Concernant <strong>la</strong> contractualisation et <strong>la</strong> gouvernance de <strong>la</strong> politiquede <strong>la</strong> <strong>ville</strong>« Le caractère transversal et partenarial des politiques publiques doit être une des conditions desfuturs contrats. » (parlementaire des Yvelines)« La contractualisation pourrait être envisagée moitié/moitié entre « figures imposées » par l’Etat et« figures libres » proposées territorialement. » (parlementaire du Pas-de-Ca<strong>la</strong>is)« Un diagnostic territorial partagé est le préa<strong>la</strong>ble à toute contractualisation. Ce diagnostic avocation à déterminer les priorités pour le territoire. Il doit être amendé et validé par l’ensemble despartenaires (élus locaux, représentants de l’Etat, etc.). A l’issue de cette démarche de diagnostic, uneconvention comprenant de nombreux volets permettant de répondre aux enjeux et objectifs pourraêtre signée entre tous les acteurs publics du territoire. La contractualisation s’opérera égalementintuitu personae pour adjoindre aux actions des personnes publiques, celles des acteurs économiques,sociaux, culturels ou associatifs dans le cadre d’appels à projets. » (conseil général de l’Essonne)« La gouvernance doit rester réactive et proche du terrain, c’est-à-dire détenue par le maire et lepréfet. La gestion administrative de l’ANRU est devenue trop lourde et contre-productive. Il fautalléger le contrôle financier centralisé, soit en le déléguant entièrement au préfet, soit en le faisantévoluer vers une approche plus entrepreneuriale (mesure de l’impact de l’investissement). S’il n’estpas envisageable d’alléger les procédures de contrôle, alors il faut que l’Etat accepte de financer despostes administratifs supplémentaires dans les équipes projet pour que «le temps de <strong>la</strong> gestion» nepénalise pas l’action sur le terrain. » (<strong>ville</strong> d’Orléans)« Une politique intercommunale de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> ne peut réussir que si elle s’appuie sur des outils dep<strong>la</strong>nification urbaine opposables à l’ensemble des communes de son territoire. » (élus et services del’Etat de Charente)« Nonobstant les considérations financières, <strong>la</strong> grande plus-value de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> consistedans l’ingénierie de projet partenariale, p<strong>la</strong>cée sous <strong>la</strong> coordination du maire (ou mieux encore duprésident d’EPCI) et du préfet. Celle-ci est <strong>la</strong> seule à même d’inciter les diverses institutions présentessur le territoire à croiser leurs états des lieux, établir des diagnostics en commun, construire des axesd’actions cohérents et complémentaires, et se doter d’outils d’évaluation partagés. » (Conseil général,DDCS et CAF de l’Ain)« On dispose d’une batterie conséquente d’instruments de démocratie participative al<strong>la</strong>nt de <strong>la</strong>démocratie directe, aux jurés citoyens, aux ateliers de contre-expertise, aux débats argumentés,… Ilfaut les adapter aux histoires locales et aux groupes sociaux concernés. L’essentiel, c’est de reconnaîtrele bien fondé de <strong>la</strong> parole citoyenne, quelle qu’en soit <strong>la</strong> forme, et de lui accorder de véritables moyensde s’exprimer, y compris financiers et techniques. Le chemin à parcourir pour ce<strong>la</strong> est encore long etsemé d’embûches. » (Front de gauche)« L’é<strong>la</strong>boration de nouveaux contrats ne doit pas s’inscrire dans des obligations calendaires tropserrées. Ce<strong>la</strong> demande au préa<strong>la</strong>ble un positionnement de chacun des acteurs potentiellementconcernés et <strong>la</strong> définition d’une gouvernance <strong>la</strong> plus adaptée. » (communauté d’agglomération Caen<strong>la</strong> mer)« Il faut poursuivre l’accompagnement financier des équipements porteurs de changement d’imagequi structurent le territoire et dont le rayonnement dépasse les simples limites du quartier, tant enmatière d’investissement que de fonctionnement (…). Il est nécessaire d’investir dans <strong>la</strong> jeunesse etde développer et animer des lieux de socialisation pour contribuer à plus d’intégration et de mixité.» (association des maires de <strong>la</strong> Loire)« La notion de contrat garantit un socle commun sur lequel l’ensemble des acteurs peut s’appuyeren termes d’objectifs, de moyens, de calendrier, d’évaluation pour asseoir de façon performante lespolitiques publiques ou les projets de territoire. » (communauté urbaine Creusot-Montceau)Synthèse des cahiers d’acteurs « Élus et professionnels » • 29 janvier 2013 26
