à travailler ensemble sur ce point. Ils le font déjà avec des outils intéressants comme le dispositifCité<strong>la</strong>b par exemple. Le dispositif des ZFU présente un intérêt manifeste. Quelque soit <strong>la</strong> suite quiy sera donnée, il faut des outils de ce type.Interventions de <strong>la</strong> salleM. Françoise (Saint-Denis de La Réunion) : comme le rappe<strong>la</strong>it M. Schmit, nous avons desdifficultés à introduire de <strong>la</strong> mixité sociale dans les quartiers ; c’est pourquoi il est importantd’avoir une vision de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> à partir de cette échelle. Dans ces quartiers, il y a uneconcentration des problématiques qui produisent les risques sociaux de demain et qui peuventse propager à d’autres quartiers. La politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> doit venir en appui du droit communpour éviter <strong>la</strong> propagation de ces problèmes ailleurs sur le territoire.M. Devienne (Centre de ressources, La Réunion) : Nous ne pouvons pas demander à <strong>la</strong> politiquede <strong>la</strong> <strong>ville</strong> de tout prendre en charge à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce des politiques de droit commun. Il me sembleillusoire de penser qu’on peut agir sur tous les sujets. La politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> doit intervenirprioritairement auprès des popu<strong>la</strong>tions en difficulté pour que les personnes trouvent du travail ets’insèrent. Dans nos territoires, il est important d’être attentif au fait que le rapport au logementn’est pas uniforme. Il est marqué culturellement et socialement. Les popu<strong>la</strong>tions ont des modesd’habiter très différents. Le logement collectif construit rapidement a du mal à prendre cesaspects en compte.Mme Orphé, Députée de La Réunion, première adjointe au maire de Saint-Denis : Je suis d’accordavec cette analyse, il ne faut pas que <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> se substitue à <strong>la</strong> politique de droitcommun. Ce n’est pas avec le budget de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> que l’on va tout changer. Il faut,comme l’a dit le ministre, mobiliser les crédits du droit commun. Les priorités doivent être définiespour concentrer l’action de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> sur les sujets qui touchent le plus <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tiondes quartiers.Le représentant de l’USH : La politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> n’est pas là pour faire à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce du droitcommun mais nous ne pouvons pas ignorer ce qui se fait dans le cadre du droit commun. Parrapport à <strong>la</strong> question du logement, nous proposons que soit définis avec les partenaires desproduits logements qui correspondent à des niveaux de pouvoirs d’achat. Il faut faire un pointd’étape sur ce qui marche et capitaliser sur tous les sujets de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>.M. Cambril (DGS St-Laurent-du-Maroni, Guyane) : Dans les anciens contrats de <strong>ville</strong>, il y avaitdes crédits d’investissement pour pallier certains manques d’équipements dans les quartiers.Des interventions pouvaient se monter très vite, avec un impact sur le lien social. Ne serait-cepas une possibilité à explorer ? Souvent, dans <strong>la</strong> rénovation urbaine, <strong>la</strong> première chose que l’oncasse, ce sont les re<strong>la</strong>tions de voisinage, et <strong>la</strong> dernière qu’on réalise, c’est <strong>la</strong> maison de quartier.Mme Bourget (ANAH) : L’Agence ne s’est pas désengagée des DOM. En Martinique nous avonsengagé l’an dernier 6M d’euros. Pour l’an prochain, nous voulons nous s’inscrire dans les projetsdes collectivités, notamment sur l’habitat privé. On veut assouplir les règlements pour pouvoirmieux agir en fonction des spécificités locales. Nous avons un budget en augmentation qui nouspermet d’intervenir significativement. Nous souhaitons nous inscrire comme partenaire des futurscontrats de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>.M. Jouanen (ARMOS, La Réunion) : Les diagnostics en marchant permettent de s’assurer del’efficacité des dispositifs de droit commun et de les améliorer, éventuellement en utilisant desTable ronde outre-mer • 14 janvier 2013 14
crédits de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>. Concernant <strong>la</strong> mixité sociale, les bailleurs sociaux peuventintervenir mais il faut des produits adaptés. Enfin, <strong>la</strong> question de <strong>la</strong> rénovation urbaine du parcest importante parce qu’il y a des risques de décrochage de certains patrimoines par rapportà <strong>la</strong> production neuve.Mme Vinga-Taramin (Conseil régional de <strong>la</strong> Guadeloupe, direction de l’aménagementdu territoire) : La Région soutient les territoires en politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> dans le cadre des SAR(schémas d’aménagement régionaux). La région Guadeloupe a approuvé le sien en 2011. Samise en œuvre se fera au travers de contrats de développement durable avec les communes.Ces contrats ont différents axes : aménagement, environnement, développement économiqueet cohésion sociale. Nous envisageons également de mettre en p<strong>la</strong>ce des contrats ruraux decohésion sociale.ConclusionsM. Letchimy, député de <strong>la</strong> Martinique, Président du Conseil Régional de <strong>la</strong> Martinique : Nous nesommes pas « outremeriens » mais des guadeloupéens, des martiniquais, des guyanais, desréunionnais, des mahorais… Il n’est pas possible de faire une loi pour chacun mais le cadreglobal qui sera donné doit permettre à chacun d’agir en prenant en compte ses spécificitésgéographiques, démographiques, économiques, sociales… Mayotte et <strong>la</strong> Guyane sont quandmême des territoires particuliers par rapport aux trois autres et ont des besoins spécifiques àprendre en compte. Nous avons donc des projets de territoire à construire où viendra s’inscrire<strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>. La question posée reste celle de <strong>la</strong> définition des territoires prioritaires. Ilfaut faire preuve d’imagination, il nous faut de l’ingénierie, du travail sur le terrain, il en faut enamont. L’Etat ne peut pas définir seul ces territoires. Ce n’est pas non plus <strong>la</strong> loi qui le fera. Il nousfaut donc prendre les devants sur ce point. Ce que j’entends aujourd’hui est positif, il y a 20 ansnous parlions de rénovation urbaine à coup de bulldozer. L’idée était de supprimer l’habitatinsalubre mais on avait oublié toute <strong>la</strong> vie qui va avec et <strong>la</strong> culture et l’histoire. Il faut aujourd’huirevenir sur cette idée et lier l’urbain et l’humain.Table ronde outre-mer • 14 janvier 2013 15
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