Télécharger - Délégation interministérielle à la ville

Séquence 2 – Enjeux de la rénovation urbaine, transportet logementHervé Masurel, SGCIV, présente les thèmes supports pour les débats.• Rééquilibrage territorial de l’offre en logements locatifs sociaux• Programmation de logements et diversification de l’habitat dans les quartiersen rénovation urbaine• Offre nouvelle de transports du grand Paris et desserte des quartiers de la politiquede la villeVéronique Cote Millard, Maire Des Clayes-sous-Bois, introduit en soulignant que les départementsde l’Essonne et des Yvelines sont particulièrement mal desservis en transports, et que la questiondes transports inter banlieue reste importante.Nicole Klein rappelle que la Seine-et-Marne est tout autant concernée.Olivier Klein, Maire de Clichy-sous-Bois, intervient sur le rééquilibrage territorial de l’offre enlogements locatifs sociaux et insiste sur le fait que la rénovation urbaine s’est surtout faite àl’échelle de la commune, ce qui n’a pas permis ce rééquilibrage : « s’il y avait du logement dansles villes voisines, on aurait gagné du temps, dans un intérêt partagé ». Il engage à aller plus loinsur les outils de gouvernance de la politique du logement.Il fait ensuite le lien avec la question du transport. Le Grand Paris Express est une réelle avancée.Certains territoires restent néanmoins oubliés, y compris sur les connexions routières. Or, si lestemps de transport sont insupportables, les gens qui le peuvent s’en vont. Il faut être sur destemps « crédibles », acceptables. Il invite à ne pas réfléchir uniquement sur l’intérêt économiquede l’implantation de dessertes dans des zones économiques actives (exemple d’une station demétro au cœur de la Défense), mais à réfléchir sur l’impact à plus long terme de l’implantationde dessertes/stations sur les territoires (la mobilité des salariés et de la clientèle est aussi unfacteur de développement).Patrick Jarry, Maire de Nanterre, revient ensuite sur une difficulté de la région parisienne, celle detrouver des consensus politiques durables entre les collectivités territoriales et l’État.Sur les transports, le Grand Paris Express est une expression de ce difficile consensus. Si l’État, parses décisions, tue ce consensus, il risque d’obérer la possibilité d’en obtenir d’autres.Sur le logement, il engage à entrer dans une phase de négociation (État, agora des mairesdes exécutifs que constitue Paris Métropole, Région): l’État et la Région peuvent dire qu’il faut70000 logements, mais concrètement, techniquement et politiquement, cela paraît impossible.Il y donc une négociation à avoir pour rechercher des consensus. Si la loi a aidé, il faut pesersur les réticences aux implantations, peser sur le revenu du foncier, voire menacer de durcir laloi en Île-de-France. Une communication transparente sur le qui fait quoi où (hit parade descommunes) devrait exister sur le logement (elle existe sur bien des sujets, mais pas sur celui-ci),pour alimenter un débat public qui comptera dans la construction des consensus.Nicole SMADJA, membre du Conseil Economique et Social régional, évoque un travail surl’évolution du foncier en zone ANRU et en périphérie. Elle fait deux propositions qui en découlent.Table ronde Île-de-France • 10 janvier 2013 8