09.07.2015 Views

Télécharger - Délégation interministérielle à la ville

Télécharger - Délégation interministérielle à la ville

Télécharger - Délégation interministérielle à la ville

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

- En matière d’accompagnement par <strong>la</strong> puissance publique :Les retours d’expériences sont partagés dans ce domaine. Certains contributeurs se sententbien accompagnés, notamment par les délégués du préfet, les directions départementalesde <strong>la</strong> cohésion sociale (DDCS) et les équipes municipales. D’autres trouvent difficilement desinterlocuteurs, notamment dans les quartiers où n’existent pas de chef de projet « politique de<strong>la</strong> <strong>ville</strong> ».Les contacts de proximité sont particulièrement valorisés. Les rencontres de terrain avec lesdifférents partenaires publics pourraient être développés.« Le plus «épuisant» est <strong>la</strong> non-visibilité à moyen terme, et <strong>la</strong> nécessité de réfléchir souvent «àl’envers», à savoir se questionner sur les moyens financiers disponibles avant de monter des projetsqui semblent nécessaires ».« On nous incite à créer des projets, c’est regrettable. Chaque association est née d’un projet ; il peutêtre légèrement modifié mais ne doit pas l’être sans fondement ».« Pour les sa<strong>la</strong>riés, <strong>la</strong> problématique des emplois aidés est forte, il faudrait un accompagnement plusfort de l’Etat avant que ces emplois aidés arrivent à échéance. Les associations se sentent seules pourgérer ses emplois quand le soutien de l’Etat touche à sa fin ».« Il est très pénible pour les associations de travailler sur des appels à projets ».« La puissance publique a des contacts que nous n’avons pas tous. Un facilitateur entre les associationset les divers services administratifs serait d’une grande aide. »« Une association vit essentiellement grâce au bénévo<strong>la</strong>t. Le bénévole est devenu une denrée trèsrare. Les jeunes ne veulent plus s’impliquer sans rien en retour. Se pose, alors, le problème de <strong>la</strong>valorisation du bénévo<strong>la</strong>t ».« Nous constatons que de plus en plus, en ce qui concerne notre structure, nous sommes face à «uneconsommation de loisirs» : les personnes s’inscrivent dans différents ateliers, mais ne souhaitent pas‘investir dans <strong>la</strong> vie de <strong>la</strong> structure en tant que bénévole. »« Il serait pertinent que <strong>la</strong> puissance publique puisse proposer une forme de «dossier unique» d’accèsaux financeurs, afin de simplifier le travail des petites structures associatives ».Synthèse des cahiers d’acteurs « Habitants et associations » • 10 janvier 2013 22

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!