Document de référence 2012 - ESI Group

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 23 JUILLET 2013
Activité de l’exercice FY12 4
en novembre 2011, esi group a signé une ligne de crédit syndiqué
de 30 millions d’euros pour refinancer la dette résiduelle de
l’ancien crédit syndiqué (tranche a) et les acquisitions de l’exercice
2011 (tranche B1) et financer les acquisitions à venir (tranche B2).
au 31 janvier 2013, la tranche a et la tranche b1 étaient mises à
disposition et utilisées à 100 %. par ailleurs, esi group a également
débloqué 3,5 millions d’euros sur la tranche b2 au cours de l’année
2012 afin de financer l’acquisition réalisée et les compléments de
prix payés relatifs aux anciennes acquisitions.
Ce crédit est utilisable sous la forme de billets de trésorerie
d’échéance de 1, 3 ou 6 mois (taux de référence euribor période)
dans la limite des tranches débloquées. les montants maximums
disponibles (à ce jour 13,4 millions d’euros) s’amortissent linéairement
sur la durée du crédit. Ce fonctionnement a été mis en place
afin d’optimiser la gestion de trésorerie d’ESI Group qui est fortement
impactée par la saisonnalité de son modèle économique.
Afin de gérer le risque de taux porté par le crédit syndiqué
(note 5.11), esi group a mis en place en 2012 deux swaps d’intérêt :
• un swap de 1 440 milliers d’euros (swap taux variable euribor
1 mois/Taux fixe à 1,14 %) ;
• un swap de 2 057 milliers d’euros (swap taux variable euribor
1 mois/Taux fixe à 0,49 %).
Ces deux swaps s’ajoutent à celui mis en place l’année précédente
(Swap de 2 millions d’euros : Taux variable Euribor 1 mois/Taux fixe
à 1,11 %). le taux moyen pondéré des trois swaps s’élève à 0,86 %.
Compte tenu de l’optimisation de la gestion de trésorerie
mentionnée ci-dessus, nous pensons qu’esi group ne sera pas
exposé de manière permanente à 100 % au risque de taux de ce
crédit syndiqué. pour estimer le risque maximum au 31 janvier 2013,
le tableau ci-dessus simule les impacts pour une utilisation à 100 %
et permanente au cours de l’exercice des impacts de risques de
taux.
Trésorerie/Financement
La marge brute d’autofinancement s’est élevée à 5,2 millions
d’euros contre 6,1 millions d’euros pour l’exercice précédent
principalement en raison de la dégradation du résultat net. la
variation des différents postes du bFR a eu un impact négatif de
4.1.3. Recherche et développement
4.1.3.1. Coûts de recherche et développement
les coûts de recherche sont comptabilisés en charge lorsqu’ils
sont encourus.
Voir note 2.8 et 4.2 de l’annexe consolidée.
l’impact de la capitalisation des frais de R&d sur le compte de
résultat est de + 2,9 millions d’euros en 2012. le détail des frais est
indiqué dans l’annexe des comptes consolidés.
La politique de Recherche et de Développement (R&D)
le département engineering en charge de la R&d délivre les
produits en ligne avec la stratégie du groupe, les besoins du
marché et la compétitivité des solutions esi group :
• les solutions métiers pour supporter la physique réaliste par
modèle de simulation (1g) ;
• les filières de composants pour gérer les processus et les
meilleures pratiques par segment industriel ou multimodèle de
conception (2g) ;
• les filières de prototypage complet couvrant l’ensemble de
l’ingénierie virtuelle du produit en synchronisation avec le
4,4 millions d’euros et a réduit le montant de la trésorerie générée
par l’exploitation à 0,8 million d’euros (y compris l’impact de la
trésorerie générée par les acquisitions de l’année). la forte baisse
constatée par rapport à l’exercice précédent (les flux de trésorerie
générés par l’exploitation en 2011 sont de + 4,8 millions d’euros)
s’explique par :
• la baisse de la marge brute d’autofinancement de - 0,9 million
d’euros ;
• l’impact du CiR 2012 non utilisé de - 1,6 million d’euros ;
• le financement de la croissance du chiffre d’affaires.
les investissements courants de la société se sont élevés à
3,1 millions d’euros contre 2,8 millions d’euros pour l’exercice
précédent, soit une progression de 0,3 million d’euros. l’origine de
cet accroissement s’explique par les investissements réalisés pour
des bureaux et du matériel informatique en inde pour 0,4 million
d’euros compensée par une légère diminution des investissements
courants.
à ces investissements courants s’ajoutent les investissements
exceptionnels intervenus en 2012, à savoir l’acquisition de la
société openCFd inc. (1,5 million d’euros y compris les disponibilités
lors de l’acquisition) ainsi que les compléments de prix au titre
des acquisitions passées pour 1,6 million d’euros,
les principaux mouvements concernant les opérations de
financement sont relatifs au remboursement des dettes pour
un montant net de 2,2 millions d’euros (y compris les opérations
de crédit-bail), aux tirages effectués sur la tranche b2 du contrat
d’emprunt signé en novembre 2011 pour financer les événements
exceptionnels pour 3,5 millions d’euros (pas d’impact sur la trésorerie
des opérations d’acquisition y compris complément de prix),
à l’encaissement d’avances remboursables pour 0,4 million d’euros
et à la contraction de trois emprunts court terme d’un montant
total de 3,5 millions d’euros pour financer le besoin en fond de
roulement de fin d’année.
Également, la position de trésorerie a bénéficié d’un impact de
change défavorable de - 0,3 million d’euros.
au global, la trésorerie varie de - 0,2 million d’euros entre 2011 et
2012.
processus plm du client (3g), l’optimisation, la visualisation 3d,
et apportant une aide à la prise de décision locale, départementale
ou globale ;
• la plate-forme de prototypage Virtuel intégral et vivante
permettant de supporter l’ensemble des modules des produits,
la prise en compte des processus clients, et d’impacter la
performance du client.
la politique de R&d agit :
• en support du business model pour intégrer les évolutions dans
l’utilisation des produits, vers de nouvelles limites, pour des
plates-formes informatiques nouvelles ou en évolution pour
assurer le renouvellement de la base installée ;
• en support de nouveautés (améliorations produits) pour
permettre l’extension de la base installée ou de conquérir de
nouveaux clients avec les produits existants ;
• en support de l’innovation (nouveaux produits) pour permettre
à nos clients la mise en place de nouveaux produits, de nouveaux
processus ou d’améliorer leur performance en co-création.
la direction de l’engineering alloue un niveau d’investissement
selon la maturité du produit :
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