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compilation des fatwas de Cheikh Ibn Baz volume 19

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Fatâwa <strong>Cheikh</strong> <strong>Ibn</strong> Bâz Volume <strong>19</strong><br />

Q 174 : Si quelqu'un a besoin d'argent pour subvenir aux besoins <strong>de</strong> son foyer, payer le loyer ou<br />

autre dépense <strong>de</strong> ce genre, et qu'il n'a trouvé personne pour lui prêter <strong>de</strong> l'argent, lui est-il permis<br />

<strong>de</strong> contracter un crédit auprès <strong>de</strong> la banque ?<br />

R : Si la procédure du crédit est conforme à la religion, tel que prendre un crédit et le rendre sans que cela<br />

entraîne un intérêt ou acheter une marchandise à une date prévue même si son prix est supérieur au prix<br />

actuel, tout cela est permis. Cependant, prendre un crédit étant une sorte d'intérêt usuraire, n'est pas permis<br />

car Allah (Exalté Soit-Il) a interdit l'usure dans Son Noble Livre, ainsi que la Sunna <strong>de</strong> Son Prophète (Salla Allah<br />

`Alaihi Wa Sallam). La menace sur ce sujet est plus lour<strong>de</strong> que celle qui pèse sur celui qui mange la chair <strong>de</strong> la<br />

bête morte ou autres aliments interdits. Allah (Gloire à Lui) a dit : Ceux qui mangent (pratiquent) <strong>de</strong> l'intérêt<br />

usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement <strong>de</strong>rnier) que comme se tient celui que le toucher <strong>de</strong> Satan a<br />

bouleversé. Les exégètes ont dit que l'interprétation <strong>de</strong> ce verset signifie que cette personne (qui pratique <strong>de</strong><br />

l'intérêt usuraire) sort <strong>de</strong> sa tombe le Jour du Jugement comme un fou. Ensuite, Allah (Gloire et Pureté à Lui) a<br />

dit : Cela, parce qu'ils disent: "Le commerce est tout à fait comme l'intérêt". Alors qu'Allah a rendu licite le<br />

commerce, et illicite l'intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation <strong>de</strong> son Seigneur,<br />

peut conserver ce qu'il a acquis auparavant; et son affaire dépend d'Allah. Mais quiconque récidive... alors<br />

les voilà, les gens du Feu! Ils y <strong>de</strong>meureront éternellement. Allah anéantit l'intérêt usuraire et fait fructifier<br />

les aumônes.<br />

Par ailleurs, il a été confirmé d'après le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) qu'il : Il a maudit l'usurier, son<br />

mandataire, son scribe et ses <strong>de</strong>ux témoins, en disant : "Ils sont tous égaux (dans le péché)." Rapporté par<br />

Mouslim dans son Sahîh.<br />

Les versets et hadiths qui traitent <strong>de</strong> l'interdiction <strong>de</strong> l'usure et la menace qui pèse sur ceux qui la pratiquent<br />

sont nombreux.<br />

Et ce n'est pas parce que quelqu'un fait un crédit ou vend par crédit que son cas sera analogue à celui qui est<br />

contraint à manger la chair <strong>de</strong> la bête morte, car ceci n'est basé sur aucun fon<strong>de</strong>ment religieux. En effet, le<br />

nécessiteux peut travailler pour rendre le crédit ou ce qui lui a été vendu par crédit à une date prévue. Le<br />

contraint est celui qui craint <strong>de</strong> mourir s'il ne mange pas <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> la bête morte, etc.., à cause <strong>de</strong> forte<br />

famine et son incapacité <strong>de</strong> pourvoir à ce qui lui suffit. Tandis que le besoin <strong>de</strong> ceux qui traitent <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

transactions usuraires avec les banques ne s'inscrit pas dans le cadre <strong>de</strong> la contrainte permettant la bête<br />

morte, etc.. Beaucoup <strong>de</strong> gens simplifient l'usure voire la pratiquent, donnent <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>fatwas</strong> aux autres en la<br />

rendant licite au moindre prétexte, et ce, à cause du savoir étroit, la foi faible et <strong>de</strong> l'emprise <strong>de</strong> l'amour <strong>de</strong><br />

l'argent sur les âmes, qu'Allah nous accor<strong>de</strong> la sécurité et la protection contre ce qui provoque Sa colère. Il est,<br />

en effet, préférable et plus rassurant d'éviter le plus possible <strong>de</strong> ne pas se contracter avec une banque et <strong>de</strong> ne<br />

pas <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r un prêt même si cela est fait par les moyens permis sus indiqués étant donné que l'argent <strong>de</strong> la<br />

banque est très souvent illicite. Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit : Celui qui se gar<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

l'équivoque purifie sa foi et son honneur. A Allah nous implorons l'appui.<br />

QUAND EST-CE QUE LE DEFUNT ENDETTE EST-IL LIBERE DE CHARGE DE SA DETTE?<br />

Quand le mort en<strong>de</strong>tté est exempt <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>tte<br />

Q 175 : Il va sans dire que la Caisse du Développement Immobilier octroie <strong><strong>de</strong>s</strong> prêts à long terme<br />

aux citoyens et ce, pour construire <strong><strong>de</strong>s</strong> logements à payer dans vingt cinq ans. Si le débiteur est<br />

mort n'ayant payé que <strong>de</strong>ux tranches, ses héritiers payent donc les tranches qui restent dans les<br />

délais prévus après sa mort. Ainsi, est-ce que cette personne est considérée comme acquittée et<br />

n'est pas considérée comme faisant partie <strong>de</strong> ce qui est indiqué dans le hadith cité ci-après : L'âme<br />

du croyant reste accrochée à sa <strong>de</strong>tte jusqu'à ce qu'elle soit acquittée. ; ou bien est-elle tenue par cette<br />

<strong>de</strong>tte jusqu'à l'acquittement <strong>de</strong> toutes les tranches ? Je souhaite que vous m'éclaircissiez sur le<br />

sujet, votre Eminence.<br />

R : Si quelqu'un meurt laissant une <strong>de</strong>tte à payer au délai prévu, que ce délai soit maintenu tel qu'il est, si les<br />

héritiers s'engagent à le payer et que le prêteur en est convaincu, ou s'ils présentent une garantie ou gage<br />

équivalent à la <strong>de</strong>tte, ainsi, le mort sera quitte <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>tte, si Allah le veut.<br />

IL N'EST PAS NECESSAIRE D'ACCELERER LE PAIEMENT DES PARTS DU CREDIT IMMOBILIER SI LES HERITIERS OU<br />

AUTRES S'ENGAGENT A LES REMBOURSER.<br />

Autorisation <strong>de</strong> différer le paiement <strong><strong>de</strong>s</strong> tranches à la banque immobilière si les héritiers ou autres s'engagent à<br />

les payer<br />

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