eprésentants des différents services de l’État, des délégués du préfet, ainsi que de l’autoritéjudiciaire, du rectorat et de l’agence régionale de santé. Cette équipe interservices aura pourmission d’assister le préfet dans l’é<strong>la</strong>boration du point de vue de l’État sur <strong>la</strong> situation des quartiersprioritaires (besoins identifiés, ressources existantes, actions à conduire), dans <strong>la</strong> négociation desfuturs contrats, dans l’é<strong>la</strong>boration, le suivi et l’évaluation des différents engagements pris par lesservices de l’État dans le cadre de ces contrats ;- nomination de préfets délégués pour l’égalité des chances (PDEC) dans des départementssupplémentaires, lorsque les enjeux urbains et sociaux le justifient ;- consolidation des missions des délégués du préfet et de leur positionnement (rattachementsystématique au préfet) ;- systématisation de <strong>la</strong> signature des futurs contrats par les procureurs, les recteurs et les directeursgénéraux des agences régionales de santé à côté de celle des préfets.2.2.5 Une mobilisation <strong>la</strong>rge des différents acteurs, au-delà des collectivitésterritorialesCondition sine qua non de <strong>la</strong> réussite des futurs contrats, <strong>la</strong> mobilisation de l’État et descollectivités territoriales ne saurait suffire à réduire les inégalités sociales qui touchent lesquartiers de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>. L’implication, dans le cadre du contrat, de l’ensemble desacteurs concernés, y compris au-delà de <strong>la</strong> sphère publique, est indispensable pour é<strong>la</strong>borerdes réponses complètes et ambitieuses face à ces inégalités. Il s’agit de mobiliser :- tous les financeurs et acteurs institutionnels : en particulier, Pôle emploi, les organismes deprotection sociale (CAF, CPAM, etc.), les opérateurs de l’habitat, notamment les bailleurssociaux, les chambres consu<strong>la</strong>ires et les autorités organisatrices de transport ;- les acteurs de <strong>la</strong> société civile : entreprises, partenaires sociaux, associations, fondations,professionnels de proximité, mais également et surtout, les habitants et leurs représentants.Si l’ensemble de ces acteurs ne signe pas le contrat, ceux-ci doivent a minima être informés etassociés à <strong>la</strong> démarche le plus en amont possible. Les futurs contrats doivent pouvoir concilierune mobilisation <strong>la</strong> plus <strong>la</strong>rge possible et des procédures légères et opérationnelles. La signatured’un contrat-cadre par les principaux pilotes du contrat peut être préconisée ; des conventionsd’application seraient par <strong>la</strong> suite adossées à celui-ci, permettant <strong>la</strong> mobilisation des autrespartenaires institutionnels et de <strong>la</strong> société civile.2.3 - Plus de flexibilité pour les acteurs locaux dans le choix desobjectifs, priorités et modalités d’intervention, mais des exigencesrenforcées dans le contenu, le suivi et l’évaluation des contrats2.3.1 Un cadre national souple pour donner toute sa p<strong>la</strong>ce au projet deterritoirePolitique nationale de solidarité destinée à des territoires en difficulté, <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>ne peut se concevoir sans <strong>la</strong> fixation au niveau national d’objectifs stratégiques et de prioritésthématiques. Néanmoins, ceux-ci doivent s’inscrire dans un cadre souple. Il s’agit en effet depermettre aux acteurs locaux de disposer des marges de manœuvre suffisantes pour adapterle contenu des futurs contrats aux spécificités territoriales. La nature des difficultés rencontréeset des potentiels à exploiter est en effet très différente selon les territoires. Les engagements prisdoivent avant tout répondre aux besoins et enjeux identifiés localement dans le cadre du projetde territoire porté par l’agglomération, et non répondre aux seules orientations nationales.L’organisation actuelle de <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>, avec ses dispositifs nombreux et souventsegmentés, apparaît peu lisible, consommatrice en temps de gestion administrative etfinancière au détriment de <strong>la</strong> démarche de projet, et, au final, trop « descendante ». Les prioritésd’intervention et le nombre de dispositifs doivent donc être réduits et une plus grande fongibilitérapport de synthèse de <strong>la</strong> concertation 14
