19.04.2014 Views

Rhéologie aux interfaces des matériaux polymères multicouches et ...

Rhéologie aux interfaces des matériaux polymères multicouches et ...

Rhéologie aux interfaces des matériaux polymères multicouches et ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Khalid Lamnawar<br />

INSA de Lyon<br />

Pour la clarté de ce manuscrit, nous présenterons ci‐<strong>des</strong>sous que quelques résultats relatifs<br />

<strong>aux</strong> écoulements bicouches comme décrit ci‐<strong>des</strong>sous :<br />

1) Bicouche incompatible PA6(1)/PE (Newtonien/Rheofluidifiant)<br />

2) Bicouche PA6(1)/PEGMA (Newotonien/ Rheofluidifiant)<br />

3) Bicouche PA6(2)/PEGMA (Rheofluidifiant/ Rheofluidifiant)<br />

4) Bicouche PA6(2)/PE (Rheofluidifiant/ Rheofluidifiant)<br />

5) Bicouche incompatible PE/PEGMA (Rheofluidifiant/ Rheofluidifiant)<br />

Les frontières stables/instables coïncident avec les configurations où le saut de t<strong>aux</strong> de<br />

cisaillement (Figure suivante) est nul, cʹest‐à‐dire les configurations où le profil de vitesse de<br />

l’écoulement de base change de convexité. Lorsqu’il est convexe, l’écoulement est<br />

asymptotiquement stable. Dans le cas contraire il est instable. Ce critère est donc le même<br />

celui donné par Charu <strong>et</strong> Fabre (1994) pour <strong>des</strong> flui<strong>des</strong> newtoniens. La frontière au centre<br />

correspond au cas où les dérivées de vitesses dans les deux flui<strong>des</strong> sont nulles à l’interface <strong>et</strong><br />

donc le maximum de vitesse est à l’interface ; Les deux autres frontières correspondent au<br />

cas où les viscosités à l’interface sont égales <strong>et</strong> il en est de même pour les dérivées <strong>des</strong><br />

vitesses. Ces observations peuvent être généralisées pour dire l’écoulement est<br />

asymptotiquement stable si <strong>et</strong> seulement si le profil de vitesse de l’écoulement de base <strong>et</strong><br />

convexe.<br />

Critère de stabilité/convexité<br />

Pinarbasi & Liakopoulos en 1995 ont envisagé lʹétude <strong>des</strong> eff<strong>et</strong>s de la rhéofluidification <strong>et</strong> de<br />

lʹexistence de seuil dʹécoulement, à partir de flui<strong>des</strong> inélastiques modélisés soit par un<br />

modèle de Bingham, soit par un modèle de Carreau‐Yasuda. Leurs résultats sont valables<br />

pour <strong>des</strong> on<strong>des</strong> quelconques. Ils montrent quʹen passant dʹune configuration avec deux<br />

flui<strong>des</strong> newtoniens à une configuration avec un fluide newtonien <strong>et</strong> un fluide viscoplastique,<br />

on augmente la stabilité pour <strong>des</strong> on<strong>des</strong> longues <strong>et</strong> intermédiaires. Pour deux flui<strong>des</strong><br />

viscoplastiques à seuil, on déstabilise lʹinterface autant en augmentant la contrainte seuil que<br />

le coefficient exponentiel de variation de la contrainte en fonction du gradient de cisaillement.<br />

En ce qui concerne la rhéofluidification, plus celle‐ci est prononcée <strong>et</strong> plus lʹinterface sera<br />

instable. Ce point est en accord avec Waters & Keeley (1987).<br />

Annexes<br />

221

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!