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compilation des fatwas de Cheikh Ibn Baz volume 19

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Fatâwa <strong>Cheikh</strong> <strong>Ibn</strong> Bâz Volume <strong>19</strong><br />

CHAPITRE : LES CONDITIONS DE LA VNETE<br />

SI LA SOCIETE A PROCEDE A L'ACQUISITION DU VEHICULE ET QU'IL DEVIENT SA PROPRIETE, ELLE POURRAIT LE<br />

VENDRE<br />

Q 1 : Une agence <strong>de</strong> vente <strong>de</strong> véhicules applique un régime spécial <strong>de</strong> vente à crédit qui consiste<br />

pour le client à verser un montant donné, au départ, puis <strong><strong>de</strong>s</strong> mensualités qui comprennent un<br />

pourcentage d'intérêts calculé sur le montant restant (différé) compris entre 11 et 20 % (ce chiffre<br />

s'augmente en fonction du nombre d'années sur lequel il y a eu entente). Quel est l'avis religieux<br />

sur cela ?<br />

R : Au nom d'Allah et louange à Allah, Prière et Paix soient sur le Messager d'Allah. Si la société a fait acquisition<br />

du véhicule et qu'il est <strong>de</strong>venu sa propriété et qu'elle l'a acheté, elle pourrait alors le vendre à ceux qui<br />

souhaitent l'acheter au prix sur lequel il y a eu accord, avec l'augmentation qu'elle souhaite, que le règlement<br />

soit entièrement ou partiellement différé, soit une partie en espèces, cela ne rencontre aucune objection,<br />

parce qu'Allah (Gloire à Lui) a dit : Alors qu'Allah a rendu licite le commerce, et illicite l'intérêt. Cela<br />

représente donc une transaction (vente) légitime, dans le cas où la société est <strong>de</strong>venue propriétaire du<br />

véhicule, et qu'elle le possè<strong>de</strong>.<br />

IL N'Y A PAS DE MAL A ACHETER DES ENTREPRISES D'AMORTISSEMENT SI LA MARCHANDISE EST EN LEUR<br />

POSSESSION<br />

Permission d'acheter auprès d'une société <strong>de</strong> crédit si la marchandise <strong>de</strong>meure sa propriété<br />

Q 2 : Une société pour la vente à crédit réclame un intérêt sur le coût d'un véhicule, le taux <strong>de</strong> cet<br />

intérêt variant entre 6 et 8%, prend auprès du client les caractéristiques du véhicule qu'il souhaite<br />

acquérir, puis elle l'achète, et l'enregistre au nom du client une fois que les démarches ont été<br />

accomplies. Quel est l'avis religieux sur cela ?<br />

R : Il n'y a aucun mal à cela tant que la marchandise <strong>de</strong>meure propriété <strong>de</strong> la société, il n'ya aucun<br />

empêchement à ce qu'elle le ven<strong>de</strong> à un prix donné, partiellement ou totalement à crédit, avec un délai <strong>de</strong><br />

remboursement plus ou moins long.<br />

Mais la condition est que la voiture soit la propriété <strong>de</strong> la société et en sa possession, et il n'y a aucun mal à ce<br />

que le candidat à l'achat d'une voiture ou d'un terrain décrive la voiture ou le terrain qu'il souhaite acheter, et<br />

que la société l'achète pour son compte (du candidat), mais qu'elle soit elle (la société) propriétaire, puis<br />

qu'elle reven<strong>de</strong> la marchandise à lui ou à un autre acheteur, et celui qui a passé la comman<strong>de</strong> est dans la<br />

légitimité totale, jusqu'à ce que la vente soit effectuée après l'achat.<br />

SI L'ACHAT EST EFFECTUE ET LA PROPRIETE A ETE ACQUISE ET INOCCUPEE, IL EST PERMIS DE LA VENDRE<br />

Après l'achat et la cession immobilière, la vente <strong>de</strong> l'immobilier <strong>de</strong>vient licite<br />

Q 3 : Une société procè<strong>de</strong> à l'acquisition <strong>de</strong> biens immobiliers pour les personnes à revenus<br />

mo<strong><strong>de</strong>s</strong>tes, le client va à la société, et leur précise le bien immobilier qu'il souhaite acquérir ainsi<br />

que son prix, la société désigne une commission pour l'estimation <strong>de</strong> l'immobilier, puis elle achète<br />

le bien après avoir encaissé l'équivalent <strong>de</strong> 10% en tant qu'arrhes, puis le bien est enregistré, soit<br />

au nom du client si le règlement est effectué dans un délai <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans, ou <strong>de</strong>meure au nom <strong>de</strong> la<br />

société dans le cas où le règlement porte sur plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans. Quel est l'avis religieux sur cela ?<br />

R : Il n'y a aucun mal à ce que la société achète le bien désiré, et lorsque l'achat a eu lieu et qu'elle est <strong>de</strong>venue<br />

propriétaire par cession, elle peut alors le revendre au candidat ou à un autre, et avant cela la société ne peut,<br />

selon la Charia, ni acheter ni prendre <strong><strong>de</strong>s</strong> arrhes. La vente ne peut avoir lieu qu'après l'achat par la société, et<br />

après qu'elle ait eu la marchandise en sa possession : par la cession s'il s'agit d'un bien immobilier, et par le<br />

transport s'il s'agit d'un autre bien.<br />

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