La mobilisation du droit commun« La politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> (…) doit se donner comme priorité <strong>la</strong> mobilisation et <strong>la</strong> transformationdes politiques de droit commun (…). Si le droit commun agissait, <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> pourraitredevenir une politique spécifique supplémentaire et non pas suppléante. » (profession banlieue)« La mobilisation du droit commun au service des territoires est <strong>la</strong> contribution <strong>la</strong> plus fondamentaleet durable que peuvent faire les institutions publiques à <strong>la</strong> résolution des problèmes. Malgré desefforts récents, le « compte n’y est pas » dans <strong>la</strong> prise en compte par les services de droit commun desterritoires et des popu<strong>la</strong>tions fragiles. Cet enjeu –identifié dès l’origine de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> –concerne le fonctionnement de l’administration dans son ensemble et donc dépasse le périmètre duseul ministère de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>. » (communauté urbaine du Grand Lyon)« En dehors du comité interministériel des <strong>ville</strong>s, les ministères « de droit commun » se sont jusqu’àaujourd’hui peu mobilisés voire même désengagés des quartiers prioritaires. Si l’on considère que <strong>la</strong>situation de ces quartiers résulte avant tout de l’échec des politiques sectorielles. Il conviendrait derenforcer le pouvoir d’injonction de l’Etat afin que l’intervention des différents ministères (culture,sport, éducation nationale, emploi, etc.) s’impose en direction de ces territoires à un niveau adaptéaux difficultés rencontrées. » (<strong>ville</strong> de Bègles)« En conclusion, nous considérons que <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> doit devenir une politique structurelle.En effet, il existera toujours des quartiers qui auront un rôle d’accueil des popu<strong>la</strong>tions modesteset précaires et l’exercice de ce rôle nécessite une politique publique qui intègre des moyens et desobjectifs, pour promouvoir des parcours positifs, être attentifs à ce que les écarts entre les territoiresne se creusent pas. » (ViennAgglo)« Une meilleure mobilisation du droit commun, si elle est associée à une baisse des crédits spécifiquesrelevant de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>, nous éloignerait de nos objectifs. La politique doit conserver sesmoyens propres pour continuer à avoir du sens. » (<strong>ville</strong> de Lanester)« Sans une affectation équitable des moyens de droit commun, <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> ne pourramener qu’une politique de rattrapage qui ne répondra qu’imparfaitement aux besoins des territoires.» (<strong>ville</strong> de Clichy-sous-bois)« Les besoins qui s’expriment sont grandissants tandis que les moyens des communes diminuentsous l’impact des différentes réformes. » (<strong>ville</strong> d’Echirolles)« Il nous semble important qu’une meilleure communication, coordination des politiques de droitcommun et des actions spécifiques aujourd’hui sectorisées (emploi, social, économique, éducation,insertion, rénovation...) soient mise en oeuvre pour améliorer <strong>la</strong> situation actuelle. » (chambre decommerce et d’industrie de l’Essonne)« Jusqu’à aujourd’hui, l’appel aux moyens de « droit commun » a plutôt relevé de l’incantation, etce<strong>la</strong> d’autant plus dans le contexte budgétaire actuel de baisse des crédits. Le constat est fait quedans bien des cas les moyens propres de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> viennent compenser un retrait ouune absence de services publics. L’Etat lui-même doit s’interroger sur les modalités à adopter poursoumettre ses différents services centraux et déconcentrés à une logique de dépenses obligatoiresfléchées sur les quartiers prioritaires (en matière d’enseignement/éducation/parentalité, d’emploi,d’insertion, de sécurité, de culture et de sport, de santé...) . » (communauté d’agglomération Saint-Etienne Métropole)« Concernant les territoires actuels qui concentrent <strong>la</strong> pauvreté, il nous semble que <strong>la</strong> questioncentrale est le parcours des popu<strong>la</strong>tions : ces