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Télécharger - Délégation interministérielle à la ville

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« Ville & Banlieue serait donc plutôt partisan d’une géographie contractuelle assise sur des projetsde territoire d’échelle intercommunale, soutenus par l’Etat et par les autres niveaux de collectivitéslocales : départements et régions. (…) Condition de réussite et d’acceptabilité d’une telle formule :l’é<strong>la</strong>boration d’une échelle d’engagements permettant de calibrer équitablement les aides de l’Etaten fonction du niveau de difficulté des territoires, en faisant <strong>la</strong> part des moyens spécifiques et desmoyens de droit commun à leur affecter. » (association des Maires Ville et Banlieue de France)« La géographie prioritaire réglementaire n’est pas seulement injuste, elle est aussi contre-productivecar elle prend à contre-pied <strong>la</strong> dynamique des projets territoriaux. » (profession banlieue)« Dézoner <strong>la</strong> politique de <strong>la</strong> <strong>ville</strong>, c’est prendre le risque de perdre de vue <strong>la</strong> notion d’inégalitéterritoriale (…) Le territoire cible, c’est le quartier ! » (réseau des <strong>ville</strong>s-centre et des grandesagglomérations de Rhône-Alpes)« L’enjeu de <strong>la</strong> réforme de <strong>la</strong> géographie prioritaire est de mettre en avant le projet de territoire poury consacrer des moyens spécifiques en fonction des besoins repérés et des dynamiques enclenchées,dans une logique plus équitable de redistribution des moyens. Concentrer davantage les moyenssur les territoires les plus en difficulté évite non seulement <strong>la</strong> dilution des efforts mais surtoutpermet d’avoir un effet levier pour occasionner un véritable changement » (<strong>ville</strong> de Villeneuve Saint-Georges)Trois indicateurs révèlent les difficultés (…) D’abord le revenu moyen des ménages permetd’évaluer <strong>la</strong> demande sociale et <strong>la</strong> demande en services publics. Ensuite, le niveau de formationet de qualification de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion dans ces quartiers, et <strong>la</strong> corré<strong>la</strong>tion avec le bassin d’emploi,rend compte des capacités d’adaptation au marché du travail. Enfin, <strong>la</strong> mobilité permet d’évaluerl’enc<strong>la</strong>vement d’un territoire » (<strong>ville</strong> de Rosny-sur-Seine)3 - Comment rendre effective une démarche intégrée quipermettrait d’inclure dans un cadre contractuel unique le voletsocial et le volet urbain ?Afin de favoriser une approche intégrée, les élus considèrent qu’il faut rompre avec <strong>la</strong> logiqueen « tuyaux d’orgue » utilisée jusque là et remettre le projet de territoire au cœur de <strong>la</strong> démarchecontractuelle. Ce sont les besoins identifiés localement dans le cadre de ce projet et non despriorités thématiques et dispositifs définis par le niveau national qui doivent déterminer lesactions à conduire.Beaucoup insistent sur <strong>la</strong> nécessité d’unifier ou de rapprocher les outils, les modes de gouvernanceet les ressources en ingénierie de l’urbain et du social. Ainsi, <strong>la</strong> création d’une instance depilotage unique associant dans un même cadre les acteurs de <strong>la</strong> cohésion sociale et de <strong>la</strong>rénovation urbaine est souvent mise en avant. Il est également fréquemment évoqué <strong>la</strong> mise enp<strong>la</strong>ce d’équipes projets intégrées mobilisées à <strong>la</strong> fois sur le volet social et sur le volet urbain avecdes moyens confortés. S’agissant de <strong>la</strong> gouvernance nationale, les contributions appellent à <strong>la</strong>poursuite du rapprochement entre l’agence nationale pour <strong>la</strong> cohésion sociale et l’égalité deschances (ACSé) et l’agence nationale pour <strong>la</strong> rénovation urbaine (ANRU).Pour renforcer l’effectivité et l’efficacité du contrat, de nombreuses propositions émergent :un é<strong>la</strong>rgissement des signataires à l’ensemble des acteurs impliqués (notamment aux conseilsgénéraux et régionaux, mais également à Pôle emploi et aux agences régionales de santé),des mécanismes de suivi et de contrôle plus rigoureux (à l’image de ceux utilisés pour les projetsde rénovation urbaine), une meilleure articu<strong>la</strong>tion avec les cadres existants, notamment lesdifférents documents d’urbanisme, une association plus importante des habitants des quartiers,etc.« La mise en p<strong>la</strong>ce d’instances politiques et techniques dédiées et décloisonnées avec les moyens d’unevéritable équipe technique s’avère indispensable » (Grand Troyes)« Le préa<strong>la</strong>ble à <strong>la</strong> contractualisation doit être <strong>la</strong> définition des enjeux et des objectifs sur <strong>la</strong> base d’undiagnostic territorial partagé par les signataires du contrat. Au-delà de cette contractualisation, siSynthèse des cahiers d’acteurs « Élus et professionnels » • 29 janvier 2013 7

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