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A la découverte de la théologie de John Wesley - USA / Canada ...

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selon <strong>la</strong>quelle l’homme fut créé à l’origine et qu’il portait lorsque Dieu,contemp<strong>la</strong>nt les œuvres <strong>de</strong> ses mains, vit que tout ce qu’il avait fait était trèsbon ; contraire enfin à <strong>la</strong> justice, à <strong>la</strong> miséricor<strong>de</strong> et à <strong>la</strong> vérité, aux rapportsintimes qui doivent unir l’homme à son créateur et à ses semb<strong>la</strong>bles.4. Mais ce mal n’était-il pas mé<strong>la</strong>ngé <strong>de</strong> quelque bien ? N’y avait-il aucunelumière qui se mêlât à ces ténèbres ? Non, il n’y en avait point : « Dieu vit quetoute l’imagination <strong>de</strong>s pensées <strong>de</strong> leur cœur n’était que mal. » Il est certainqu’en beaucoup <strong>de</strong> ces hommes, en tous peut-être, il se produisait <strong>de</strong> bonsmouvements ; car l’Esprit <strong>de</strong> Dieu, déjà alors, « contestait avec les hommes(Ge 6.3) », pour les porter à <strong>la</strong> repentance, surtout pendant ce sursismiséricordieux qui dura cent vingt ans, tandis que l’arche se bâtissait. Mais« en eux, en leur chair, n’habitait aucun bien (Ro 7.18) <strong>la</strong> nature humaine étaitfoncièrement mauvaise, et elle était tout d’une pièce, sans alliage d’aucun bonélément.5. On pourrait cependant se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r encore : « Mais ce mal régnait-il sansinterruption aucune ? N’y avait-il pas chez l’homme <strong>de</strong>s moments luci<strong>de</strong>s oùl’on eût pu trouver quelque chose <strong>de</strong> bon dans son cœur ? » Nous ne <strong>de</strong>vonspas faire entrer ici en ligne <strong>de</strong> compte ce que <strong>la</strong> grâce divine pouvait, parmoments, produire dans ces âmes ; et, en faisant abstraction <strong>de</strong> ce<strong>la</strong>, nousavons tout lieu <strong>de</strong> croire que le mal était sans intermittence. Car Dieu qui avaitvu que « toute l’imagination <strong>de</strong>s pensées <strong>de</strong> leur cœur n’était que mal », vitégalement que c’était toujours <strong>de</strong> même, que ce « n’était que mal en touttemps », d’année en année, chaque jour et à tout moment. L’homme ne setournait jamais vers le bien.II. Telle est <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription authentique <strong>de</strong> l’état du genre humain tout entier, qui a ététracée pour notre instruction par Celui qui sait ce qui est en l’homme, qui son<strong>de</strong> lescœurs et éprouve les reins. C’était là ce qu’étaient les hommes avant que Dieu.envoyât le déluge sur <strong>la</strong> terre. Nous avons maintenant à examiner si ceuxd’aujourd’hui sont dans le même état1. Il est certain que rien, dans <strong>la</strong> Bible, ne permet <strong>de</strong> croire qu’ils valent mieux.Tous les passages énumérés ci-<strong>de</strong>ssus se rapportent, en effet, aux hommes quiont vécu après le déluge. C’est plus <strong>de</strong> mille ans après cet événement que Dieu,par<strong>la</strong>nt par David, s’exprimait ainsi au sujet <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong>s hommes : « Tous sontégarés, (du chemin <strong>de</strong> <strong>la</strong> vérité et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sainteté) tous sont perverits, il n’en estaucun qui fasse le bien, pas même un seul (Ps 53 :4). » Et tous les prophètes, <strong>de</strong>siècle ren<strong>de</strong>nt témoignage à ce fait <strong>la</strong>mentable. Esaïe dit, en par<strong>la</strong>nt du peupleparticulier <strong>de</strong> Dieu, (et assurément les païens ne va<strong>la</strong>ient pas mieux) « Toute <strong>la</strong>tête est en douleur et tout le coeur est <strong>la</strong>nguissant. Depuis <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nte du piedjusqu’à <strong>la</strong> tête, il n’y a rien d’entier en lui : il n’y a que blessure, meurtrissure etp<strong>la</strong>ies purulentes (Esa 1.5,6). » Tous les apôtres tiennent le même <strong>la</strong>ngage ; c’estlà le sens uniforme <strong>de</strong>s Ecritures Saintes. Partout elles nous enseignent que, pource qui est <strong>de</strong> l’homme naturel, sans le secours <strong>de</strong> <strong>la</strong> grâce <strong>de</strong> Dieu, « toutel’imagination <strong>de</strong>s pensées <strong>de</strong> son cœur n’est que mal, et mal en tout temps »,aujourd’hui comme autrefois.2. L’expérience journalière vient à l’appui <strong>de</strong> ces révé<strong>la</strong>tions sur l’état actuel <strong>de</strong>l’humanité. Il est vrai que l’homme naturel ne discerne pas ces choses ; mais fautils’en étonner ? Aussi longtemps que l’aveugle-né <strong>de</strong>meure aveugle, il a à peineconscience <strong>de</strong> ce qui lui manque. A plus forte raison, si nous pouvions imaginer unpays où tout le mon<strong>de</strong> serait aveugle, on y aurait encore moins le sentiment <strong>de</strong>cette infirmité. C’est ainsi que les hommes ne sentent point leurs besoinsspirituels, et surtout leur état <strong>de</strong> péché, aussi longtemps qu’ils <strong>de</strong>meurent dans©2002, Nazarene Publishing House 94

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