des crédits spécifiques alloués aux préfets doit être mise en œuvre, pour que les spécificitéslocales trouvent à s’exprimer dans chaque contrat. Cette souplesse accrue permettra de fairedu projet de territoire le socle du contrat et de <strong>la</strong>isser <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce à l’innovation et l’expérimentation.2.3.2 Un contenu et une mise en œuvre davantage encadrés, y compris par leniveau national, s’agissant des territoires « à enjeux »Si une plus grande <strong>la</strong>titude doit être donnée aux acteurs locaux pour définir leurs objectifs etpriorités, elle doit trouver sa contrepartie dans le renforcement des exigences qui leur sont poséesen termes de contenu et dans <strong>la</strong> mise en œuvre et l’évaluation des contrats et des actions quiy sont inscrites.• Une ingénierie de projet renouvelée : <strong>la</strong> capacité du dispositif contractuel à concrétiser lesengagements pris sur le papier dépend en grande partie du positionnement, des attributionset des moyens de l’équipe projet missionnée pour animer <strong>la</strong> démarche. Doit ainsi être mis enp<strong>la</strong>ce un cadre c<strong>la</strong>rifié pour l’animation et le suivi des engagements pris avec <strong>la</strong> créationd’équipes projet de nouvelle génération :- positionnées au niveau de l’agglomération (comprenant, le cas échéant, parmi elles, desagents des communes membres constituées en cellules opérationnelles de proximité) ;- confortées dans leurs moyens de fonctionnement (ceux-ci devront être contractualisés),notamment dans les collectivités territoriales qui ne disposent pas des ressources suffisantes ;- inscrites dans le cadre d’une démarche intégrée (une seule et même équipe sera compétentepour les quatre piliers susmentionnés) ;- c<strong>la</strong>irement mandatées par les signataires du contrat ;- mieux accompagnées dans leurs fonctions et dans leurs rapports avec les autres acteurs(développement de formation interservices par territoire sous forme de « clusters » thématiques) ;- é<strong>la</strong>rgies, le cas échéant, aux délégués du préfet afin de favoriser <strong>la</strong> mobilisation de l’État.Le pilotage et le portage techniques sont une condition primordiale de <strong>la</strong> bonne mise en œuvredes nouveaux contrats et de leur ambition.• Des outils rigoureux pour le suivi et l’évaluation des contrats : l’un des reproches récurrentsfaits à <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong> est <strong>la</strong> difficulté à suivre et évaluer ses actions. Si des progrèsnotables ont été faits, il convient, avec <strong>la</strong> nouvelle génération de contrats, de renforcer lesoutils mobilisés au service de leur suivi et de leur évaluation. Concernant le contrat, un suivirégulier des objectifs et engagements pris doit être prévu, ce suivi pouvant s’inspirer de <strong>la</strong>méthode utilisée pour les projets de rénovation urbaine (reportings, revue de projet et pointsd’étape). Concernant l’évaluation, il convient de :- prévoir une évaluation du contrat à 3 ans, puis à 6 ans, cette évaluation portant sur les résultatsobtenus au regard des objectifs fixés, mais également sur les moyens mobilisés, en particulierceux de droit commun ;- s’accorder sur l’utilisation d’un socle d’indicateurs communs pour permettre une évaluationnationale ; ce socle pourra être complété pour chaque contrat par l’ensemble des indicateurset données issues de l’observation locale que les acteurs trouveront opportuns de suivre enfonction des spécificités des territoires ;- accompagner les acteurs dans l’exercice d’évaluation (production d’un guide national,organisation de formations).Il convient donc de renforcer les capacités locales d’observation, en s’appuyant sur les servicesdes collectivités et de l’Etat et les outils déjà en p<strong>la</strong>ce, ainsi que les centres de ressources, enaccompagnant prioritairement les collectivités qui ont peu de ressources.• Une remontée au niveau national préa<strong>la</strong>ble à <strong>la</strong> signature pour les sites les plus en difficulté :utilisée dans le cadre de <strong>la</strong> rénovation urbaine et des expérimentations CUCS sur le droitcommun, l’organisation d’un examen préa<strong>la</strong>ble des projets de contrats par le niveau national,rapport de synthèse de <strong>la</strong> concertation 15
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