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Télécharger - Délégation interministérielle à la ville

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2 - Quels sont, selon vous, les avantages à habiter dans un quartierdit « en politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> » ? Pensez-vous que ce<strong>la</strong> présente desinconvénients ?Plus encore que dans <strong>la</strong> question 1, les réponses apparaissent tranchées. Les avantagesexprimés concernent le soutien plus actif des institutions dans les quartiers en politique de <strong>la</strong><strong>ville</strong>, le mail<strong>la</strong>ge associatif généralement important et les subventions qui lui sont attribuées pourdévelopper son action, <strong>la</strong> présence de services de proximité gratuits ou à moindre coût pourles habitants. La mixité sociale et culturelle et une plus grande solidarité entre les habitants sontégalement mises en avant dans certaines contributions.D’autres ont une perception différente et estiment que les quartiers de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> sont« oubliés » des pouvoirs publics et deviennent de fait facteurs d’isolement. Parmi les inconvénientsqui ressortent le plus fréquemment, <strong>la</strong> stigmatisation des quartiers et de leurs habitants estfarouchement dénoncée. La concentration de problèmes (chômage, précarité, délinquance,etc.) et <strong>la</strong> dégradation des conditions d’existence que celle-ci génère sont également souventcitées.« Nous sommes dans un territoire aujourd’hui «subi» qui était il y a des décennies «choisi» par lesrésidents. »« Les avantages sont l’esprit cordial des habitants, commerçants, écoles… L’inconvénient est <strong>la</strong>sécurité sur les routes pour nos enfants sco<strong>la</strong>risés ».« Le public est varié et riche de cette variété. Il y a beaucoup d’enfants. Il y a beaucoup d’espacesde jeux et de détente. Il y a <strong>la</strong> réussite éducative dans les écoles primaires et un soutien de qualitédans les collèges. Il y a de nombreuses structures d’accueil (centre social, régie de quartier, centrede loisirs pour les enfants, crèches et halte-garderies), des centres de soins, des lieux de distributionalimentaire, une épicerie sociale... Il y a aussi beaucoup de jeunes désoeuvrés qui vivent <strong>la</strong> nuit etgênent le voisinage avec le bruit, <strong>la</strong> violence, parfois les incendies de voitures ou autres. Il y a un forttaux de chômage. »« L’avantage d’un quartier en politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> existe quand le maire accepte de <strong>la</strong>isser <strong>la</strong> paroleaux habitants dans leur capacité à agir et qu’il favorise <strong>la</strong> qualification des habitants. L’inconvénientpourrait résider dans le fait qu’il soit stigmatisé. »« Cette solidarité est un véritable atout pour vivre ensemble, mais <strong>la</strong> stigmatisation (notamment desmédias en premier lieu) dont souffrent les habitants au regard de l’extérieur enferme très facilementles habitants de ces quartiers. Un sentiment de marginalisation, voire de rejet, devient un véritableinconvénient à vivre dans ces quartiers. »« Le fait d’être en zone prioritaire ne vexe pas les habitants. Ce c<strong>la</strong>ssement permet <strong>la</strong> revitalisationet l’émergence de projet... sans tomber dans l’oubli ».« On ne peut parler d’avantages car un quartier en politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> est déjà stigmatisé par sesmanques. Néanmoins, <strong>la</strong> volonté d’é<strong>la</strong>borer un projet commun entre <strong>la</strong> commune, les associations etles habitants pour réduire les inégalités est assez séduisante. La réflexion commune ne peut qu’êtrebénéfique au plus grand nombre et surtout, adaptée aux besoins locaux. »3 - Dans votre quartier, les re<strong>la</strong>tions entre les habitants et lesinstitutions (mairie, école, poste, police, autres administrations…)sont-elles bonnes ? Comment pourrait-on les améliorer ?Les trois quarts des contributeurs jugent que les re<strong>la</strong>tions avec les institutions sont bonnes. Ceux-cimettent en avant <strong>la</strong> présence des services publics au sein des quartiers. L’implication des agentsde l’éducation nationale est également particulièrement appréciée par une partie d’entre eux.Des critiques affleurent cependant. Il est ainsi reproché aux services de proximité de réduireSynthèse des cahiers d’acteurs « Habitants et associations » • 10 janvier 2013 6

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