patrimoines relèveraient tous de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>. Un territoire de veille nous sembleimportant à définir, il pourrait être <strong>la</strong> région. Au niveau des territoires cibles ou opérationnels,tout ce que l’on fait a un impact sur le quartier mais aussi à l’extérieur, avec des quartiers quidécrochent parce qu’on a fait bouger le quartier politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>. Les intercommunalitésregroupent de plus en plus de compétences globalisant les grands services publics comme lesdéchets, les transports… Elles sont donc importantes pour <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> et devraientporter les projets de territoire dans lesquels s’applique <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>. Toutefois, de tropgrands périmètres risquent de diluer les actions. Il faut enfin penser les p<strong>la</strong>ns d’actions dans <strong>la</strong>durée.Mme Niveau (adjointe au maire de Kourou, Guyane) : Le niveau régional peut paraitre pertinentmais en Guyane <strong>la</strong> contractualisation avec <strong>la</strong> commune est essentielle. Nos communes sonttrès vastes et ce<strong>la</strong> nécessite de garder <strong>la</strong> main à ce niveau là. Par rapport à nos spécificitésgéographiques et au dép<strong>la</strong>cement des popu<strong>la</strong>tions, on pourrait être plus réactif et plus soupledans <strong>la</strong> gestion de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> si toute <strong>la</strong> commune était c<strong>la</strong>ssée prioritaire.M. Cambril (DGS, Saint Laurent du Maroni) : Nous avons deux difficultés, l’une sur l’observationdu territoire, l’autre sur <strong>la</strong> pertinence des actions. On doit pour ce<strong>la</strong> être le plus proche possibledu niveau opérationnel.M. Passard (Président du Centre de ressource, Guyane) : L’élu de proximité est celui qui est leplus à même de le déterminer de <strong>la</strong> manière <strong>la</strong> plus pertinente. Le défaut de <strong>la</strong> statistique dansnos territoires d’outre mer est important. Le diagnostic partagé du territoire, discuté à un niveaulocal entre les partenaires, est le seul moyen actuellement pour faire le bon choix des territoirescibles.M. Brédent (Conseil Général, Guadeloupe) : Il faut prioritairement identifier les problèmes là ouils se posent. Ces problèmes ne se posent pas qu’au niveau communal mais débordent souventà un niveau intercommunal. En 2006 quand nous avons défini les ZUS ou les zones éligibles audéveloppement urbain, des zones limitrophes qui demandent aussi des actions sont rapidementapparues.ConclusionsM. Letchimy, député de <strong>la</strong> Martinique, Président du Conseil Régional de <strong>la</strong> Martinique : Il mesemble que l’on est d’accord sur un territoire stratégique qui serait le département ou <strong>la</strong> régionpour asseoir <strong>la</strong> transversalité sur tous les territoires de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>. Deuxième niveau, leterritoire de gouvernance : il faut être souple, différencier contractualisation et action. Le niveaude contractualisation est celui de <strong>la</strong> commune. Les territoires cibles sont infra-communaux.Comment définit-on les territoires à l’intérieur de <strong>la</strong> commune ? Quels sont les critères ? Lesdonnées d’observation qui existent aujourd’hui ne sont pas fiables, il nous faut donc procéderpar un partage du diagnostic. L’Etat doit s’adapter aux réalités de terrain sur ce point. C’est aucomité de pilotage de décider de ces territoires cibles. Dernière chose, nous avons effectivementbesoin d’ingénierie pour l’observation mais aussi pour les projets locaux.Table ronde outre-mer • 14 janvier 2013 8
