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compilation des fatwas de Cheikh Ibn Baz volume 19

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Fatâwa <strong>Cheikh</strong> <strong>Ibn</strong> Bâz Volume <strong>19</strong><br />

d'eux) <strong><strong>de</strong>s</strong> propos qui indiquent cette règle, si cet avantage était posé comme condition, prend le sens d'une<br />

condition ou une <strong>de</strong>tte.<br />

SI LE COMMISSIONNAIRE DEMANDE AU PROPRIETAIRE DE LA FERME POUR SON PRET DE NE VENDRE S<br />

PRODUCTION QU'A LUI<br />

169 - Si le commissionnaire impose la condition au propriétaire <strong>de</strong> la ferme dans son crédit <strong>de</strong> ne vendre sa<br />

récolte qu'à lui, ceci est une usure<br />

Eminence <strong>Cheikh</strong> `Abd Al-`Azîz ibn Bâz qu'Allah vous protège.<br />

Que la paix, la miséricor<strong>de</strong> et les bénédictions d'Allah soient sur vous. Je travaille comme commissionnaire<br />

au marché <strong>de</strong> gros en Egypte. Le propriétaire <strong>de</strong> la ferme me ramène la production <strong>de</strong> légumes et autres au<br />

magasin, je la vends pour son compte en qualité <strong>de</strong> commissionnaire, et j'en prends une commission que je<br />

détermine avec les clients sans que cela nous cause un problème. Cependant, avant que la récolte soit mûre,<br />

le cultivateur vient <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r un crédit, je lui donne à condition qu'il ne ven<strong>de</strong> sa production qu'à moi et je<br />

ne lui réclame pas dans la transaction plus qu'à d'autres. Est-ce que ce crédit entraîne un intérêt ? Donneznous<br />

une Fatwa, qu'Allah vous rétribue. Et si cela est une sorte d'usure, que faire alors étant donné que c'est<br />

<strong>de</strong>venu une habitu<strong>de</strong> connue ? Nous souhaitons une Fatwa agréée avec votre signature<br />

R : Et que la paix, la miséricor<strong>de</strong> et les bénédictions d'Allah soient sur vous. Ensuite :<br />

Si le commissionnaire émet en contrepartie du crédit au propriétaire <strong>de</strong> la ferme la condition <strong>de</strong> ne vendre sa<br />

production qu'à lui, ceci fait partie <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits d'usure, car il a bénéficié d'un avantage. A cet effet, il ne doit<br />

plus le pratiquer; et doit se repentir à Allah (Exalté Soit-Il) <strong>de</strong> ce qu'il faisait auparavant. Qu'Allah gui<strong>de</strong> tout le<br />

mon<strong>de</strong> et que la paix, la miséricor<strong>de</strong> et les bénédictions d'Allah soient sur vous.<br />

Le Grand Mufti du Royaume d'Arabie Saoudite<br />

`Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz.<br />

AVIS RELIGIEUX SUR LE PAIEMENT DU CREDIT SACHANT QUE LA VALEUR DE LA MONNAIE EST DIFFERENTE<br />

Avis religieux sur l'acquittement d'un crédit avec une variation dans la valeur <strong>de</strong> la monnaie<br />

Q 170 : Je vous informe que j'ai emprunté une somme d'argent auprès d'une personne non<br />

musulmane et ce, en raison <strong>de</strong> besoin impérieux. L'accord était que je lui ren<strong>de</strong> l'équivalent <strong>de</strong><br />

cette somme en <strong>de</strong>vises libres, c'est-à-dire une monnaie différente <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> mon pays, dès que je<br />

retourne à mon lieu <strong>de</strong> travail en Arabie Saoudite. Quelques temps après mon retour, la valeur <strong>de</strong><br />

la <strong>de</strong>vise a augmenté et doublé ainsi par rapport à la somme que j'avais empruntée. Est-il permis<br />

que je lui envoie la somme en <strong>de</strong>vises malgré cette différence ? Ou bien dois-je lui envoyer<br />

uniquement la somme empruntée ?<br />

R : Ce crédit n'est pas vali<strong>de</strong>, car en réalité c'est une vente d'une monnaie présente par une autre monnaie<br />

reportée, ce qui est une usure. En effet, il n'est pas permis <strong>de</strong> vendre une monnaie par une autre sauf à son<br />

prix du jour <strong>de</strong> main à main. Ainsi, vous <strong>de</strong>vez lui rendre seulement ce que vous avez emprunté <strong>de</strong> lui, et vous<br />

repentir sincèrement <strong>de</strong> cette opération d'usure.<br />

IL N'EST PAS PERMIS DE VENDRE LE CREDIT QU'AVEC LE MEME PRIX AU MOMENT DE LA VENTE<br />

Il n'est pas permis <strong>de</strong> vendre le crédit sauf au prix égal au moment <strong>de</strong> l'accord<br />

Q 171 : Mon frère en Allah, Hassan, m'a prêté <strong>de</strong>ux mille dinars tunisiens. Nous avons établi un<br />

contrat dans lequel nous avons mentionné la somme en monnaie alleman<strong>de</strong>. Après que le délai<br />

d'une année <strong>de</strong> ce crédit se soit écoulé, le prix <strong>de</strong> la monnaie alleman<strong>de</strong> a augmenté. De ce fait, si je<br />

lui rends la somme mentionnée dans le contrat, je lui aurais donné trois cents dinars tunisiens <strong>de</strong><br />

plus que la somme empruntée. Est-il permis au prêteur <strong>de</strong> prendre l'excé<strong>de</strong>nt, ou cet excé<strong>de</strong>nt<br />

représente-t-il une usure ? Notamment parce qu'il veut que je lui restitue le crédit en monnaie<br />

alleman<strong>de</strong> afin qu'il puisse acheter une voiture <strong>de</strong> l'Allemagne.<br />

R : Le prêteur n'a le droit <strong>de</strong> percevoir que la somme qu'il avait prêtée qui est <strong>de</strong>ux mille dinars tunisiens, sauf<br />

si vous l'accor<strong>de</strong>z l'excé<strong>de</strong>nt, selon cette parole du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) : La meilleure <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

personnes est celui qui s'acquitte <strong>de</strong> la meilleure façon <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ttes. Rapporté par Mouslim dans son Sahîh<br />

et rapporté par Al-Boukhârî par cette variante : Parmi les meilleurs <strong><strong>de</strong>s</strong> gens, ceux qui s'acquittent au mieux<br />

<strong>de</strong> leurs <strong>de</strong>ttes. Quant au contrat conclu susmentionné, il n'est point valable, étant un contrat non conforme<br />

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