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A la découverte de la théologie de John Wesley - USA / Canada ...

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Documentation 7-2JOHN WESLEYSERMON VINGTL’ETERNEL NOTRE JUSTICESermon prêché à <strong>la</strong> chapelle <strong>de</strong> West-Street, Seven Dials, le dimanche 24 novembre1765« Et voici le nom dont on l’appellera : L’Éternel notre justice. » Jérémie 23.61. Combien <strong>de</strong> querelles, et quelles épouvantables querelles, il y a eu ici-bas àpropos <strong>de</strong> religion ! Et ce<strong>la</strong> non pas seulement parmi les enfants du mon<strong>de</strong>, parmiceux qui ignorent ce qu’est <strong>la</strong> vraie religion, mais encore parmi les enfants <strong>de</strong> Dieueux-mêmes, parmi ceux qui ont éprouvé que « le règne <strong>de</strong> Dieu est au-<strong>de</strong>dans <strong>de</strong>nous (Lc 17.21) », qui ont connu « <strong>la</strong> justice, <strong>la</strong> paix et <strong>la</strong> joie par le Saint-Esprit (Ro14 .17). » Combien d’entre ces <strong>de</strong>rniers, et dans tous les siècles, au lieu <strong>de</strong> s’unircontre l’ennemi commun, ont tourné leurs armes les uns contre les autres, et ainsinon seulement gaspillé un temps précieux, mais encore affaibli les bras <strong>de</strong> leursfrères, et, <strong>de</strong> cette façon, entravé l’œuvre si importante <strong>de</strong> leur commun Maître ! Que<strong>de</strong> fois les faibles ont été scandalisés par cette conduite, les impotents spirituelségarés, les pécheurs encouragés à ne tenir aucun compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> religion et à mépriserceux qui en font profession ! Et que <strong>de</strong> fois « les saints qui sont sur <strong>la</strong> terre ; (Ps16.3) » ont dû « pleurer en secret (Je 13.17) » sur cet état <strong>de</strong> choses !2. Quiconque aime Dieu et le prochain donnerait tout au mon<strong>de</strong>, souffrirait quoique ce soit, pour apporter remè<strong>de</strong> à ce grand mal, pour arrêter les disputes entreenfants <strong>de</strong> Dieu, pour rétablir et maintenir entre eux <strong>la</strong> paix. En vue <strong>de</strong> résultats sidésirables, il pourrait tout sacrifier, sauf <strong>la</strong> possession d’une bonne conscience. Maiss’il ne nous est pas possible à cet égard <strong>de</strong> « faire cesser les guerres jusqu’au bout <strong>de</strong><strong>la</strong> terre (Ps 46.10) », si nous ne pouvons pas rapprocher les uns <strong>de</strong>s autres tous lesenfants <strong>de</strong> Dieu, que du moins chacun <strong>de</strong> nous fasse ce qu’il pourra ; qu’il contribue,ne fût-ce que ses <strong>de</strong>ux sous, à cette œuvres excellente. Bienheureux ceux qui ai<strong>de</strong>nttant soit peu à faire régner « paix et bienveil<strong>la</strong>nce parmi les hommes (Lc 2.14) », etsurtout parmi les hommes <strong>de</strong> bien, parmi ceux qui sont enrôlés sous le drapeau du« Prince <strong>de</strong> <strong>la</strong> paix » (Esa 9.5), et conséquemment tenus d’avoir, « autant qu’ildépend d’eux, <strong>la</strong> paix avec tous les hommes (Ro 12.18). »3. On se serait considérablement rapproché du but, si l’on pouvait amener lesgens <strong>de</strong> bien à s’entendre. Nombre <strong>de</strong> querelles viennent <strong>de</strong> simples malentendus. I<strong>la</strong>rrive souvent que ni l’une ni l’autre <strong>de</strong>s parties ne comprend <strong>la</strong> pensée <strong>de</strong> ceux aveclesquels elle est en désaccord ; et il en résulte qu’elles s’attaquent violemment,lorsqu’il n’y a entre elles aucun motif sérieux <strong>de</strong> division. Mais il n’est pas toujoursfacile d’en convaincre les personnes intéressées, surtout si <strong>la</strong> passion s’en mêle ; c’estalors chose bien ma<strong>la</strong>isée, et pourtant pas impossible, pourvu que nousl’entreprenions en nous confiant, non point en nous- mêmes, mais en celui à qui toutest possible. C’est lui qui peut promptement dissiper les nuages, répandre <strong>la</strong> lumièredans les cœurs et les rendre capables <strong>de</strong> se comprendre et <strong>de</strong> comprendre « <strong>la</strong> véritéqui est en Jésus (Ep 4.21). »4. Les paroles <strong>de</strong> notre texte expriment un <strong>de</strong>s points les plus importants <strong>de</strong>cette vérité : « C’est ici le nom dont ou l’appellera : L’Eternel notre justice. » Voilà, eneffet, une vérité qui fait partie <strong>de</strong> l’essence même du christianisme qui en soutienttout l’échafaudage. On peut, à coup sûr, dire d’elle ce que Luther disait d’un autrearticle <strong>de</strong> foi qui se rattache étroitement à celui-ci, que c’est « articulus stantis vel©2002, Nazarene Publishing House 79

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