfaitement aux besoins des territoires.» (<strong>ville</strong> de Clichy-sous-bois)« Les besoins qui s’expriment sont grandissants tandis que les moyens des communes diminuentsous l’impact des différentes réformes. » (<strong>ville</strong> d’Echirolles)« Il nous semble important qu’une meilleure communication, coordination des politiques de droitcommun et des actions spécifiques aujourd’hui sectorisées (emploi, social, économique, éducation,insertion, rénovation...) soient mise en oeuvre pour améliorer <strong>la</strong> situation actuelle. » (chambre decommerce et d’industrie de l’Essonne)« Jusqu’à aujourd’hui, l’appel aux moyens de « droit commun » a plutôt relevé de l’incantation, etce<strong>la</strong> d’autant plus dans le contexte budgétaire actuel de baisse des crédits. Le constat est fait quedans bien des cas les moyens propres de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> viennent compenser un retrait ouune absence de services publics. L’Etat lui-même doit s’interroger sur les modalités à adopter poursoumettre ses différents services centraux et déconcentrés à une logique de dépenses obligatoiresfléchées sur les quartiers prioritaires (en matière d’enseignement/éducation/parentalité, d’emploi,d’insertion, de sécurité, de culture et de sport, de santé...) . » (communauté d’agglomération Saint-Etienne Métropole)« Concernant les territoires actuels qui concentrent <strong>la</strong> pauvreté, il nous semble que <strong>la</strong> questioncentrale est le parcours des popu<strong>la</strong>tions : ces quartiers doivent devenir pour leurs habitants un lieutremplin, vers une situation plus confortable, un lieu où l’ascenseur social est possible pour ses enfants.C’est ainsi que les politiques menées doivent être évaluées : en regardant, non pas de l’évolution de<strong>la</strong> situation générale des quartiers, mais des trajectoires personnelles. Pour atteindre cet objectif, sion ne peut nier que <strong>la</strong> trop grande concentration de difficultés pose des défis quelquefois insolvables,notamment à l’école, cette concentration peut aussi être vue comme un atout pour l’efficacité del’action publique. Elle permet en effet de cibler des mesures et des projets et de mieux toucher lepublic qu’avec un éparpillement sur le territoire national. » (Cités en mouvement)Synthèse des cahiers d’acteurs « Élus et professionnels » • 29 janvier 2013 27

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