2 e table ronde : contractualisation et gouvernanceMme B<strong>la</strong>nchot (sous-préfète chargée de <strong>la</strong> cohésion sociale et de <strong>la</strong> jeunesse, Martinique) :présente les éléments de contexte et le questionnement de cette table ronde.• Comment bâtir un contrat unique articu<strong>la</strong>nt le social et l’urbain ?• Comment améliorer le portage intercommunal ? L’intercommunalité est-elle une échellepertinente partout ? Comment impliquer d’autres acteurs (Conseil général, Conseilrégional, CAF, bailleurs, etc.) ?• Comment mieux mobiliser et répartir le droit commun au bénéfice des territoires prioritaires? Comment mieux mobiliser certains partenaires financiers ? Les fonds européens ?• Comment améliorer <strong>la</strong> gouvernance des contrats? Comment l’Etat et les collectivitéslocales doivent-ils s’organiser en interne pour améliorer leur préparation et leur suivi ?• Comment articuler les futurs contrats avec les autres documents contractuels existants(schémas d’aménagement régionaux, etc.) dans une réflexion stratégique d’ensemble ?• Comment renforcer l’ingénierie locale et <strong>la</strong> qualification des acteurs et des équipes projet?• Comment mieux prendre en compte <strong>la</strong> participation des habitants et des associations ?Les grands témoinsM. Bangou (Président de <strong>la</strong> communauté d’agglomération, Cap Excellence) : En tant que grandtémoin j’insisterai sur un point : l’ingénierie est essentielle pour nous. Nous avons besoin d’ingénierieà tous les échelons : pour les communes et les intercommunalités, pour les bailleurs, pour lesassociations. Notre expérience à Pointe à Pitre : on nous a dit qu’on n’avait pas l’ingénierie qu’ilfal<strong>la</strong>it pour le mener à bien noter projet. Or, je pense que nous avions le meilleur chef de projet,pas celui pour répondre aux inquiétudes de l’ANRU mais pour notre terrain et ses particu<strong>la</strong>rités. I<strong>la</strong> fallu se battre pour l’imposer. Le droit commun est nécessaire à mobiliser pour <strong>la</strong> politique de<strong>la</strong> <strong>ville</strong>. Mais tous ceux qui gèrent le droit commun n’ont pas pris <strong>la</strong> mesure de ce qu’il fal<strong>la</strong>it fairepour les quartiers. Au niveau du Conseil général par exemple, en tant que conseiller général,j’ai pu le mesurer. C’est aussi vrai pour <strong>la</strong> Région où <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> n’est pas bien priseen compte. Enfin, <strong>la</strong> participation des habitants est un enjeu réel. J’ai fait venir aujourd’hui unhabitant dans <strong>la</strong> salle qui agit au quotidien dans une association. Nous n’avons pour l’instantpas trouvé une méthode de participation qui soit efficace et non démagogique. Là aussi il fautde l’ingénierie, réfléchir à de nouvelles méthodes pour mieux associer les habitants aux projets.M. Fruteau (maire de Saint-André, La Réunion) : C’est en tant que maire que je viens témoigner.Les territoires d’outre mer connaissent des situations sociales et démographiques très difficiles.Notre <strong>ville</strong> a 55 000 habitants et très bientôt nous dépasserons les 66 000. Dans ce contextequelle politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> mettre en œuvre ? Comment bien préparer notre <strong>ville</strong> pour quenotre popu<strong>la</strong>tion et notre jeunesse aient l’espoir d’un avenir meilleur ? Il nous faut, au-delà desmurs, cimenter les liens sociaux entre les familles, les habitants. Quels sont les éléments unissantacteurs et territoire ? En décembre dernier, je présidais le comité de pilotage du CUCS. Le bi<strong>la</strong>nque l’on en tire est qu’il faut poursuivre, travailler avec les associations, gagner en efficacitéaussi. Si une équipe dédiée pour mener ces projets n’est pas en p<strong>la</strong>ce, il n’est pas possible dele faire. Il faudrait pouvoir amplifier les dispositifs dans différents domaines comme l’économiesociale et solidaire, l’éducation popu<strong>la</strong>ire, le travail des CCAS. A <strong>la</strong> Réunion, il n’y a que 24communes et elles sont très grandes. Nous avons besoin pour nos territoires d’une certainesouplesse par rapport au cadre national. Les maires sont les interlocuteurs de base parceque ce sont eux qui sont élus et qui connaissent les difficulté, les forces et faiblesses de leurTable ronde outre-mer • 14 janvier 2013 9
