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Télécharger - Délégation interministérielle à la ville

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professionnelle, notamment <strong>la</strong> maîtrise de <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue française, l’expression écrite et orale maiségalement l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de <strong>la</strong> communication.Dans ce contexte, le rôle de l’éducation nationale apparaît essentiel, de même que celui desstructures associatives qui mènent des actions d’alphabétisation, celles-ci apparaissant souventsous-financées au regard des besoins existants.Au-delà de <strong>la</strong> qualification et des savoirs, il ressort des différents témoignages que c’est biensouvent le manque de confiance en eux et l’insuffisante maîtrise des codes du monde du travailqui pénalisent les habitants des quartiers. Face à ce constat, il est proposé de développerdes dispositifs de soutien de type « coaching ». Certaines communes et intercommunalitésont organisé des groupes d’échanges et séances de formation réunissant des demandeursd’emploi issus de plusieurs quartiers. Ce dispositif a eu des effets particulièrement bénéfiquessur les habitants, leur permettant de sortir de leur isolement, de mesurer que leurs difficultésd’accès à l’emploi étaient également rencontrées par d’autres, d’identifier <strong>la</strong> manière dontceux-ci y répondaient, d’échanger avec eux des informations sur les offres d’emploi et dispositifsd’accompagnement existants et in fine de rentrer dans une dynamique de remobilisation.« Deux axes seraient à privilégier dans ce domaine : d’une part, les formations liées à l’environnementprofessionnel et à <strong>la</strong> capacité à intégrer le monde de l’entreprise et ses règles ; d’autre part, ledéveloppement des formations en alternance ou en apprentissage, celles-ci correspondant à <strong>la</strong>spécificité des publics des quartiers prioritaires. » (<strong>ville</strong> de Bègles)« La formation regagnera ses galons auprès des publics, à <strong>la</strong> condition de faire apparaître un lienavec le secteur économique. Les temps d’alternance sont indispensables. Or ils restent pour beaucoupde jeunes difficiles d’accès. » (agglomération Maubeuge Val de Sambre)« La question de l’employabilité des habitants, à <strong>la</strong>quelle les chartes entreprises-territoires nerépondent que très partiellement, doit donc être prise à bras le corps à travers toute <strong>la</strong> chaîne, depuis<strong>la</strong> sco<strong>la</strong>rité jusqu’à l’embauche, en passant par l’orientation, <strong>la</strong> formation et l’insertion. » (chambrede commerce et d’industrie de Paris)« Le type de formations à développer dépend des activités professionnelles qui existent au niveau duterritoire ou des bassins d’emploi limitrophes. » (<strong>ville</strong> de Wingles)« La priorité consiste à proposer des formations en adéquation avec le tissu économique local. Enoutre, <strong>la</strong> formation professionnelle tout au long de <strong>la</strong> vie constitue un levier efficace pour multiplierles possibles en matière d’emploi. Par ailleurs, chez les personnes fragiles chez qui on impulse unedynamique, il importe de réduire au maximum le temps qui sépare <strong>la</strong> demande de formation deson début effectif. En direction des popu<strong>la</strong>tions migrantes, les formations linguistiques intensivesconstituent dans certains cas le préa<strong>la</strong>ble indispensable à toute autre formation. Enfin, <strong>la</strong> conditionsine qua non au déploiement de <strong>la</strong> formation est sa rémunération. » (<strong>ville</strong> de Nanterre)12 - Quelles sont les voies d’amélioration possibles dufonctionnement du service public de l’emploi dans ces quartiers ?Près d’une contribution sur deux insiste sur <strong>la</strong> nécessité de renforcer <strong>la</strong> présence du servicepublic de l’emploi, notamment de Pôle emploi, dans les quartiers de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> ou àproximité de ceux-ci, le cas échéant dans le cadre d’une permanence prenant appui sur unestructure existante (centre social, maison de quartier ou autre).Selon les répondants, le service public de l’emploi ne prend pas suffisamment en compte lesspécificités des quartiers popu<strong>la</strong>ires. Pis, certains élus ont le sentiment que les moyens déployésen terme d’accompagnement vers l’emploi des habitants des quartiers sont sous-proportionnésau regard de leur poids dans <strong>la</strong> demande d’emploi. Cet écart tendrait même à s’accentueravec <strong>la</strong> crise économique. Ils préconisent un meilleur fléchage de ces moyens vers les territoiresde <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> et le développement d’initiatives destinées à repérer, informer etaccompagner les habitants des quartiers vers les dispositifs de l’emploi existants.Synthèse des cahiers d’acteurs « Élus et professionnels » • 29 janvier 2013 16

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