12.07.2015 Views

A la découverte de la théologie de John Wesley - USA / Canada ...

A la découverte de la théologie de John Wesley - USA / Canada ...

A la découverte de la théologie de John Wesley - USA / Canada ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

ton Père qui est dans les cieux ? Ton oeil est-il simple en toutes choses, toujoursfixé sur lui ? toujours regardant à Jésus ? Est-ce à lui que tu regar<strong>de</strong>s dans tout ceque tu fais ? dans tes travaux, tes affaires, ta conversation ? ne cherchant, entoutes choses, que <strong>la</strong> gloire <strong>de</strong> Dieu, et quoi que tu fasses, « soit par paroles, soitpar actions, faisant tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par Lui à notreDieu et Père. »16. L’amour <strong>de</strong> Dieu te presse-t-il <strong>de</strong> le servir avec crainte ? <strong>de</strong> te « réjouir » en lui« avec tremblement ? », crains-tu plus <strong>de</strong> lui dép<strong>la</strong>ire que tu ne crains <strong>la</strong> mort oul’enfer ? Ne vois-tu rien <strong>de</strong> si affreux que d’offenser son regard glorieux ? Et as-tu« en haine toute voie mauvaise », toute transgression <strong>de</strong> sa loi sainte et parfaite,t’exerçant à avoir « une conscience sans reproche, pure <strong>de</strong>vant Dieu et <strong>de</strong>vant leshommes ? »17. Ton cœur est-il droit à l’égard <strong>de</strong> ton prochain ? Aimes-tu, sans exception, tous leshommes comme toi-même ? « Si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quel grévous en saura-t-on ? » Aimez-vous vos ennemis ? Votre âme est-elle pour euxpleine <strong>de</strong> bonne volonté et d’une affection cordiale ? Aimez-vous les ennemis <strong>de</strong>Dieu, les méchants et les ingrats ? Vos entrailles sont-elles émues pour eux ?Voudriez vous être, dans le sens temporel, « anathème » pour eux ? Et le prouvezvousen « bénissant ceux qui vous maudissent et en priant pour ceux qui vousoutragent et qui vous persécutent ? »18. Montrez-vous votre amour par vos œuvres ? Selon le temps et l’occasion, faitesvousréellement du bien à tous les hommes connus et inconnus, amis ou ennemis,bons ou méchant ? Leur faites-vous tout le bien que vous pouvez, vous efforçant,autant qu’il est en vous, <strong>de</strong> fournir à tous leurs besoins pour le corps et pourl’âme ? Si tel est ton état d’âme, peut dire le chrétien, ah si seulement tu désiressincèrement que ce soit ton état d’âme, et si tu fais tes efforts pour y parvenir,alors ton cœur est aussi droit envers moi que le mien l’est à ton égard ! »II.1. « S’il en est ainsi, donne-moi <strong>la</strong> main. » Je ne dis pas : « Sois <strong>de</strong> mon opinion. »Ce n’est point, nécessaire; je ne le <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ni ne l’attends. Je ne dis pasdavantage que je veuille être <strong>de</strong> votre opinion. Je ne le puis, ce n’est pas à monchoix ; je ne suis pas plus libre <strong>de</strong> penser que <strong>de</strong> voir ou d’entendre à ma volonté.Gardons chacun notre opinion et ce<strong>la</strong> aussi décidément que jamais. Ne vousefforcez ni même <strong>de</strong> venir à moi ni <strong>de</strong> m’amener à vous. Je ne vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ni <strong>de</strong>disputer sur ces points, ni même d’en parler. Que les opinions restent, <strong>de</strong> part etd’autre, ce qu’elles sont. Seulement « donne-moi <strong>la</strong> main. »2. Je ne dis pas : « Embrasse mon culte », ni « J’embrasserai le tien. » C’est encoreune chose qui ne dépend ni <strong>de</strong> votre choix ni du mien. Chacun <strong>de</strong> nous doit agircomme il est pleinement persuadé dans son esprit. Estimez que ce que vouscroyez est le plus agréable à Dieu ; je ferai <strong>de</strong> même. Je tiens <strong>la</strong> forme épiscopalepour scripturaire et apostolique. Si vous pensez que <strong>la</strong> presbytérienne oul’indépendante vaut mieux, gar<strong>de</strong>z votre pensée et agissez en conséquence. Jecrois qu’il faut baptiser les enfants, et que ce baptême peut se faire soit parimmersion soit par aspersion. Si vous pensez autrement, gar<strong>de</strong>z votre pensée etsuivez votre persuasion. Les prières liturgiques me paraissent d’un excellentusage, surtout dans « <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> assemblée. » Si vous croyez les prièresimprovisées plus utiles, agissez selon votre propre jugement. Mon sentiment estque je ne puis refuser l’eau du baptême et que je dois manger le pain et boire levin, en mémoire <strong>de</strong> mon Maître mourant ; mais cependant, si ma conviction n’estpas <strong>la</strong> vôtre, agissez suivant vos lumières. Je ne veux disputer avec vous suraucun <strong>de</strong> ces points ; <strong>la</strong>issons ces choses secondaires et qu’il n’en soit jamais©2002, Nazarene Publishing House 55

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!