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Télécharger - Délégation interministérielle à la ville

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Les témoignages ne sont néanmoins pas exempts de critiques. Celles-ci portent notamment sur<strong>la</strong> longueur et <strong>la</strong> succession des travaux de rénovation urbaine, ceux-ci générant de nombreuxdésagréments : bruit, saleté, problèmes de circu<strong>la</strong>tion, etc.Le manque de concertation avec les habitants en amont des opérations est mis en avantdans plusieurs cahiers d’acteurs. Là où une concertation a été organisée, les habitants se sontsouvent sentis moins à l’aise à l’oral ou insuffisamment informés et outillés, ce qui a pu, parfois,être un obstacle à leur participation. D’après les témoignages reçus, ces difficultés d’échangesse traduisent parfois pendant les travaux par des re<strong>la</strong>tions dégradées entre les habitants et lesacteurs de <strong>la</strong> rénovation urbaine, bailleurs, propriétaires et pouvoirs publics.Dans <strong>la</strong> vie quotidienne, le manque de p<strong>la</strong>ces de stationnement ou le prix excessif des parkingsprivatifs est dénoncé. D’autre part, malgré <strong>la</strong> rénovation, l’attractivité des quartiers demeureparfois insuffisante pour permettre l’instal<strong>la</strong>tion de commerces de qualité ou de cabinetsmédicaux.Enfin, selon certains, <strong>la</strong> rénovation urbaine n’a pas été accompagnée d’une action sociale à<strong>la</strong> hauteur des enjeux identifiés sur les quartiers. Après les travaux, les problèmes sociaux ne leursemblent pas avoir été réellement traités.« La rénovation urbaine, c’est un cadre de vie moins étouffant, plus aéré ».« La cité s’éc<strong>la</strong>ire ».« Le plus gros problème, c’est toujours <strong>la</strong> communication. Des travaux sont faits sans concertationdes habitants, sans connaître leurs attentes, des décisions sont prises parfois sans cohérence pourdes soucis d’aspect architectural au détriment de l’efficacité. On pense nous faire p<strong>la</strong>isir mais c’estle contraire qui se passe ».« Le PRU a créé de nouveaux espoirs et un nouvel esprit sur le quartier (tram, rénovation bâtiments),comme une femme qui attend un bébé. Les jeunes sont fiers de sortir et entrer dans un logementpropre. D’où <strong>la</strong> facilité d’accepter les désagréments causés par les chantiers ».« Après <strong>la</strong> période «d’inquiétude» qui a suivi l’annonce de cette opération et les désagréments liésaux gros travaux de déconstruction encore en cours, on commence à recueillir des témoignagede satisfaction re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> valorisation de l’image du quartier, notamment par rapport à <strong>la</strong>diversification (arrivée du centre de radiologie par exemple, construction d’immeubles «modernes»,«agréables à regarder», construction de petites maisons individuelles...), même s’il y a divergenced’opinion sur le choix des lieux de construction (trop proches des immeubles existants). »5 - Comment améliorer les conditions de vie des jeunesdes quartiers ? Quelles sont, selon vous, les priorités à mettreen œuvre pour leur donner toutes les chances de réussir ?Pour <strong>la</strong> majorité des contributeurs, les priorités à mettre en œuvre pour garantir <strong>la</strong> réussitedes jeunes sont l’éducation et <strong>la</strong> formation professionnelle. Un accompagnement individuelet spécialisé sur le terrain est souvent préconisé ainsi qu’une meilleure coordination entre lesdifférents acteurs publics. L’objectif final de ces propositions reste l’accès à l’emploi.Beaucoup mettent l’accent sur <strong>la</strong> lutte contre le décrochage sco<strong>la</strong>ire, notamment par unrenforcement de l’accompagnement et du soutien sco<strong>la</strong>ire. La création ou le renforcement despartenariats entre les différents acteurs travail<strong>la</strong>nt sur <strong>la</strong> situation d’un même jeune est pointéecomme une condition indispensable à l’amélioration de l’action publique. L’organisationd’activités hors temps sco<strong>la</strong>ire est proposée pour éviter de <strong>la</strong>isser les jeunes livrés à eux-mêmesdans <strong>la</strong> rue.Pour aller au contact des jeunes les plus désocialisés, <strong>la</strong> nécessité de préserver ou développerl’action des éducateurs de prévention spécialisée est soulignée. Pour plusieurs contributeurs,l’objectif est d’éviter que ces jeunes qui décrochent du système sco<strong>la</strong>ire, en particulier lesmineurs, ne se réfugient dans l’économie souterraine, notamment le trafic de drogue. Dans l’uneSynthèse des cahiers d’acteurs « Habitants et associations » • 10 janvier 2013 8

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