- Page 1 and 2:
Concertation nationale sur la réfo
- Page 3 and 4:
Concertation nationale sur la réfo
- Page 5 and 6:
De nombreux quartiers aujourd’hui
- Page 7 and 8:
1. Une nouvelle géographie de lapo
- Page 9 and 10:
en leur faveur. La politique de la
- Page 11 and 12:
1.3.4 - Le cas particulier des terr
- Page 13 and 14:
Il s’agit donc d’inscrire les f
- Page 15 and 16:
pas couverts pas un CDT), ou à d
- Page 17 and 18:
des crédits spécifiques alloués
- Page 19 and 20:
3. Projet de territoire : rénover
- Page 22 and 23:
3.1.4 La sécurité et la préventi
- Page 24 and 25:
de gardiennage, d’entretien des i
- Page 26 and 27:
3.3. Décloisonner en incitant chaq
- Page 28 and 29:
service de l’emploi pour la reche
- Page 30 and 31:
CONCLUSIONLES 25 PRECONISATIONS DE
- Page 32 and 33:
Groupe 2 - « Des contrats de ville
- Page 34 and 35:
Groupe 3 - « Projet de territoire
- Page 36 and 37:
- Renforcer le volume et le champ d
- Page 38 and 39:
Concertation nationale sur la réfo
- Page 40 and 41:
Ces contributions concernent 55 dé
- Page 42 and 43:
PARTIE 1La vie quotidienne dans vot
- Page 44 and 45:
leurs horaires d’ouverture. Par a
- Page 46 and 47:
des contributions, il est proposé
- Page 48 and 49:
7 - Pensez-vous que les habitants d
- Page 50 and 51:
« Nous touchons essentiellement de
- Page 52 and 53:
Une partie des contributeurs pointe
- Page 54 and 55:
« Malgré les nombreux moyens de g
- Page 56 and 57:
PARTIE 3La participation des associ
- Page 58 and 59:
Le développement de relais entre l
- Page 60 and 61:
POUR CONCLURE17 - Finalement, d’a
- Page 62 and 63:
« Je trouve que votre démarche d
- Page 64 and 65:
• Seine et Marne : Ozouer le repo
- Page 66 and 67:
• Sarthe : L’arbre (Le Mans), L
- Page 68 and 69: INTRODUCTIONAfin de préparer la mi
- Page 70 and 71: S’agissant des 164 contributions
- Page 72 and 73: Trois indicateurs révèlent les di
- Page 74 and 75: l’on veut que cette démarche par
- Page 76 and 77: vie quotidienne des habitants, sont
- Page 78 and 79: 8 - Quelles solutions proposer pour
- Page 80 and 81: « Les thématiques de l’éducati
- Page 82 and 83: professionnelle, notamment la maît
- Page 84 and 85: celles-ci comme un élément essent
- Page 86 and 87: près des habitants (concertation,
- Page 88 and 89: Les élus et professionnels interro
- Page 90 and 91: « La question de la santé mentale
- Page 92 and 93: Concernant la contractualisation et
- Page 94 and 95: AnnexeListe des contributeursCette
- Page 96 and 97: • Manche : communauté urbaine de
- Page 98 and 99: Concertation nationale sur la réfo
- Page 100 and 101: SynthèseGouvernance et contractual
- Page 102 and 103: Déroulé de la table rondeDiscours
- Page 104 and 105: d’emploi plus élevé qu’en Îl
- Page 106 and 107: Séquence 2 - Enjeux de la rénovat
- Page 108 and 109: Elle évoque ensuite le besoin de c
- Page 110 and 111: d’une offre de formation de proxi
- Page 112 and 113: SynthèseLa nouvelle géographie pr
- Page 114 and 115: Déroulé de la table rondeDiscours
- Page 116 and 117: 1 re table ronde : vers une nouvell
- Page 120 and 121: territoire. Il ne faut pas les cour
- Page 122 and 123: 3 e table ronde : le projet de terr
- Page 124 and 125: à travailler ensemble sur ce point
- Page 126 and 127: Concertation nationale sur la réfo
- Page 128 and 129: L’analyse des mécanismes de pér
- Page 130: III- La transparence et la gouverna
- Page 134 and 135: 2simple : il n’est plus permis d
- Page 136 and 137: 4Et s’assurer ensuite de la mise
- Page 138 and 139: Discours de François LAMY, Ministr
- Page 140 and 141: Les politiques publiques s’y adap
- Page 142 and 143: jour. Oui, le suffrage universel co