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Télécharger - Délégation interministérielle à la ville

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et orientations contractuelles.En revanche, l’ensemble des contributeurs partage le principe d’un véritable volet« développement économique » au sein des futurs contrats. La nécessaire mobilisation desrégions dans le cadre de ce volet est évoquée à plusieurs reprises.« Le volet développement économique est resté le parent pauvre des projets de rénovation urbaine. »(communauté urbaine d’Arras)« La CCIP propose de concrétiser le socle économique de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> comme levier dansune démarche de rapprochement entre le social et l’urbain en prenant appui sur deux éléments. D’unepart un environnement urbain favorable et attractif (…) D’autre part, l’accueil et l’imp<strong>la</strong>ntation desentreprises. » (chambre de commerce et d’industrie de Paris)« L’engagement du monde économique est essentiel. Il faudrait trouver le moyen légis<strong>la</strong>tif permettantà l’Etat de l’obliger à s’engager sur le long terme (…). Les entreprises de ZFU doivent être contrôléeset sévèrement punies si besoin. » (agglomération Est ensemble, Seine-Saint-Denis)« La question du développement économique doit être pensée dans le cadre des documents d’urbanismeet des documents de programmation du conseil régional (…). Les acteurs économiques doivent êtreimpliqués au niveau de <strong>la</strong> mise en œuvre opérationnelle des contrats. » (conseil général de l’Essonne)« Le volet économique n’est pas suffisamment pris en considération dans <strong>la</strong> mise en oeuvre descontrats, or le développement économique sert à <strong>la</strong> fois les objectifs de développement social et ceuxde l’amélioration de l’habitat. Dans les quartiers en difficulté, l’artisanat apporte des réponses nonseulement en matière d’insertion, mais également en ce qui concerne l’amélioration du cadre de viedes habitants. » (assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat)« Le rôle des pouvoirs publics est de faire coïncider le potentiel d’emploi du quartier avec l’offrequi émane des entreprises. Les chefs d’entreprise sont un peu dubitatifs devant l’ensemble desinstruments liés à <strong>la</strong> politique de l’emploi. Il y a donc un effort de c<strong>la</strong>rification et de lisibilité àfaire. » (parlementaire du Morbihan)11 - Quels sont les types de formations qu’il conviendrait dedévelopper prioritairement ?Quelques secteurs sont identifiés par certains élus et professionnels comme devant être davantagevalorisés dans les dispositifs de formation car potentiellement pourvoyeurs d’emplois soit parcequ’ils correspondent à des activités en expansion, soit parce que <strong>la</strong> demande d’emploi pources secteurs est insuffisante et/ou inadaptée : le bâtiment, l’hôtellerie-restauration, certainesbranches du secteur informatique, les métiers liés à l’environnement et à l’écologie, le transportet <strong>la</strong> logistique et les services à <strong>la</strong> personne.Une <strong>la</strong>rge partie des contributeurs considère qu’il faut adapter l’offre locale de formation auxbesoins identifiés sur les territoires. A ce titre, ils suggèrent de s’appuyer davantage sur les acteurslocaux pour identifier les secteurs économiques qui rencontrent des difficultés de recrutementet donc pour lesquels il apparaît judicieux de développer des formations adaptées. Beaucouprappellent le rôle des conseils régionaux dans le cadre de ce travail de diagnostic. Ce dernier doitégalement mobiliser les autres collectivités territoriales, les acteurs de l’emploi, l’association pour<strong>la</strong> formation professionnelle des adultes (AFPA), les universités et établissements d’enseignementsupérieur, ainsi que les centres de ressources de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> qui ont, très souvent,développé des dispositifs d’observation locale.Beaucoup préconisent que l’accent soit davantage mis sur l’apprentissage et les formations enalternance, modalités qui semblent adaptées aux spécificités des popu<strong>la</strong>tions des quartiers de<strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>.Nombreux sont ceux qui rappellent qu’en amont de <strong>la</strong> formation professionnelle, les habitantsdes quartiers ne possèdent pas toujours les pré-requis indispensables à l’exercice d’une activitéSynthèse des cahiers d’acteurs « Élus et professionnels » • 29 janvier 2013 15

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