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A la découverte de la théologie de John Wesley - USA / Canada ...

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3. Ce fut <strong>la</strong> moindre partie <strong>de</strong> sa justice extérieure qu’il ne fit rien <strong>de</strong> mal, qu’ilne commit aucun péché dans sa conduite, qu’ « il ne s’est point trouvé <strong>de</strong> frau<strong>de</strong> danssa bouche » (Es 53.9 ; 1 Pi 2.22), qu’il n’a jamais prononcé une parole répréhensible,jamais accompli un acte répréhensible. Tout ce<strong>la</strong> ne constitue qu’une justice négative,mais telle pourtant que jamais elle n’a été, jamais elle ne peut être le partage d’unautre homme né <strong>de</strong> femme. Mais <strong>la</strong> justice extérieure <strong>de</strong> Jésus fut elle-mêmepositive ; car « il fait tout à merveille (Mc 7.37) « ; toutes les fois qu’il par<strong>la</strong>, toutesles fois qu’il agit, ce fut pour faire exactement « <strong>la</strong> volonté <strong>de</strong> Celui qui l’avait envoyé(Jn 4.34). »Pendant tout le cours <strong>de</strong> sa vie, il fit <strong>la</strong> volonté <strong>de</strong> Dieu sur <strong>la</strong> terre comme lesanges <strong>la</strong> font dans le ciel. Chacun <strong>de</strong> ses actes et chacune <strong>de</strong> ses paroles étaienttoujours ce qu’il fal<strong>la</strong>it qu’ils fussent. Son obéissance fut complète et dans l’ensembleet dans les détails : il accomplit « tout ce qui est juste (Mt 3.15). »4. Mais cette obéissance comportait bien plus que tout ce<strong>la</strong>. Elle consista pourlui, non seulement à agir ; mais aussi à souffrir, à souffrir toute <strong>la</strong> volonté <strong>de</strong> Dieu,<strong>de</strong>puis le jour où il entra dans le mon<strong>de</strong> jusqu’à celui où il « a porté nos péchés en soncorps sur le bois (1 Pi 2.24) », et où, les ayant pleinement expiés, « il baissa <strong>la</strong> tête etrendit l’esprit. (Jn 19.30). » On désigne habituellement cette portion <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice <strong>de</strong>Christ sous le titre <strong>de</strong> justice passive, et le reste sous celui <strong>de</strong> justice active. Maispuisque, en réalité, l’une n’a jamais été séparée <strong>de</strong> l’autre, il est inutile que, soit en enpar<strong>la</strong>nt, soit en y pensant, nous fassions cette distinction. C’est en embrassant cedouble aspect <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice <strong>de</strong> Christ qu’il est, appelé « l’Eternel notre justice. »II.Mais à quel moment pouvons-nous dire en toute vérité : « l’Eternel notrejustice ? » En d’autres termes, quand est-ce que <strong>la</strong> justice <strong>de</strong> Christ nous est imputée,et dans quel sens l’est-elle ?1. En passant le mon<strong>de</strong> en revue, on découvre que les hommes sont tous oucroyants ou incrédules. Les gens raisonnables ne contesteront point <strong>la</strong> vérité <strong>de</strong> cettepremière assertion, que <strong>la</strong> justice <strong>de</strong> Christ est imputée à tous les croyants, maisqu’elle ne l’est pas aux incrédules.Mais quand est-elle imputée aux croyants ? Evi<strong>de</strong>mment dès qu’ils croient ; dèsce moment <strong>la</strong> justice <strong>de</strong> Christ leur appartient. Elle est imputée à quiconque croit etdès qu’il croit ; <strong>la</strong> foi et <strong>la</strong> justice <strong>de</strong> Christ sont inséparables ; car si on croit selon <strong>la</strong>parole <strong>de</strong> Dieu, on croit à <strong>la</strong> justice <strong>de</strong> Christ. Il n’y a <strong>de</strong> vraie foi, <strong>de</strong> foi justifiante,que celle qui a <strong>la</strong> justice <strong>de</strong> Christ pour objet.2. Il est vrai que tous les croyants pourront bien ne pas s’exprimer <strong>de</strong> <strong>la</strong>même façon, ne pas parler un même <strong>la</strong>ngage. Il ne faut pas s’y attendre, et il neserait pas raisonnable <strong>de</strong> l’exiger. Mille raisons peuvent les amener à employer <strong>de</strong>sexpressions différentes — mais cette diversité d’expressions n’est pas nécessairementle fruit d’une différence dans les sentiments. La même pensée, exprimée par plusieursindividus, le sera dans <strong>de</strong>s termes différents par chacun d’eux. Il n’y a rien <strong>de</strong> plusordinaire que ce<strong>la</strong> ; mais on n’en tient pas suffisamment compte. Une mêmepersonne, par<strong>la</strong>nt du même sujet à <strong>de</strong>ux époques un peu éloignées, aurait bien <strong>de</strong> <strong>la</strong>peine à retrouver les mêmes expressions, bien que ses sentiments n’aient pas changé.Pourquoi donc voudrions-nous exiger que les autres se servent exactement <strong>de</strong>smêmes termes que nous ?3. Faisons encore un pas. Les autres hommes peuvent avoir non seulement un<strong>la</strong>ngage différent du nôtre, mais même <strong>de</strong>s opinions différentes, et cependant « avoireu en partage avec nous ; une foi <strong>de</strong> même prix (2 Pi 1.1) » Il peut se faire qu’ils nediscernent pas exactement, <strong>la</strong> grâce dont ils jouissent ; leurs idées peuvent être moins©2002, Nazarene Publishing House 81

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