quartiers doivent devenir pour leurs habitants un lieutremplin, vers une situation plus confortable, un lieu où l’ascenseur social est possible pour ses enfants.C’est ainsi que les politiques menées doivent être évaluées : en regardant, non pas de l’évolution de<strong>la</strong> situation générale des quartiers, mais des trajectoires personnelles. Pour atteindre cet objectif, sion ne peut nier que <strong>la</strong> trop grande concentration de difficultés pose des défis quelquefois insolvables,notamment à l’école, cette concentration peut aussi être vue comme un atout pour l’efficacité del’action publique. Elle permet en effet de cibler des mesures et des projets et de mieux toucher lepublic qu’avec un éparpillement sur le territoire national. » (Cités en mouvement)Synthèse des cahiers d’acteurs « Élus et professionnels » • 29 janvier 2013 27
- Page 1 and 2:
Concertation nationale sur la réfo
- Page 3 and 4:
Concertation nationale sur la réfo
- Page 5 and 6:
De nombreux quartiers aujourd’hui
- Page 7 and 8:
1. Une nouvelle géographie de lapo
- Page 9 and 10:
en leur faveur. La politique de la
- Page 11 and 12:
1.3.4 - Le cas particulier des terr
- Page 13 and 14:
Il s’agit donc d’inscrire les f
- Page 15 and 16:
pas couverts pas un CDT), ou à d
- Page 17 and 18:
des crédits spécifiques alloués
- Page 19 and 20:
3. Projet de territoire : rénover
- Page 22 and 23:
3.1.4 La sécurité et la préventi
- Page 24 and 25:
de gardiennage, d’entretien des i
- Page 26 and 27:
3.3. Décloisonner en incitant chaq
- Page 28 and 29:
service de l’emploi pour la reche
- Page 30 and 31:
CONCLUSIONLES 25 PRECONISATIONS DE
- Page 32 and 33:
Groupe 2 - « Des contrats de ville
- Page 34 and 35:
Groupe 3 - « Projet de territoire
- Page 36 and 37:
- Renforcer le volume et le champ d
- Page 38 and 39:
Concertation nationale sur la réfo
- Page 40 and 41:
Ces contributions concernent 55 dé
- Page 42 and 43: PARTIE 1La vie quotidienne dans vot
- Page 44 and 45: leurs horaires d’ouverture. Par a
- Page 46 and 47: des contributions, il est proposé
- Page 48 and 49: 7 - Pensez-vous que les habitants d
- Page 50 and 51: « Nous touchons essentiellement de
- Page 52 and 53: Une partie des contributeurs pointe
- Page 54 and 55: « Malgré les nombreux moyens de g
- Page 56 and 57: PARTIE 3La participation des associ
- Page 58 and 59: Le développement de relais entre l
- Page 60 and 61: POUR CONCLURE17 - Finalement, d’a
- Page 62 and 63: « Je trouve que votre démarche d
- Page 64 and 65: • Seine et Marne : Ozouer le repo
- Page 66 and 67: • Sarthe : L’arbre (Le Mans), L
- Page 68 and 69: INTRODUCTIONAfin de préparer la mi
- Page 70 and 71: S’agissant des 164 contributions
- Page 72 and 73: Trois indicateurs révèlent les di
- Page 74 and 75: l’on veut que cette démarche par
- Page 76 and 77: vie quotidienne des habitants, sont
- Page 78 and 79: 8 - Quelles solutions proposer pour
- Page 80 and 81: « Les thématiques de l’éducati
- Page 82 and 83: professionnelle, notamment la maît
- Page 84 and 85: celles-ci comme un élément essent
- Page 86 and 87: près des habitants (concertation,
- Page 88 and 89: Les élus et professionnels interro
- Page 90 and 91: « La question de la santé mentale
- Page 94 and 95: AnnexeListe des contributeursCette
- Page 96 and 97: • Manche : communauté urbaine de
- Page 98 and 99: Concertation nationale sur la réfo
- Page 100 and 101: SynthèseGouvernance et contractual
- Page 102 and 103: Déroulé de la table rondeDiscours
- Page 104 and 105: d’emploi plus élevé qu’en Îl
- Page 106 and 107: Séquence 2 - Enjeux de la rénovat
- Page 108 and 109: Elle évoque ensuite le besoin de c
- Page 110 and 111: d’une offre de formation de proxi
- Page 112 and 113: SynthèseLa nouvelle géographie pr
- Page 114 and 115: Déroulé de la table rondeDiscours
- Page 116 and 117: 1 re table ronde : vers une nouvell
- Page 118 and 119: patrimoines relèveraient tous de l
- Page 120 and 121: territoire. Il ne faut pas les cour
- Page 122 and 123: 3 e table ronde : le projet de terr
- Page 124 and 125: à travailler ensemble sur ce point
- Page 126 and 127: Concertation nationale sur la réfo
- Page 128 and 129: L’analyse des mécanismes de pér
- Page 130: III- La transparence et la gouverna
- Page 134 and 135: 2simple : il n’est plus permis d
- Page 136 and 137: 4Et s’assurer ensuite de la mise
- Page 138 and 139: Discours de François LAMY, Ministr
- Page 140 and 141: Les politiques publiques s’y adap
- Page 142 and 143:
jour. Oui, le suffrage universel co