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,
autour du Monde.
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une quantité innombrable d'amphibies des plus utiles
ftations pour la propriété du lieu ;
point d'animaux à
craindre par leur férocité, leur venin ou leur importunité ;
d'oifeaux & de poifîons du meilleur goût; une matière
combustible pour fuppléer au défaut du bois ; des plantes
reconnues fpécifiques aux maladies des navigateurs ; un
climat falubre & une température continuelle, bien plus
propre à former des hommes robuft.es & fains ,
que ces
contrées enchantereffes où l'abondance même devient un
poifon , &
la chaleur une obligation de ne rien faire ;
telles furent les refîburces que la nature nous préfenta.
Elles effacèrent- bientôt les traits qu'un premier afpe£l
avoit imprimés , & jufHfierent la tentative.
On pourroit ajouter que les Anglois, dans leur Relation
du Port Egmont , n'ont pas balancé à dire « que le
» pays adjacent offre tout ce qui efl néceffaire pour un
» bon établiffement. Leur goût pour FHifioire naturelle
» les engagera fans doute à faire & à publier des recher-
» ches qui rectifieront celles-ci »
Les îles Malouines fe trouvent entre cinquante-un & Pofition géo»
ra
cinquante-deux degrés & demi de latitude méridionale , | esp MaLuifoixante-un
& demi & foixante-cinq & demi de longitude nes "
occidentale du méridien de Paris ; elles font éloignées de
la côte de l'Amérique ou des Patagons , & de l'entrée du
détroit de Magellan , d'environ quatre-vingts à quatrevingt-dix
lieues.
La carte que nous donnons de ces îles n'a pas fans
doute la précifion géographique j elle eût été l'ouvrage
d'un grand nombre d'années. Cet apperçu peut cependant
indiquer à-peu-près l'étendue de ces îles de l'Efl à
l'Oueft 6c du Nord au Sud, le glffement des 'côtes par-